AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 246 notes
5
8 avis
4
20 avis
3
11 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'été des charognes de Simon Johannin, décortique la décomposition de l'enfance dans une campagne rude et cruelle.

« J'ai grandi à La Fourrière, c'est le nom du bout de goudron qui finit en patte d'oie pleine de boue dans la forêt et meurt un peu plus loin après les premiers arbres. La Fourrière, c'est nulle part.
Le père il s'est mis là parce qu'il dit qu'au moins, à part ceux qui ont quelque chose à faire ici personne ne l'emmerde en passant sous ses fenêtres.
Il y a trois maisons, la mienne, celle de Jonas et sa famille et celle de la grosse conne qui a écrasé mon chat, celle à qui il était le chien qu'on a défoncé avec les pierres et qui vient que de temps en temps pour faire ses patates et pour faire chier. »

Ce qui frappe en premier lieu, c'est la violence brute qui s'exprime sur les animaux. Rien ne nous est épargné des miasmes et de la puanteur des corps en putréfaction. Pour cette famille d'éleveurs, pour qui l'élevage intensif et aseptisé n'est pas encore passé par là, il n'y a rien de plus naturel. La violence est quotidienne, et elle ne se contente pas d'être animale. Les coups tombent facilement : pas de temps pour la négociation, sauf si elle est commerciale, car il faut bien vivre de ses bêtes.
Les gamins doivent filer droit. Leur liberté, ils la trouveront dans les champs à jouer avec des cadavres, ou en collectionnant les plus beaux os qu'ils trouveront, peu importe les corps dont ils proviennent...

L'ambiance âpre de désolation est prégnante à travers les odeurs immondes, et les excréments. On se lave quand on peut, dans la rivière ou dans la ferme s'il reste de l'eau après avoir abreuver les animaux. On se rassure en humiliant ceux qui sont différents : les « gueux », ou les musulmans dont on se moque en jouant à « l'Arabe », beaucoup moins quand il s'agit de leur vendre des moutons.
Les gamins grandissent et mettent du Scorpion pour masquer les odeurs pestilentielles. Ils prennent le car scolaire qui les emmènera chez les grands, mais qui pue autant que l'équarrisseur quand il passe devant les usines de la région.
Dans ses « localités en fin de vie », dont ils en sont les « bouseux », on abat, dépèce et plume, « imprégnés de cette odeur de charogne » et au son du bruit des viscères qui tombent et du « cri que fait le sang quand il coule ». Heureusement il y a des moments de convivialité et de solidarité, même si les enfants finissent souvent par raccompagner leurs parent soûls comme des « bêtes molles dans du formol » en conduisant eux-mêmes les voitures sur les chemins vicinaux.

Un récit âpre et rude, presque infesté d'une atmosphère vénéneuse, qui ne peut qu'être conseillé à un public averti. Pourtant, c'est une écriture lumineuse qui éclaire sa lecture d'une poésie noire mais jubilatoire. le narrateur voit son enfance partir en fumée dans les effluves pestilentielles d'un monde en décomposition entre « les bêtes, les champs, et les cuites » et part se réchauffer au soleil de l'amour :
« Sont sortis partout de nous de l'énergie et des liquides, et sa mâchoire dictait la pulsation. Je suis tombé du bord du monde dans son odeur d'envoûtement, je suis allé et venu dans le noeud sous sa peau, j'ai pris le jus sur sa langue et avalé l'eau dans sa bouche, courbé le mouvement de sa nuque sur un rythme qui nous venait de ce qu'il y a derrière le désir.
Elle m'a traversé comme une cascade de lumière. »

L'occasion de découvrir la prose poétique de ce jeune auteur Simon Johannin, dans son premier roman, qui, s'il n'invente rien dans le genre du roman noir, le magnifie d’un style unique et poétique. Aussi hallucinée que lucide, son écriture prendra encore de l'ampleur avec Nino dans la nuit, co-écrit avec sa femme Capucine. Une plume acérée dans une encre vibrante à découvrir assurément.
Commenter  J’apprécie          13617
La Fourrière. C'est ici que je vis. Un hameau au bout d'une route qui finit en patte d'oie. Au moins ici, on est tranquille. C'est pour ça que le père s'est installé ici. Juste trois maisons : la mienne, celle de mon ami, Jonas, et de la grosse conne. Celle-là même qui a écrasé mon chat. du coup, pour se venger avec Jonas, on lui a buté son chien. À coups de pierre jusqu'à ce qu'il crève. de toute façon, des chiens, il y en a au moins une douzaine au hameau. Agressifs, en plus. Une vraie meute qui gueule sans arrêt. Une fois à la maison, il y avait mon père dans le jardin, en train de cuire des côtes de porc. le barbecue, l'été, c'est tous les jours. Pour éviter qu'il y ait trop de mouches dans la maison. L'été ne faisait que commencer et on allait bientôt plus pouvoir se baigner dans le ruisseau à cause des brebis que les chiens du hameau, rien qu'en gueulant, avaient tuées...

