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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Généalogie du Mal ?
"Toujours dans ma quête de romans coréens, et peut-être même plus particulièrement de thrillers coréens, qui correspondent davantage à mon genre de lectures, je suis tombée sur ce titre très attirant, avec une dimension psychologique qui ne pouvait que me séduire."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Un matin comme un autre, Yujin se réveille couvert de sang et découvre le corps de sa mère. Problème : impossible de se souvenir de la nuit passée. Avant d'appeler la police, il lui paraît indispensable de retracer les évènements de la veille..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est un roman vraiment particulier. Yujin est le narrateur de l'histoire et pour remonter le fil de ses souvenirs, il ne va nous épargner aucun détail, aucun retour en arrière, aucune interrogation. Il ne faut donc pas être pressé de voir l'intrigue se dérouler. Une seule journée va s'écouler tout au long de ce récit et en même temps, toute une vie. Et si on s'y laisse prendre, si on s'intéresse un minimum à ce qu'il peut se passer dans le cerveau d'une personne, c'est juste fascinant. J'ai vraiment eu du mal à lâcher ce livre et j'ai trouvé que cet aspect était mené de façon magistrale. En revanche, j'ai déploré le manque de suspense. Je pense que c'est le résultat de plusieurs éléments combinés : la quatrième de couverture, les chroniques que j'ai pu lire et la construction du récit elle-même. Une chose est sûre, rien ne m'a vraiment étonnée et ça m'a quand même un peu manquée."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai vraiment aimé la fin qui, pour moi, est l'illustration même de ce qui me séduit tant dans les histoires coréennes, que ce soit dans certains romans ou dans certains dramas. Un sens du réel bien particulier, qui ne ressemble en rien à ce que j'ai pu voir ailleurs."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Généalogie du mal est un roman que j'ai pris plaisir à découvrir malgré qu'il soit sans surprise. Dès les premières pages on devine très facilement la fin mais ce qui est intéressant ici c'est plutôt la psychologie derrière le meurtre. Sans rebondissements ni grandes révélations, c'est une descente très lente dans la folie.

J'ai trouvé le premier tiers et le dernier tiers de ce livre assez intéressant mais ça cale un peu au milieu. Surtout quand le personnage principal essaie constamment de reconstituer ce qui s'est passé. J'avais vraiment hâte d'avancer et de connaitre le fin mot de l'histoire.

Dans l'ensemble, je pense que c'est un livre réussi en ce qui concerne l'étude des personnages, mais ce n'est pas vraiment un thriller ou un mystère tel qu'il est présenté.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Se réveiller dans l'odeur du sang.
En voir partout : sur les murs, sur ses vêtements, dans ses cheveux, sur le lit sur lequel on est allongé.
C'est le réveil dramatique et angoissant que nous raconte Yujin, 26 ans.
Très vite, il découvre le cadavre de sa mère.
Il mène l'enquête.
Ce roman est incroyable ! La narration se déroule sur deux trois jours et est essentiellement le compte rendu des pensées affolées du narrateur. Chaque détail de ce qu'il fait est le sujet à des questionnements, des réflexions. Alors que la construction est celle d'un quasi-huis clos et que le narrateur est le plus souvent seul, il n'y a aucune redondance, aucune mention inutile. L'immersion du lecteur est totale pour le meilleur et pour le pire.
Bref, on ne s'ennuie pas une seconde !
Le profil psychologique de Yujin est très approfondi. La construction narrative est suffisamment subtile pour que le lecteur comprenne que les réponses aux questions évidentes ne sont pas les clefs de l'intrigue.
C'est sans doute le meilleur thriller sud-coréen que j'ai eu l'occasion de lire.
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J'ai vu et entendu de très très bon retour sur ce récit et comme je souhaite ouvrir mes horizons littéraires et que je suis plutôt curieuse de nature, je me suis lancée dans la lecture de ce livre, d'autant plus que l'on me l'a prêté et que j'étais très très heureuse de me lancer enfin dans cette lecture.

