Citations sur Chroniques des secondes heures de Tanglemhor, tome 1 .. (66)
J’enseigne la philosophie. Je conçois que mes cours soient peu académiques mais je crois qu’ils portent leurs fruits. J’entre chez les gens et dérobe quelques valeurs, qui ne représentent rien, en fait, afin de rappeler à ceux qui y étaient trop attachés que seule leur vie importe, que la richesse matérielle n’est rien comparée au bonheur, à la santé… Les gens ont tendance à l’oublier.
Ylvanior était Australienne, une farouche prêtresse des terres du Sud, forte et indépendante. Jamais elle n'aurait accepté d'entendre son unique enfant affirmer qu'une femme ne pouvait faire le travail d'un homme.
Le premier pas sur la voie du sanchaï est de savoir regarder. Il faut savoir s’émerveiller des petites choses de la vie, savoir reconnaître leur incroyable beauté. Nous vivons dans un monde magnifique, mes amis ! Mais vous y êtes tellement habitués que vous ne le voyez même plus. Réapprenez à vous enchanter. Réapprenez à voir, à écouter, à toucher, à sentir, à goûter. Réapprenez à être heureux de vivre…
- Tu te trompes. La souffrance de chacun nous concerne tous. Ne penses-tu pas que le monde serait meilleur si chacun pouvait comprendre cette simple vérité ?
-Qu'avons-nous fait? reprit Yarhem-Rhoor, le regard perdu dans la brume.A en croire Serpent de Lune, la civilisation ctasharre a créé son propre malheur en menant depuis des siècles une politique de plus en plus agressive à l'encontre des nations nomades, repoussées toujours plus loin vers l'ouest, et en écrasant économiquement les cités isolées du Grand Aghar. Cette hégémonie toute puissante et vexatoire a nourri un profond ressentiment qui s'est incarné dans la personne du Premier vindicateur. Mais vous pourriez également me demander ce que nous n'avons pas fait? Tous les rapports étaient clairs. L'Alliance savait ce qui se passait dans les terres sauvages. Néanmoins, elle n'a pas voulu intervenir. Les problèmes des barbares ne la concernaient pas. Par peur, par égoïsme, elle a fermé les yeux et n'a pas vu se rassembler les légions du semi-lacertys à ses frontières. Et lorsqu'elle les a enfin ouverts, il était trop tard.
-Tu te trompes. La souffrance de chacun nous concerne tous. Ne penses-tu pas que le monde serait meilleur si chacun pouvait comprendre cette simple vérité?
-Vous nous demandez de fuir? commença à s'indigner le baron de la Poirière.
- "Vit ma hal!", Messires, cita Joivaire. Tant que la Marche aura des hérauts pour crier sa devise, son rêve d’idéal continuera de vivre.
Vous serez toujours la princesse de celui dont vous illuminerez l’existence.
Décidément, les goûts dispendieux de la nouvelle bourgeoisie nhermaroise avaient quelque chose de révoltant. Tant de luxe à côté de tant de misère ! Certains méritaient vraiment d’étouffer dans leur graisse !
Sa seule présence illuminait la pièce. Dans sa longue robe bleu turquoise, assortie à ses yeux magnifiques, on aurait dit une princesse de conte de fées. De fées sauvages. Son abondante chevelure couleur aile-de-corbeau, portée avec une grâce sans artifice, lui donnait parfois un air farouche. À son regard fulgurant, on pencherait même pour un conte barbare, finalement.