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Chroniques des secondes heures d... tome 3 sur 4
EAN : 9782491069100
473 pages
Jhelil Azael (11/07/2019)
4.91/5   17 notes
Résumé :
Il reposait sur sa couche aux draps bleu nuit, depuis toute une éternité.
Sans vraiment dormir.
Sans vraiment mourir.
Et ce jour enfin, quinze siècles enfuis, il attendait des invités.
Poursuivie par la vindicte du semi-lacertys, la Conjuration de Tanglemhor a traversé les mers pour arriver en Australie. Guidés par la vision du vénérable Kannlis, les rebelles s’aventurent dans le Jardin de l’Hiver, à la recherche du repaire disparu du plu... >Voir plus
Que lire après Chroniques des secondes heures de Tanglemhor, tome 3 : La Pyramide du lac perdu Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,91

sur 17 notes
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oh my god !
Moi, j'aime quand ma première opinion se confirme.
On, a ici un grand auteur de fantasy. Qui nous raconte l'histoire d'une bande de personnages, haut en couleur avec du caractère et du charisme. Super bien travaillés.
Mais la force de cette saga c'est sans conteste le monde qu'a créé Azael Jhelil , travaillé a souhait, avec moulte détails . Je n'irais pas jusqu'à pousser le bouchon pour le comparer a Tolkien il est un peu tôt encore. Mais avec une vision très large l'univers créé par l'auteur est presque aussi riche et divers que celui de l'anneau.

Et chose importante , la plume de l'auteur riche également, grâce a un vocabulaire riche, des jeu de mots et de l'humour..

Une vraie perle que ces romans de Azael Jhelil, que je conseille a tout amateur de fantasy. Personnellement je me suis régalée.



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Enfin ! La voilà ! La suite tant attendue de L'ŒUF DE TANGLEMHOR est arrivée. Après quelques trop longs mois d'attente,ce sont les retrouvailles avec nos héros toujours en pleine forme, prêts à affronter le danger.
Oriana et Meldaîn connaissent des hauts et des bas mais ils vont régler leurs comptes en trois actes avec panache.
Marnhör contrarie parfois Oriana qui ne mâche pas ses mots : MARNHÖR MOURNLAY,je vous hais ! toujours pleine de tact dans certains cas.
Elperïn va rencontrer le Gnome Bleu et ils se lanceront un étrange défi
Nous allons connaître l'histoire terrible de Baar-Haal-Kryne
Avec Serpent de Lune et Yarhem Rhoor, tout le monde part à la recherche de la pyramide perdue dans le jardin de l'hiver.Ils vont passer par les mille grottes, le pic du désespoir et dans la pyramide, ils devront affronter"TØTEP" Hatsourbahotep comme l'a gentiment surnommé Marnhör qui a envie d'un petit combat bien qu'une grande partie des membres de la Conjuration soit plutôt inquiète.
Pendant ce temps dans les terres envahies par Krûl le semi-lacertys tout va aussi mal que d'habitude, le pouvoir a changé de mains mais c'est bien tout, les escrocs sont vite arrêtés et pendus, la résistance continue. Krûl se fait un nouvel ennemi en la personne de la Mort.
Nous retrouvons aussi Venlas qui nous la joue façon Perrette et le pot au lait malheureusement pour lui, les taxes n'ont pas disparues. Adieu veaux, vaches...
Une chose est sûre avec Azaël Jhelil on peut mourir de peur ou de rire mais pas d'ennui. Il y a toujours autant d'humour, d'aventures, d'action mais aussi des idées intéressantes, originales et inattendues ainsi que des renversements de situation. de plus l'auteur s'amuse avec les accents: certains parlent du nez, d'autres parlent vieux françois ou encore comme Venlas, un délicieux patois du terroir. Mais par Xaïmel qu'il faisait froid dans le jardin de l'hiver, j'ai bien cru mourir de froid.
Dans ce tome trois dont je ne vous dévoile que peu de choses. Azaël c'est surpassé et j'ai passé un très bon moment. Et maintenant,il ne me reste plus qu'à attendre la suite qui s'appellera " La tour sans entrée".
Et un grand merci à l'auteur pour ce SP chez SimPLement
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Oyez ! Oyez ! Braves et moins braves gens…
Venez découvrir les péripéties de la Conjuration de Tanglemhor ! Plongez-vous dans les exploits de ceux qui fuirent le semi-lacertys, non par lâcheté mais pour pouvoir le renverser, l'écraser, le renvoyer au néant.