Je lis peu de littérature asiatique j'ai donc tout d'abord été un peu désarçonné par le style d'écriture mais j'ai persévérer ne voulant pas m'arrêter à la première difficulté, j'ai donc été au bout de ma lecture mais je ne peux cependant pas dire que j'ai tourné les pages avec rapidité.

Première chose qui m'a un peu dérangé il n'y a pas vraiment de chapitre dans ce récit mais quatre parties distinctes, il n'est donc pas simple de s'arrêter en dehors de ces parties et le livre faisant 500 pages il faut donc lire plus de 100 pages pour s'arrêter.

Si le début du récit m'a plus, en effet nous débutons avec Yujin un jeune homme qui est couvert de sang et dont le corps de sa mère est étendu sur le sol.

J'ai trouvé le récit très froid même glacial, je suis donc resté complétement hermétique aux événements, pourtant j'ai lu d'autres récits de ce type dont le personnages principal est l'auteur de meurtres mais je ne suis jamais resté autant en retrait dans une de ses lectures.

Mauvaise pioche pour moi mais je tenterai à nouveau la littérature asiatique. Je dois avouer également que lorsque je vois beaucoup de très bon avis, j'ai tendance à être souvent déçu car je place la barre très haute.
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Mais pourquoi je persiste à lire des livres aussi compliqués, voire marginaux (si j'en crois mon site chéri Babélio) ?
Pourquoi ?
Parce que... ils ne sont pas ordinaires. Et en plus ils sont très bien écrits et très bien traduits.

Généalogie du mal plonge dans le cerveau et le comportement d'un type, apparemment normal, cela c'est dans les toutes premières pages. Rapidement, à la lecture, je vois qu'il a un comportement bizarre, vous avez dit bizarre ?.
Le roman nous enfile ainsi dans un labyrinthe qui est le cerveau du "héros". Et nous lecteur, de ce labyrinthe et de ce cerveau, nous n'en sortirons pas... pas facilement, pas indemne... à chacun, lecteur de le vivre, de le ressentir.
Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. le lecteur est emmené dans soit un puzzle, soit un labyrinthe, à chacun de choisir son image ou son périple. Et l'auteur nous ballade.
Je ne peux pas aller plus loin car je ne veux pas découvrir la suite. Une fois de plus, vrai ou pas ? réalité ou imagination ? Va savoir... ou pas...
C'est une lecture qui déstabilise, mais qui fait aussi sortir de sa zone de confort; et il me semble (il ne me semble pas, j'en suis convaincue) que la littérature c'est justement ça.
Par moment, on ne sait plus où est le mal. Et qu'est-ce que le mal ?
Enfin, ce héros pour lequel on se prend un peu de sympathie, sans qu'on le connaisse trop, devient peu à peu monstrueux. N'incarnerait-il pas tout simplement l'être humain ? dans toute son horreur ? et toute sa banalité ?
Une lecture dérangeante, on l'aura compris, mais pour qui aime la littérature coréenne, est à découvrir. Et pour qui aime la littérature tout court et recherche une profondeur, est à essayer.
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Très bon roman noir psychologique. La construction du l'ouvrage est très habile et m'a mené par le bout du nez dans une tension haletante vers le dénouement. le texte peu dialogué nous entraîne dans les méandres de l'esprit du protagoniste principal, ce qui est un beau tour de force au vu de la longueur du texte.
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J'ai eu une relation très compliquée avec ce roman. J'ai commencé par le détester dans un premier temps: trop de longueurs, on tourne en rond pendant le premier tiers du livre, principalement à l'intérieur du duplex luxueux, froid et aseptisé où vit le narrateur qui a la mauvaise surprise de retrouver un matin sa mère assassinée dans la cuisine. Souffrant d'épilepsie, il a eu une crise pendant la nuit et ne se rappelle rien de ce qui s'est passé...

Pour planter ce décor, l'auteur a pris son temps, a installé une ambiance (un grand appartement à l'atmosphère glaciale, dans une ville nouvelle en cours de construction et à moitié déserte). C'était peut-être nécessaire pour la suite du roman mais mon dieu, quelle purge à lire !

