C'est un tout petit roman. Petit oui mais un condensé poétique sur l'intolérance et ce qui se cache derrière.
Le narrateur est un enfant noir, ses parents sont blancs. Bien-sûr il y a une adoption là-dessous. Au départ, les parents sont les plus heureux du monde, ils klaxonnent en revenant au petit village avec lui dans les bras. Au départ, les villageois sont ravis aussi... puis le petit
noir grandit, il devient "
Noir grand" et le regard des autres change, seuls ses parents restent aussi enthousiastes.
Le
Noir grand a pourtant grandit là, dans ce village, il a pris les expressions, le patois, les manières de vivre. Il s'est adapté mais intégré... non. La sympathie pour un poupon a laissé la place à un racisme confus, puéril puis acerbe.
L'enfant s'isole, se terre, se recroqueville dans le noir, ne veut plus suivre l'école, ne veut plus du soutien de ses parents.
L'enfant va reprendre pied, grâce à la gentillesse, la nature et le mouvement, la diversité de la vie.
Le racisme primaire pris à la source se fait méconnaissance, se délie un peu par les réflexions sur l'adoption, sur les trames de vie, de couple, de parentalité et devient un tableau plein de tâches de couleurs odorantes.
Ce livre parle d'adoption, un peu, de racisme, beaucoup. Mais il parle surtout de cette attente d'un enfant, de ce rapport entre le parent et l'enfant. le sien marqué de notre amour, le leur marqué de nos angoisses.
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