Cette Conjuration, pour le moins hétéroclite, vous fera connaître des héros au courage indomptable !

Parmi eux, une seule femme… Une femme ? Que dis-je : une princesse d'une beauté sans pareille, une grande dame au courage tellement immense qu'elle entreprit la pire des croisières pour remonter à la source de l'Oeuf de Tanglemhor, celui-là-même qui permit à l'infâme Krûl, le semi-lacertys, croisement diabolique d'homme et de lézard, de faire s'abattre mille et un maux sur les terres du Bassin Ctasharre. Vous l'avez reconnue, c'est la princesse Oriana dont la beauté n'est plus à vanter. Heureux celui qui peut la contempler...

A ses côtés, son fidèle garde du corps, Baar-Hal-kryne, l'ogre dont la noblesse de comportement ferait pâlir de jalousie le plus courtois des chevaliers.

Doit-on croire les poèmes populaires qui chantent les amours compliquées de la princesse et de l'Arbogien, Meldaïn, surnommé l'Ombre, le plus doué des voleurs ? Celui-là-même qui réussit à pénétrer dans l'antre de Krûl pour lui dérober l'Oeuf, dans la Tour sans Entrée, au coeur de la Citadelle noire, repaire du Vindicateur…

A ses côtés, son plus fidèle ami, celui qui partage ses joies et ses peines depuis des années, Elperïn, le myrmidon, petit de taille, mais ô combien grand de coeur et valeureux au combat.

Hé puis, il y a le très sage Serpent de Lune, qui, pour sage qu'il soit, n'en est pas moins un redoutable combattant apte à affronter des monstres libérés par une magie innommable.

Et comment vous présenter Yarhem-Rhoor ? Ce phénoménal combattant mi-homme, mi-fauve ?

Vous connaissez tous, au moins de réputation, Mharnör, le prêtre borgne, celui qui de sa hache, la folie du Fléau de Feen, coupe court aux discussions les plus endiablées.

Il reste encore les corsaires qui se sont joints à l'aventure après une traversée des plus tragiques, mais qui ne suivront pas la Conjuration de Tanglemhor dans son périple au milieu des terres glacées et où de très puissants et maléfiques sortilèges tiennent à distance les plus curieux des aventuriers...

Mais pendant ce temps, d'autres, en terres occupées, dans l'opacité de la clandestinité, résistent au cruel Krûl, tel le duc de Grand-Chemin ou les prêtres sagittaires…


Critique :

Quelques mises-en-garde pour commencer :
- Si vous n'avez pas lu les deux tomes précédents, un pour ceux qui bénéficièrent de la première édition, le pavé de 500 quintaux, vous allez éprouver d'énormes difficultés à suivre et apprécier les aventures proposées dans ce livre-ci.
- Si vous n'aimez pas lire des pavés, oubliez « La Pyramide du Lac perdu », car même s'il fait moins de cinq cents pages, c'est un grand format avec des petits caractères.
- Vous allez être confrontés à des dizaines (des centaines ?) de noms bizarroïdes. Ils correspondent aux multiples personnages, peuples, villes, mers, religions, divinités, boissons, etc. Pour que l'on puisse s'y retrouver, il y a trois cartes en début de volume, mais surtout… trois annexes. Les deux premières sont intéressantes mais pas indispensables (mythologie australienne et repères historiques) mais la troisième est carrément incontournable (lexique des termes inhabituels, termes géographiques et personnages). Surtout, surtout, n'hésitez pas à consulter ce lexique si vous êtes égaré et ne savez plus qui est qui….
- Azaël Jhélil a tenu à créer un univers extrêmement complet et donc, il donne des détails à profusion. Certains considèrent cela comme une immense richesse, alors que cela en ennuie d'autres ! A quelle catégorie appartenez-vous ?

Si vous n'êtes pas encore dégoûtés par mes mises-en-garde, passons à l'essentiel… Comme dans les tomes précédents, Azaël Jhélil propose à ses lecteurs une véritable odyssée avec des personnages attachants (et d'autres à attacher tant est redoutée leur cruauté), des aventures épiques où l'humour est présent à divers degrés, le romantisme, la castagne, la diplomatie, la fourberie, la magie (ça, c'est le machin que je déteste, mais bon, en fantasy, quasi tout le monde se sent obligé d'en ajouter, et ici, il y en a de sacrées doses), ...

