AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,45

sur 20 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
0 avis
2
2 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
May le monde. Un titre accrocheur qui fait rêver et appelle à l'imagination. D'ailleurs, il a eu le grand prix de l'imaginaire (là ça reste un mystère pour moi).

D'emblée le lecteur est plongé dans un autre monde. Celui de la cacophonie à l'imagination médiocre. En effet, Michel Jerry a tout chamboulé, l'histoire, les personnages, les mondes et …. Les mots et les constructions de phrases. Ce qui veut dire que si le lecteur n'arrive pas à être en osmose à 100% dans sa démarche et sa logique (en fait être lui), et bien il ne comprend pas tout. Il ne comprend pas des pans entiers de ce qu'il lit ce qui est fort gênant pour accrocher au livre.

Par ailleurs, se dissimule un érotisme non avoué au fil des pages qui met mal à l'aise car cet artifice frise non seulement l'hypocrisie mais également la vulgarité. le stratagème est grossier et ne rend pas les personnages agréables. A la base, hormis notre petite May, il est déjà difficile de s'attacher aux autres « héros » du roman qui restent fadent dans n'importe quelle situation. le roman manque de consistance dans son ensemble malgré ses 393 pages.

Le côté positif, est l'idée de base de l'auteur qui aurait pu écrire effectivement un très bon roman au cachet spécifique, une marque de fabrique très originale. le process est aussi attirant que la quatrième couverture. le passage d'un monde à l'autre simultanément est intéressant et aurait pu entraîner le lecteur dans un univers fantastique donnant le frisson.

Un livre surement écrit trop vite au vu du travail intellectuel qu'il a dû générer. Dommage pour le lecteur qui passe de ce fait à côté d'une excellente lecture et se contente de subir péniblement une histoire en se demandant à quel moment il va accrocher. Les cinquante dernières pages auraient pu toucher le lecteur, mais une absence de sensibilité empêche cette cohésion. Il restera en mémoire, un joli titre sur une belle couverture au scenario plaisant. Un livre qui sera très vite oublié.
Commenter  J’apprécie          80
Roman de Michel Jeury. Épreuve non corrigée. Texte à paraître le 2 septembre 2010.

May a dix ans. Elle est une enfant comme les autres. Elle aime courir et jouer. Mais elle est malade. Dans une maison ronde au milieu de la forêt, Anne, Nora, Lola et Thomas lui tiennent compagnie. May attend les résultats de ses analyses à l'hopîtal Eckart de Parys. Dans le monde de May, la vie n'est pas de tout repos. Une panthère sème la pagaille dans les environ, des hélicoptères font un barouf d'enfer et les oiseaux-chemises pululent dans les arbres. Et dans les autres mondes, Isabelle tente d'échapper aux médecins pour entrer dans un monde en formation, Judith subit les expériences du professeur Goldberg. Chacun a des vies secondaires et peut être soumis aux changements, aux voyages vers un autre lui-même.

Je connaissais Michel Jeury pour son touchant roman Nounou. Je ne savais pas qu'il était aussi auteur de science-fiction.

Clairement, je ne sais pas quoi dire de ce livre. Arrivée en page 60, j'ai recommencé depuis le début, persuadée d'avoir manqué quelque chose. Et apparemment, j'ai tout manqué... parce que je n'ai rien compris! Je ne parlerai donc pas du fond mais de la forme.

La langue est mutante sous la plume de Michel Jeury. Les mots-valise, les abréviations, l'argot, les glissements des voyelles, les anglicismes détournés, tout cela et bien davantage crée un langage nouveau pour décrire un monde nouveau. Ce logos intuitif est débarassé des contraintes de vocabulaire, de grammaire et de tout ce qui structure sa forme. Ainsi libéré, le langage est caméléon, modelable à l'infini selon les désirs de celui qui l'utilise. Fondé sur une oralité puissante et convoquant une foule d'images, ce texte gagnerait sans aucun doute à être porté à l'écran.

Une conscience écologique semble être à l'oeuvre tout au long du récit. Dans les propos de May et les agissements des protagonistes, il m'a semblé entendre un discours contestataire envers le consumérisme effréné d'une société aveugle et égoïste.

J'ai cru discerner des références à La Planète des singes, mais aussi des allusions à la seconde guerre mondiale et à l'Holocauste. le texte s'ouvre sur les mondes dystopiques et horrifiques créés par l'homme.

Voilà voilà...
Commenter  J’apprécie          70


Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4933 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}