Bref les 150 premières pages ont été mortelles : trop de lenteur avec une présentation sans chapitre (cela m'a perturbé, j'aime bien quand l'auteur nous laisse un peu respirer), à tel point que j'ai eu la tentation d'abandonner.

Et puis contre toute attente, à la moitié du livre, ce sentiment d'ennui s'est progressivement effacé et l'intérêt a pris le dessus.

On a beau voir venir les mécanismes de l'intrigue d'assez loin, tous les éléments s'imbriquent parfaitement, les révélations se succèdent et le livre trouve enfin son rythme.

Il y a bien quelques passages à la « Inception » avec des flash back dans le flash back qui m'ont un peu perturbée, mais je peux vraiment dire que la deuxième partie du roman m'a scotchée, avec une fin magistrale qui m'a fait froid dans le dos.

Un vrai retournement de situation après un départ désastreux. Comme quoi, je n'aime pas abandonner même les livres que je déteste, maintenant, je sais pourquoi !
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L'autrice You-Jeong Jeong à travers son livre : Généalogie du mal nous plonge dans les abysses de la nature humaine. Yujin est un bon fils obéissant. Atteint d'une maladie dont lui-même ne comprend pas la nature, il est obligé de suivre le traitement recommandé par sa tante afin de lui permettre d'avoir une vie normale. À cause de sa maladie et des effets secondaires de son traitement, yujin est constamment sous la surveillance de sa mère. Âgée de 26 ans, il aimerait être libre, ne plus avoir de couvre-feu et surtout ne plus avoir à suivre son traitement. Mais sa mère ne l'entend pas ainsi. Ce qu'il prenait pour une protection maternelle excessive, vole en éclat quand yujin se réveille un matin dans l'odeur de sang. Il n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé la nuit dernière. Alors qu'il essaye de se rappeler, sa mémoire va lui ouvrir les portes des souvenirs enfouies et la découverte va être aussi inquiétante que révoltante.

Ce livre est un thriller comme je les aime. Enivrant et haletant. On a envie de tourner les pages le plus vite possible pour comprendre ce qui se passe. Ce livre décrit comment on peut passer d'un être ordinaire et innocent à un dangereux prédateur. La lecture m'a semblé longue à certains moments, mais c'est ce qui rend ce livre obsédant. La lecture de ce livre vous laissera un gout étrange, partagé entre la tristesse, la colère, la compassion puis encore la colère.
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Généalogie du mal de Jeong You-jeon est brillant ! Jeong You-jeon m'a plongée dans la tête d'un jeune homme perturbé et comme il s'agit d'un thriller, rapidement, quelque chose cloche chez lui.
Le début du roman est particulièrement réussi car il s'agit du moment où il est le plus facile de s'identifier au personnage principal, Yujin. L'autrice nous montre un monstre avec un visage tout à fait normal et qui parvient toujours à justifier ses actes à ses propres yeux, mais pas aux nôtres car l'autrice fait monter progressivement la sensation de malaise, et joue sur une compréhension initiale des pensées de Yujin biaisée.
Et même si j'avais entrevue la fin comme une possibilité à un moment du récit, la pirouette est quand même habile.
Maintenant que je sais de quoi Jeong You-jeon est capable, je vais sans doute m'intéresser à ses autres livres traduits en français.
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Bah mon vieux c'était pas trop tôt. Deux semaines pour te terminer, tu m'en as fait voir de toutes les couleurs ; dans ta première phase et même jusqu'à la deuxième tu as été très chiant tellement c'était long et que je m'endormais. Je tenais uniquement parce que tu as suscité ce petit truc assez curieux pour qu'on continue, l'envie de savoir je pense (ce qui est un peu malsain si tu veux mon avis).

Dans la première et la deuxième partie donc, Yujin se réveille complètement en vrac, du sang sur les fringues et la fâcheuse surprise de découvrir sa mère morte, vraisemblablement assassinée ... par lui-même.

Petite remontée temporelle, savoir ce qui s'est passé, etc.

Bon voilà j'en dis pas plus pour cette partie. C'était laborieux t'as bien compris je vais pas me répéter ça sert à rien.
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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