Selon le type de lecteur que vous êtes, vous allez soit adorer, soit détester et abandonner.

Maintenant que je vous ai bien écoeurés, voici mon opinion personnelle à moi et à mon moi-même, ainsi qu'à mon surmoi : Azaël Jhélil est le nouvel Homère et « L'oeuf de Tanglemhor » est la nouvelle Iliade et/ou Odyssée. Heureusement, il ne nous impose pas les vers, mais le vocabulaire qu'il utilise est souvent exigeant car le bougre a une plume délicate qui joue avec la richesse de la langue française et des mots d'un usage peu courant de nos jours mais pleinement justifiés dans son univers antico-médiéval fantastique. Apprêtez-vous à découvrir de nouveaux mots (souvent très anciens) et même quelques gros mots, que voulez-vous, tous les personnages n'ont pas lu les manuels de savoir-vivre de la baronne Nadine de Rothschild.

Pour les amateurs de fantasy qui rêvent d'univers complets et d'aventures riches et variées, voici de quoi largement les contenter… Enfin… Momentanément ! En effet, le sieur Azaël Jhélil abandonne ses lecteurs sur un moment de suspense insoutenable… Il faudra attendre de longs mois pour connaître le sort des conjurés, du Liokûmkän et des rebelles ctasharres qui osent défier Krûl, le semi-lacertys…
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J'ai eu le privilège de découvrir les deux premiers tomes des Secondes heures de Tanglehmor alors qu'ils ne constituaient encore qu'un seul et unique pavé de plus de 800 pages. Depuis, chacune des deux premières parties est devenue un tome à part entière : L'Oeuf de Tanglehmor et L'Odyssée du Liokûmkän.
Encore une fois, je suis très touchée qu'Azaël Jhélil me renouvèle sa confiance pour lire et rédiger un service de presse sur la suite de cette série de belle fantasy, La Pyramide du lac perdu.

Poursuivie par la vindicte du semi-lacertys, la Conjuration de Tanglemhor a traversé les mers pour arriver en Australie, là où commence le récit de ce troisième opus...
Je craignais un peu d'avoir du mal à m'y retrouver car je gardais le souvenir d'un univers complexe et d'une histoire riche en personnages et en péripéties. Azaël Jhélil a eu l'excellente idée, en plus du résumé du tome précédent judicieusement placé au début du livre, de donner l'occasion à Oriana, Dame de Trogine et Princesse de la Marche, de résumer les évènements antérieurs lors de ses retrouvailles avec son aïeule, la Matriarche. Mes souvenirs de lectures sont alors tous remontés à ma mémoire sans trop de difficultés, preuve du talent de l'auteur pour créer un monde et des personnages et pour captiver ses lecteurs.
Rassurée, j'ai poursuivi sans retenue le pacte de lecture amorcé il y a plus d'un an et demi.

Quel plaisir de retrouver ces personnages, certains insolites, d'autres hauts en couleur qui forment une conjuration hétéroclite issue des différents peuples du Levant : Meldaïn L'Ombre, la dame Oriana de la Marche de Manatie, Elperrïn le myrmidon, le Fléau de Feen, Yarhem-Rhoor le rrënkïn, Baar-Hal-kryne l'ogre, Serpent de Kune le sanchaï… le Vindicateur oeuvre toujours dans l'ombre, servi par ses démons.
La princesse Oriana n'est décidément pas mon personnage préféré ! Trop humaine, sans doute. Oserais-je avouer encore ici mon petit faible pour le rrënkïn, cet homme félin, homme-bête ou fée velue, qui tient autant du grand chat que du farfadet, maître de la Sylve…
Les australiens rencontrés ajoutent à ce foisonnement de créatures : métamorphes, monstres mystérieux, peuplades diverses et variées, gnome magicien, démons…
Ce n'est pas toujours facile à suivre car tantôt les protagonistes sont désignés par leur nom, tantôt par leur race ou encore par leur fonction. Merci à l'auteur qui a prévu de glisser en fin de volume, entre autres, un lexique et une liste des personnages principaux, précisant quelques détails sur chacun d'eux…

