Le blues du braqueur de banque

Le blues du braqueur de banque est un petit roman qui a été un vrai challenge de lecture tant j'ai eu du mal à accrocher à l'humour décalé et aux nombreuses digressions. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit, le déclic s'est fait vers le milieu du roman avec l'arrivée d'un personnage clef. J'ai bien aimé le fonds politique du roman, c'est une vraie satire politique et cela fait pas mal réfléchir.

Un polar rocambolesque venu de la Baltique, à l'humour certain mais qui laisse un fort goût d'inachevé. Si l'on comprend au final comment le braqueur de banque du titre en est venu à nous raconter cette histoire digne des Pieds-Nickelés, on se demande bien ce que Martin vient faire dans cette galère. Martin, dont la mort est à l'origine de toute l'histoire, je l'ai cherché en vain dans le récit. Lectrice, lecteur, si vous trouvez Martin, merci de m'en tenir informé. Une récompense est à la clé…

Un polar danois qui se veut être un "huis clos décalé et burlesque" selon les mots de l'éditeur mais qui s'avère être un roman assez mauvais au final. Peu d'histoire, peu de drôlerie, peu de description de la culture danoise (on apprend juste que les natifs du Jutland sont des crétins, connaissance intéressante mais d'une utilité restreinte, sauf si on va visiter Legoland). Une perte de temps.

Le narrateur, braqueur de banques de son état, raconte la mésaventure survenue à son ami Max, "spin doctor" de génie qui commet le geste de trop, à savoir assassiner son ami d'enfance, accessoirement Premier Ministre danois, suite à une dispute...

Le titre, déjà, me faisait envie. La couverture aussi, dans une moindre mesure. Hélas, j'ai été un peu déçue par ce roman qui, s'il est très drôle et original dans sa narration un peu décousue, tombe un peu à plat. Je ne sais pas si c'est l'humour danois qui m'a gênée mais j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire pourtant loufoque et prometteuse. Les traits d'humour (parfois noir) omniprésents m'ont empêchée de vraiment goûter l'intrigue. le machiavélisme de Max et celui, plus subtil de Signe, son infortunée complice scoute m'ont finalement laissée de glace. Il n'y a que le rebondissement final qui m'ait redonné le sourire...