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EAN : 9791035300227
328 pages
La Geste (01/03/2018)
2.75/5   4 notes
Résumé :
C’est juste ces mots-là qu’elle lui a dits. Ou à peu près :

« Tu as le blues de la soixantaine et la déprime des seniors qui vont devoir assumer de n’être plus rien. Tu as vécu pour ton job mais il ne te le rend pas. Il ne te doit rien quand toi tu lui dois tout. Tu es bon pour les antidépresseurs, les anxiolytiques et les hypnotiques pour border tes nuits. Ça fait pas de cadeau les désillusions. C’est comme les femmes quand elles se sentent un... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
CLN, comme dirait Ferré ! C'est La Nuit ; une nuit noire et interminable ; une nuit pleine de mauvais rêves qui veut tout garder pour elle. Ceux qui s'y débattent n'ont pas beaucoup de chances d'en réchapper. C'est le cas du flic Varlaud, vieil ours solitaire qui n'a pas su saisir la chance qui s'offrait à lui ; c'est le cas de ces enfants perdus persuadés que le monde leur appartient parce qu'ils ont un flingue entre les mains… Ou de cet autre, bien décidé à tout casser avant de quitter la scène ; ou encore de Bob, truand à l'ancienne, véritable relique du passé, qui monologue jusqu'au terminus. Tout ce petit monde brinquebale cahin-caha vers son destin, et abandonne en cheminant quelques rêves de plus.
Clopes au bec, de bonnes rasades de Label 5, des vieux standards de rock'n roll usés jusqu'à la trame, les nuits froides et poisseuses, les petits matins blafards où le corps gémit de douleur, la boue qui colle aux chaussures… Un livre d'ambiance, un livre d'atmosphère, où Audiard se montre parfois, du moins le Audiard du crépuscule, de la toute fin, de « Garde à vue », ou de « Mortelle randonnée »… Un livre ténébreux, d'une noirceur sidérale, d'une tristesse insondable, un livre qui raconte les défaites et accompagne les vaincus dans la brume…
Un grand merci rauque à force d'avoir trop fumé, tremblotant à force d'avoir trop bu, un grand merci plein de désillusions à Babélio et aux éditions « legestenoir » pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de Masse Critique.




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"N'oublie pas de nous dire adieu" est un polar noir. L'ambiance y est, en effet, sombre voire déprimante mais réaliste diront certains.
Le commissaire Varlaud est à trois mois de la retraite et le bilan qu'il dresse de sa vie, l'analyse qu'il nous livre de la société sont très pessimistes.
C'est dans ce contexte qu'il doit résoudre une dernière affaire qui l'emmène dans les milieux bourgeois où faire du profit est la règle d'or. Appelé dans la gentilhommière du Haut-Malabre, endroit qui empeste l'argent dissimulé, Varlaud se voie confier l'enquête sur les crimes qui ont eu lieu lors d'une partie fine. La violence, les meurtres ... ne s'arrêtent pas là et l'équipe du commissaire patauge.
Au fil de l'histoire, le lecteur est plongé dans des thèmes qui tiennent à coeur à l'écrivain : la nuit, le vin et le rock-en-roll. L'auteur sait choisir ses mots et par ses descriptions le lecteur ressent et visualise ce qu'il veut transmettre. le vocabulaire y est parfois cru mais colle avec l'ambiance et la personnalité de certains personnages. est, cependant, décevante et on reste un peu sur sa faim quand on tourne la dernière page. de plus, le passage d'un chapitre à l'autre est parfois déroutant. Il faut lire quelques lignes avant de pouvoir resituer l'histoire. Bref, un polar qui permet de passer le temps mais qui ne marquera probablement pas les esprits.
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"N'oublie pas de nous dire Adieu" est un roman policier bien trop noir pour moi.
J'ai eu du mal des le début à rentrer dans l'histoire mais aussi à comprendre qui parlait dans chaque chapitre.
Il m'aura fallu du temps pour finir le livre qui je suis sûre peu plaire !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On fabrique la société qu'on mérite. C'est pas celle dont Varlaud avait rêvé. Mais les rêves, c'est affaire de jeunesse. Après, on gère. On fait avec. On fait ce qu'on peut. On démissionne. Petit à petit. Au fil de l'eau. Du temps qui passe.
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