De plus, Azaël Jhélil crée, encore une fois une véritable poésie toponymique pour ces terres australes et froides où se situe la pyramide de glace. Si les noms sont souvent difficiles à prononcer, avec une abondance de ^, de ¨, ou encore de ø, ils ont toujours un grand pouvoir évocateur.
J'ai craint un instant que les allusions et jeux de mots dont j'avais gardé le souvenir ne soient plus là, mais, heureusement, j'ai fini par en repérer quelques-unes. Les notes de bas de page sont toujours aussi savoureuses et sachez que, même si certaines paraissent superfétatoires, il serait vraiment dommage de se priver de leur lecture... L'univers référentiel est immense et chaque lecteur devrait y trouver son bonheur… Quant aux correspondances subtiles entre certaines péripéties et notre monde actuel, j'espère que, si vous lisez cette série, vous les décoderez, vous aussi, avec grand plaisir…

La route vers la pyramide de glace est longue, très longue ; et, une fois parvenue à destination, les membres de la conjuration ont encore beaucoup à faire… Azaël Jhélil s'est efforcé de rompre la longueur du récit par des ruptures narrative comme, par exemple, une petite scénette théâtrale ou encore la chanson récurrente des secondes heures de Tanglemhor.
Le périple austral de la conjuration est semé d'embûches et de mauvaises rencontres. L'auteur ménage ses effets de suspense, fait monter la tension et la fait rebaisser parfois de façon surprenante, n'allant pas toujours au bout de ses effets d'annonces, surprenant ainsi ses lecteurs en déjouant les dangers de manière détournée (par exemple dans les Mille Grottes…). Mais la conjuration trouve aussi de l'aide après de personnages bienveillants ; Azaël Jhélil se lance souvent dans de longues descriptions de moeurs ou de rituels.
L'un des personnages revient douloureusement sur les lieux d'un amour ancien dont il va devoir enfin faire le deuil pour aller de l'avant. J'ai bien aimé la portée métaphorique de « l'effacement », sorte de grosse dépression.
Naturellement, les structures matriarcales de nombreuses peuplades m'ont intéressée au plus haut point.
Les amateurs du genre apprécieront les longues scènes de combat, les descriptions des armes et des cuirasses, les postures des combattants dont les races, les attributs, les spécialités se déclinent à l'envi.

J'ai bien compris que la pyramide au milieu du lac perdu dans le jardin de l'hiver ne serait qu'une étape ; cependant, aux trois-quarts du livre, il m'a peut-être manqué une forme de transition quand la conjuration quitte le jardin de l'hiver et que la narration passe brutalement à autre chose… Cependant, je reconnais que cette brisure dans le rythme évite toute sensation de monotonie et partage à bon escient la focalisation principale. Les dernières péripéties font admirablement le lien avec le tome deux, L'Odyssée du Liokûmkän. le dénouement annonce et promet une suite captivante ; Azaël Jhélil maintient un bon niveau de suspense et cela fonctionne.
En fin de volume, des annexes nous en apprennent un peu plus sur les civilisations australes, leur histoire, leur géographie et leur mythologie. Azaël Jhélil revisite les grands textes fondateurs, s'inspire d'un vaste univers référentiel, littéraire, cinématographique, et joue au créateur de mondes ; je pense, encore une fois, que chaque lecteur s'y retrouvera plus ou moins selon ses propres références… C'est tout simplement beau, visuel, très élaboré… Je suis admirative devant le travail de création et de construction de ce bel ensemble.

J'avoue avoir fait de ce livre une lecture au long cours sur un peu plus d'une quinzaine de jours, la meilleure façon pour moi de me l'approprier et d'en profiter pleinement.
La série monte en puissance et en qualité.
Un univers que je vous invite à découvrir. Pour ma part, j'embarque pour le tome quatre dans la foulée !

