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Citations sur Atuk (21)

ELLE

Dans le bois, la communication , c'est souvent un simple regard. Un mot peut faire fuir le gibier ou signaler notre présence à un ennemi. Parler n'est
pas nécessaire. " Écoute et observe, avait l'habitude de dire ma mère. Goûte ,
touche, sens aussi." C'est ainsi que j'ai grandi. Et ces cinq mots , des mots simples qui représentent les cinq sens et qui incarnent toute la philosophie
de ma mère et des miens, depuis des millénaires, je les porte toujours en moi.
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ELLE
On devenait âgé tôt, dans ces années-là. Mais les vieux ne nous dérangeaient pas. Au contraire. Mon grand-père m’avait expliqué dès ma jeunesse qu’il fallait prendre soin des aînés.
- Sois toujours polie, petite. Si tu veux vivre vieille, il fait aider les aînés. Tu comprends cela ? Si tu ne t’occupes pas des vieux de ta communauté et de ta famille, c’est que tu n’es pas une bonne personne. Ça fait partie de la vie. Ne l’oublie jamais. (Page 120)
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« Qu’on le veuille ou non, la vie place des obstacles sur notre chemin […] À force d’essayer de les contourner, on peut s’égarer, et parfois il vaut mieux escalader la montagne plutôt que d’en faire le tour. Du sommet, on distingue mieux sa propre destinée. »

(Libre expression, p.147-8)
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ELLE

Les choses que l'on apprend dans l'enfance nous suivent et nous servent toute notre vie. Elles deviennent une part de nous que l'on a la responsabilité de porter jusqu'aux générations suivantes . Comme un héritage.
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Nitassinan. C'est ainsi que nous appelions notre territoire, mais je comprenais par le ton de la voix de mon père qu'il parlait d'autre chose.

« Nitassinan, mon enfant, c'est toutes les formes de vie réunies. Les forêts, les rivières, les montagnes, les lacs, les plantes, les pierres et les animaux qui l'habitent. Pekuakami en fait partie. Comme la dune de sable sur laquelle nous sommes assis. Nitassinan, mon enfant, c'est plus que cet endroit où nous vivons. C'est plus qu'un bout de terre où nous pouvons prélever de quoi survivre. Tu comprends? C'est nous.»
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… j’écoutais notre forêt, je respirais ses parfums. J’avançais en glissant sur l’eau. Je n’étais qu’un bout d’humain, cependant, je me sentais en harmonie avec ce lieu immense, à la fois inquiétant et paisible. J’étais chez moi. C’était en moi, inscrit depuis toujours. Nitassinan.

(Libre expression, p.24)
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Mais enfants et petits-enfants ont grandi dans un monde où les vieux n’ont aucune utilité. Quand j’avais des questions ou besoin d’information, je me tournais vers mes parents ou mon grand-père, qui savaient tout ce qu’il fallait savoir. Aujourd’hui, les jeunes se tournent vers la télévision, la radio et Internet. Les aînés ne sont plus considérés comme des dépositaires du savoir. Une vieille personne pour eux est quelqu’un qui ne travaille pas et dont il faut souvent s’occuper. C’est un poids. (Pages 228-229)
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« Mais ils n'ont pas fait de diagnostic d'alzheimer. Elle avait cent ans, presque cent un. Ils croyaient que c'était l'âge, tout simplement. C'est vrai que, passé cent ans, ce qu'il y a derrière nous est plus intéressant que ce qui reste devant. Alors, c'est sans doute normal de vouloir faire marche arrière, au moins dans sa tête.»
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Les aînés ne sont plus considérés comme des dépositaires du savoir. Une vieille personne pour eux est quelqu’un qui ne travaille pas et dont il faut souvent s’occuper. C’est un poids.
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Il faut vivre de longues années pour arriver à discerner les horizons qui se profilent. Hélas, quand nous y parvenons, c’est que nous approchons du terme de notre voyage et que nos forces nous ont déjà quittés.
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