On a super-marché sur la lune

Septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février. Au hasard des moments volés au train-train de l'existence, Rosa écrit son journal. La collégienne extériorise en les écrivant les milliers de choses qui bouillonnent en elle.

Les entrées de son journal sont courtes (parfois très) et disparates : scènes du quotidien, poèmes, réflexions, ressentis bruts, coups de gueule, déclarations d'amour. Ces impressions qui fusent un peu dans tous les sens forment une sorte de kaléidoscope assez déstabilisant. Les personnages sont nombreux à graviter autour de la protagoniste. Leurs apparitions sont trop fugaces pour nous laisser le temps de nous attacher et leurs dialogues sont minimalistes, à la limite de la caricature. le fil conducteur ne se révèle qu'à petites touches : il faut s'accrocher, se laisser porter par le texte pour voir où il nous mène.

Mais il y a un rythme, un flow dans les mots de Rosa, une poétique de l'adolescence. Une fougue pour dire le mal-être et les révoltes, la famille qui devient trop étroite, les rêves, les fulgurances, l'intensité des émotions avec force points d'exclamation. Sous nos yeux, Rosa se cherche et se trouve. C'est chaotique, parfois douloureux, joli aussi. Et finalement, la forme éclatée de ce roman est à l'image de la manière dont on grandit.

Un roman pétri de fantaisie, de sensibilité et de poésie, en lice pour le Prix Vendredi.
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J'ai reçu ce roman jeunesse en service presse, envoyé par les éditions "La joie de lire" et je les en remercie.
Rosa est en troisième. Elle tient un journal de septembre à janvier dans lequel elle parle de sa vie, évoque ses peurs et ses doutes, ses envies, de sa famille, de son attirance pour son amie Lila. C'est une adolescente qui écrit des poèmes et des chansons. Elle va monter un groupe de musique avec 3 copains et se produire à la fête du collège.
Je l'ai lu rapidement car il est court. Ce journal m'a rappelé ceux que j'ai tenus quand j'étais ado.
Il plaira sans doute à des jeunes qui retrouveront leurs problèmes. J'ai ri parfois mais je me suis aussi un peu ennuyée à d'autres moments car je ne me suis pas attachée à Rosa, qui partage plus des petits gestes du quotidien que ses émotions ou ressentis.
J'ai aimé écrire un journal mais je ne trouve pas passionnant de lire un journal en entier écrit par un autre.
Le titre est un joli jeu de mot, mais sans rapport avec le journal.
Bref, mon avis est mitigé.

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J'ai été assez déçue par ce roman en vers libres, dont on m'avait dit énormément de bien.

J'ai trouvé le style assez décousu, et il y avait un manque flagrant de ponctuation (rendez-nous les virgules s'il vous plaît !).

Les personnages sont assez peu attachants, à l'exception du personnage principal, qui est assez sympa à suivre. Les personnages secondaires, quant à eux, sont légèrement insignifiants, à tel point que quand quelqu'un a été touché par un drame, j'ai dû relire le début du roman pour retrouver qui c'était.

Je pensais sortir de cette lecture bouleversée, mais j'ai surtout été déboussolée, et je ne sais pas quoi en penser. Je crois pouvoir assurer que ce n'est pas un roman dont je garderai un souvenir immuable !

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Voici un livre jeunesse qui est réellement étonnant, bourré d'humour, d'épisodes cocasses qui rappelleront bien des situations à tous les ados et à leurs parents, mêlant récits, poèmes et chansons,… un petit ovni de la littérature jeunesse.

Rosa est en troisième, elle nous raconte dans son journal, mois après mois, sa vie adolescente, ses amis, sa famille, ses conflits intérieurs, ses passions, la musique, ses amours, ses attirances (pour une fille ? pour un garçon ?) tout son petit monde.

Ce roman présente une première partie très rythmée où le sourire a été constamment au rendez-vous pour moi, et une seconde partie plus en retenu, plus tendre. J'ai un peu regretté ce changement de ton mais pourquoi pas, cela correspond aussi à une évolution du personnage.

J'ai réellement aimé cet ouvrage, alors pourquoi cette note en demi-teinte me direz-vous?

Et bien parce que au milieu du roman survient un évènement des plus tragiques : le suicide d'une des amies de Rosa, suite à une peine de coeur. Et ce drame est décrit en quelques pages puis n'est plus évoqué du tout, comme si c'était un évènement presque banal dans la vie d'une jeune adolescente. Cela me gêne particulièrement, d'autant plus que le lectorat visé est celui des adolescents. Soit on parle de ce sujet dramatique et on le traite complétement soit il ne faut pas en parler. Mais le banaliser est selon moi un drame en lui-même. C'est pourquoi, bien que ce roman ait de nombreuses qualités, je ne le mettrai pas entre les mains de mes deux filles adolescentes… dommage.

Je remercie les Editions La Joie de Lire pour l'envoi de ce roman.

Rosa, jeune adolescente, nous livre son journal intime, ses amis, ses amours, sa famille et ses poèmes et chansons. 
Ce n'est pas la construction d'un journal intime habituel, c'est plus décousu. Rosa pose des idées, des scènes de vie, puis passe à autre chose, le tout entrecoupé de poèmes chansons. Ces réflexions tournent beaucoup autour de l'acceptation de soi, découvrir son style. Cela reflète très bien la période de l'adolescence. Il y a des scènes assez banales, d'autres plus graves mais sans qu'on s'y attarde. 
Je préfère une narration plus classique  plus développée, mais je pense que pour des jeunes lecteurs, qui ne veulent pas d'un roman trop dense, c'est un format qui conviendra. 

Dans « on a supermarché sur la lune » c'est Rosa qui nous conte ses mésaventures d'adolescence, ses joies et ses peines mais aussi ses craintes, ses doutes et son impression d'être si différente, d'être en dehors du moule, de ne coller a aucun genre.

Je ne pensais vraiment pas que j'allais accrocher à ce roman. La présentation, comme un journal intime, est assez déroutante au début, mais les chapitres sont extrêmement courts, tels des moments de la vie couchés rapidement sur le papier. L'image est un peu brouillon, un peu bâclée mais je trouve qu'elle s'apprête très bien au cerveau d'une adolescente un peu perdue dans ses baskets.

La plupart des scènes présentées sont banales et décrivent ce que Rosa a pu vivre et ressentir. Certaines ont tout de même su me serrer la gorge, aussi bien par les propos que par certaines difficultés que Rosa peut rencontrer dans sa vie de tous les jours, dans son sentiment d'être seule et un peu abandonnée même si elle réussit à s'intégrer à un groupe d'amis.

En tout cas, c'était une bonne découverte sur un style à l'opposé de mes habitudes et j'ai été ravie d'accompagner Rosa durant ses quelques instants de vie.

Un roman plutôt sympathique qui prend la forme d'un journal intime.

Une écriture très poétique, avec une forme plus expérimentale, ça change, et c'est agréable.

Néanmoins, on a tout de même les inconvénients de ce type de récits : une succession de petits événements de la vie quotidienne, pas forcément tous passionnants, des réflexions qui peuvent être intéressantes, mais n'amènent pas forcément de réponses, pour finalement un manque de récit global et approfondi.

Et si j'ai beaucoup apprécié la première partie de ce livre, on part ensuite dans une romance un peu trop convenue et facile, assez peu crédible qui devient même un peu niaise, ça m'a totalement refroidie, dommage.