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Ambiance plus feutrée, plus secrète, pour ce troisième tome des chroniques des secondes heures de Tanglemhor. A nouveau l'auteur emmène ses lecteurs vers d'autres univers originaux, pleins de vie et si bien décrits qu'on les visualise sans peine. le monde glacé de l'Australie s'ouvre sous ses mots, dévoilant la menace d'un pharaon maudit qui n'en finit pas de semer l'effroi du fond de son tombeau, établissant un lien intéressant entre Histoire, légendes et fiction. Les trois étroitement mêlées réveillent chez le lecteur des émotions particulière, pour ma part, l'hôte maudit du lac me projette vers les pyramides égyptiennes, aux tombeaux de la Vallée des Rois aux plafonds semés d'étoiles, aux pyramides aztèques du Soleil et de la Lune, au site maya de Palenque, mais aussi vers les terribles énigmes des momies d'enfants incas sacrifiés au flanc des montagnes.
Parallèlement à ces découvertes, sur des terres déjà empruntées lors des précédentes aventures de la Conjuration, la résistance humaine s'organise avec ses alliances et trahisons, une confrérie mystérieuse s'attaque à l'infâme Krûl, bien qu'apparaissant ici au faîte de sa puissance. Bel appel d'air qui relance les possibles…Si le monstre est coriace, l'imaginaire de l'auteur en remontre à plus d'un nécromancien, lithomancien, aéromancien, hydromancien, oniromancien…
La quête continue, Vit ma hal ! et vite la suite, en franchissant « la Tour sans entrée ».
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le dragon n'avait pas trouvé le repos en mourant devant sa porte. Sa détermination avait été si forte qu'il hantait toujours la pyramide dans l'attente d'emmener avec lui son ennemi dans la tombe. Il l'appelait, le harcelait, le terrorisait depuis quinze siècles, sans relâche, sans pitié... L'acharnement de Ssiawwyr avait été tel que Hatsourbahotep avait dû se résoudre à se séparer de l'Œuf de Tanglemhor dont l'envahissante aura perturbait l'équilibre de l'enceinte thaumaturgique suscitée par ses glyphes de protection.
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Du sang ! Du sang chaud et parfumé ! Un être de chair était entré dans la grotte ! Rien qu’à son odeur, on devinait qu’il venait du « dehors ». Une victime facile, sans doute perdue dans le labyrinthe, attirée par la chaleur et la mousse tendre. Dressée sur ses pattes de derrière, elle semblait cependant hésiter, ne dépassant guère le seuil. Elle inspectait soigneusement les lieux avant de s’y aventurer. Quel genre était-ce ? Prédateur au caractère vigilant ? Proie aux instincts prudents ? Elle ne dégageait aucune phéromone effarouchée. Elle ne devait donc pas savoir qu’elle était observée.
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Rassurés, Elperïn et Meldaïn retournèrent au passage dérobé. Le liûdëndé approcha sa lumière, découvrant un escalier qui s’enfonçait dans les ténèbres.

– Nous n’aurons peut-être pas à déblayer tous les gravats de la pyramide, après tout ? constata le myrmidon d’un ton neutre.

– On dirait, acquiesça le voleur.

– Vivement tout à l’heure !

– Oui ! Le pharaon maudit n’a qu’à bien se tenir.

– Oh, je ne pensais pas à ça. J’ai seulement hâte de voir Oriana reprendre votre petit jeu du « à quoi te servirais-je ? ».

– Euh… Elle n’est peut-être pas obligée de le savoir ?

– Elle le saura, tu peux me faire confiance. Je ne vais pas certainement pas rater ce coup-là !

– Ecoute Elperïn. Tu sais qu’Ivan a recommandé de me ménager et…

– Ouais ouais ouais… Il n’a jamais interdit de rire à tes dépends et je compte bien m’en payer une bonne tranche ! fit son vieux complice en lui claquant la main dans le dos.

Pas plus sérieux, le sanchaï souleva l’endormie et donna le signal du retour au campement.

– Allez, les gars ! supplia pathétiquement le voleur. Soyez sympa, quoi !

L’ombre eut beau faire; ses camarades ne voulurent rien entendre. Au contraire, ils s’empressèrent de tout raconter aux trois autres, qui s’étaient réveillés dans l’intervalle. Le myrmidon fit promettre à tout le monde – et particulièrement à Mharnör – de ne rien dire à leur compagne avant le déjeuner. Il ne voulait surtout pas manquer l’événement !

De fait, la scène fut à la hauteur de ses espérances. (…)
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-Vous me rappelez un peu ce cristal vivant qui a attiré mon attention en arrivant.
-Et pour cause ! Je suis lithomancien, madame, et pas le pire -ceci dit sans me vanter- je ne suis plus tout à fait de votre monde mais du règne minéral. Ceci est l’apparence la plus « charnelle » que je puisse prendre pour faire le beau en société.
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L'archer funeste qui s'était introduit dans Gangyyrn se drapa dans sa cape noire et disparut au détour d'une ruelle. Il tirerait les leçons de cet échec pour mieux préparer la prochaine Flèche mhûrnite.
La mort était sacrée.
Le Vindicateur ne pouvait impunément la souiller.
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