À l'instar de la couverture, Simon Johannin nous livre un roman profondément sombre, cruel et fangeux. À La Fourrière, le pays de nulle part, les gamins, livrés à eux-mêmes, collectionnent les os trouvés au cimetière, jouent au jeu de l'Arabe, squattent chez la seule voisine qui a la télé, tuent les agneaux, martyrisent les animaux ou ramènent leurs parents bourrés pour conduire. L'on est plongé dans une atmosphère glauque, violente, brumeuse et misérable. L'on a les pieds dans les merdes de chien ou la boue. L'on pourrait presque sentir ces odeurs de charognes bourdonnantes ou ces fumées noires des usines de croquettes pour chiens. Ce roman est divisé en deux parties bien distinctes : la première narre avec âpreté et rudesse l'enfance du narrateur au milieu des charognes ; la seconde évoque l'adolescence. L'écriture est à la fois poétique, dure et râpeuse. Un premier roman saisissant, sauvage et brut.
Commenter  J’apprécie          822
Un livre voulu noir, comme un profond ravin.
Ils se tiennent à son bord, sans savoir.
Un gouffre à chiens; rempli de carcasses de métal ou de calcium.
N'oubliez pas qu'ils sont avant tout charognards.
La morale n'est qu'une poudre d'os, envolée sans avoir existé.
On pourrait juger, c'est leur premier, mais tout vient rapidement se troubler, comme une nausée imposée.

L'ombre de mon vieil ami Petit Mat imprimée sur le creux du Vernoubre, où les truites ne viennent plus; il savait les attraper en les caressant, la main sous les ouïes, souriant timidement de ses dents pourries. Une jeunesse passée dans l'ombre de cette Montagne Noire, ventée et sans sommet. Des semaines poisseuses à attendre leurs fins, une photocopie dans la poche, l'InfoLine de la free-party comme futur enviable. On y allait, camion baladé vers les étoiles… mais lui n'en est jamais vraiment reparti.

Simon est plus jeune. On l'a peut-être aperçu, sous une capuche, derrière une cigarette ou un feu; plus tard, sûrement, parmi ces artistes qui veulent en apprendre, au creuset de la Cambre, moi qui pestait, partant embaucher dans cette usine à eurocrates, servant à leur ivresse convenue, muni de mon sourire tarifé, en équipe avec celles et ceux qui n'avaient pas réussi, malgré leurs talents, rétifs à ces photographies dignes de magazines; moins beaux, sûrement; que la jalousie rend encore plus répugnants.

Elle et Lui écrivent ensemble. Ils sont très beaux. Ils ont raison d'être suspects, on ne peut pas faire autrement. Les excès leur sont pardonnés, trop faciles à détester; tous ces vêtements, soignés ou imposés; cet éditeur, cérébral et branché; le reste pour être imaginé.

Ecris, jeunesse !, même si tu est incomprise. Les autres ont tout oublié.
Ce livre n'est pas « trop littéraire ». Les autres vous tireront vers le bas, vers une romance inacceptable qu'on ne peut qu'accepter, forcée de se montrer sans dénigrer. Donne-leur ce qu'ils attendent, choqués avant tout par cette souffrance animale . Inconsciente d'être seule.

Allusives, car faites de sentiments contradictoires, ces phrases se prêtent au jeu de la critique, sauvant ce qu'il reste de ces pages saturées d'immondices, de ce chien qui se contente des charognes qu'on lui laisse; voulant grandir, avide de ces quelques instants d'éternité, où le bonheur prend les couleurs d'un buvard de LSD.

Reflux coagulés de nos jeunesses cristallisés, la violence comme seule différence, son absence comme meilleure chance. La bienveillance située dans ces poulets courant toujours sans leurs têtes; poisseuse de sang, de plumes et de poils; grouillante de vies et de morts. Innocence perdue dans le regard des autres.

Lecture ultra-contrastée, ambivalence de la méfiance, sordidité excessive ? Doit-on vraiment tout contextualiser ? Ce couple de regards à la mode responsable de cette déification de papier glacé ?
Alors qu'on ne devrait que leur souhaiter l'amour et la réussite… Tous les autres, errant, les yeux vagues, âmes-chienne perdues le long d'un canal ou d'une voie ferrée, ce passage de la fin de l'été à jamais disparu.
Commenter  J’apprécie          597
L'été qui se finit…avec l'évocation d'un fléau qui hante décidément des jeunes écrivains.
Sur fond du thème de l'enfance, dans leur premier roman, avec sans doute les émotions qui marquent au fer rouge, et qui les inspire…
Comme dans ce premier roman, publié en 2017, écrit par Simon Johannin, alors âgé de 23 ans, un fléau qui couve et va accompagner le passage d'une enfance rurale dans un hameau au bout d'une route, vers l'âge adulte ; qui prend corps avec le narrateur et sa bande de copains, turbulente, et plutôt désoeuvrée.
J'ai voulu relire ce journal intime - du début de ce siècle mais…- qui démarre dans « ce village de nulle part » du Sud-Ouest. Dans une atmosphère de violence.
Le quotidien à la ferme. Les animaux. Leurs jeux sauvages. Pas de règles. La vie dehors. Des enfants qui mûrissent, libres d'une certaine façon… Cet espace de liberté, l'auteur semble l'avoir puisé dans les souvenirs de sa propre enfance.
Une réalité crue : la misère ambiante et la précarité, avec l'alcool qui embrume le cerveau, l'âpreté et la rudesse des relations parents-enfants; la trivialité de la vie.
La crasse. Les odeurs de putréfaction.
Cela peut faire penser à la vie des rednecks du sud-américain dans « le Seigneur de porcheries ». On y tue le cochon aussi. On se bat, on rend les coups et on essaie d'éviter ceux des parents.
Des passages avec un peu de lumière, avec un peu de grâce. Système D pour s'en sortir.
L'enfance se dissout. Après la campagne, la ville. Les années collège sans Nike avec ses confrontations. Les filles. La drogue. L'ennui. Arrivent les grosses bêtises. La ville où tout se délite. Les angoisses de l'avenir. le délire avec les obsessions. La déchéance.
Des scènes brutales, servies par un style direct, rude où les phrases sont courtes et où les mots se bousculent. le parler d'un enfant sans fil directeur. Les touches d'humour s'effacent. Des changements de rythme qui déroutent. Vers des rêves hallucinés.
Cela prend à la gorge. On en ressort avec des sentiments contradictoires. Des interrogations sur le sens donné par l'auteur que je n'ai toujours pas résolues.
Commenter  J’apprécie          360
Le Nature writing français bien trash
*
Un roman noir violent et cru.
Voilà les 2 adjectifs qui me viennent immédiatement à l'esprit à l'évocation de cette lecture.
Ce livre, de format court, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je le conseillerais plutôt à des lecteurs aguerris aux scènes dérangeantes. Ce n'est pas un polar , pas de crime à l'horizon, pas (trop) de sang mais alors de la chair il y en a à profusion!
Même moi qui ai l'habitude de "trifouiller" dans les viscères, de ramasser le vomi et autres liquides organiques (infirmière en digestif, ça ne s'explique pas:), j'ai eu besoin de quelques moments d'accommodation à ces phrases trop/très suggestives.
Le style est poétique (malgré le sujet), tout en finesse et sensibilité. L'auteur ne mâche pas ses mots. Il les expose sur le papier sans filtres, sans ornements.
Attention aussi aux lecteurs sensibles à la cause des animaux car dès la première page, vous appellerez la SPA ! Ici , les charognes sont reines, cela déborde de partout. Et pourtant, il y a du respect envers ceux-ci (c'est subtil).
Et les enfants? Elevés comme des animaux domestiques, toujours en quête de jeux sauvages, nourris à la viande, fessés au moindre regard de travers.
La première partie évoque surtout les premières années du jeune garçon. Ses parties de jeux avec ses voisins (ils collectionnent tous types d'ossements même humains !), la débrouille dans cette cambrousse remplie de crasse mais aussi élevé à l'amour "je t'aime moi non plus" de ses parents. Puis l'adolescence à la ville où tout se délite.
*
Un récit que j'ai dévoré presque comme le gamin qui mastique et engloutit son bout de méchoui. Oui, c'est une pépite qui fracasse sec. Du lourd qui t'en met plein les mirettes et te donne la nausée. Les bêtes, la crasse, l'alcool mais aussi l'amour. C'est brutal et beau à la fois.
Puissant et évocateur (je l'ai déjà souligné mais j'insiste!)
Et puis l'édition Allia l'a proposé dans un bel écrin noir. What else?
Un auteur à suivre donc....

* Lu dans le cadre du challenge #theblacknovember
Commenter  J’apprécie          361
Passé le premier réflexe de " Ah oui, quand même" concernant le ton et le vocabulaire employés, j'ai été emportée par la tornade. Car ce roman est une véritable tornade, tant dans l'écriture que dans le déroulement de la vie du narrateur et des habitants, jeunes et moins jeunes qui vivent dans des conditions qui n'ont pas grand chose d'Humain.
Le talent de Simon Johannin, c'est de nous permettre d'être en empathie avec ses personnages, sa plume traite la violence avec poésie et nous donne à voir la recherche de tendresse et d'espoir sous les traits les plus miséreux.
Difficile, cependant, de me dégager sereinement de situations qui m'ont ramenée à quelques années professionnelles dans des milieux "fragiles".
Commenter  J’apprécie          90
Dès la première page, le ton est donné. Vision cruelle d'enfants lapidant le chien de "cette grosse conne de voisine" jusqu'à la mort de ce dernier.
C'est un récit fort, décrivant la Fourrière, lieu isolé situé dans la campagne, France profonde miséreuse et rurale quelque part dans le Tarn. L'impression que les faits se dérouleraient au début du siècle dernier, l'image de cette France décadente , de ce lieu où des enfants côtoient les cadavres d'animaux, collectionnent les os des animaux et des hommes et jouent à se pousser dans les charognes a encore augmenté le malaise que j'ai ressenti lors de ma lecture
Le ton est dur, âpre, voire même brutal, cruel. De ces enfants qui ramènent leurs parents ivres en voiture, ou se prennent des torgnoles à tour de bras, point de rancœurs. Ils paraissent heureux de leur vie misérable même si l'entrée au collège est difficile pour eux car bien sûr, point de baskets à la mode, point de beaux vêtements mais des pantalons crottés, des maillots tâchés et malodorants. La douloureuse descente aux enfers du narrateur dans la seconde partie du roman aura sans doute un lien avec cette enfance malmenée, où ces enfants ont dû se comporter en presque adultes. Pas étonnant alors, qu'adolescents, ils succombent aux affres artificiels de l'alcool et des drogues faciles. Pour oublier ?? Ou pour se créer une vie rêvée ?
J'ai lu ce roman en apnée, pas seulement à cause des charognes mais parce que j'ai ressenti la douleur de ces enfants, leur solitude aussi et même si je les ai trouvé cruels, je n'ai pu m'empêcher de plaindre leur condition. Et comme vous pouvez l'imaginez, Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Fresque sociale bien noire, tel un coup de poing, qui nous fait suivre la jeunesse d'un garçon issus d'un univers plus que précaire à tous les niveaux.
Tout manque ou est manqué: l'hygiène, l'éducation, les parents, l'empathie, la réflexion, l'amour, l'argent, la joie, les perspectives...
J'ai trouvé ce roman intéressant car, en dehors de son côté glauque et sombre, il développe une certaine poésie qui tout en restant poisseuse montre qu'un petit rien peut quand même briller dans cette noirceur.
La question du déterminisme social est également à l'avant plan. Que peut-on faire en étant issus d'un tel milieu? Peut-on (s') en sortir? ... A lire mais à réserver à un public averti pour la noirceur et la cruauté de certains passages.
Commenter  J’apprécie          51
Si le titre ne donnait pas tellement d'indication sur l'histoire. le début du livre est sans appel. On commence par une séance de lapidation d'un chien par deux adolescents dont un qui est le narrateur. Puis très vite, on passe à une séance de repas en famille avec un fromage rempli d'asticots vivants. Les mouches sont fortement présentes dans la maison et pondent partout. Sans oublier une fabuleuse scène dans une grange avec des animaux morts qui pourrissent car l'équarrisseur ne peut pas passer tout de suite.

Vous l'aurez compris, l'univers du primo-écrivain Simon Johannin nous plonge les deux pieds dans la bouse au coeur de la précarité rurale. Un texte brut, vif, violent, cruel, âpre à la poursuivre d'un personnage qui se noie dans sa propre noirceur et son propre chaos. Ce chien qui meurt dès les premières pages ne quittera jamais cet adolescent qui part vers un ailleurs qu'il espère différent. D'ailleurs, la transition entre les deux parties est assez net avec une différence dans la quantité pour le traitement. J'ai été étonnée de la disparité entre la période de l'enfance et sa sortie vers l'adulte. Mais pourtant je n'ai pas pu lâcher ce roman avant d'arriver à la fin. Ce jeune homme de 23 ans a manifestement un grand talent. Il n'y a aucun doute. Je vais continuer de le découvrir lorsqu'il reprendra la plume pour un autre roman. 

L'automne arrive à grand pas. Vous en avez marre de ce soleil qui cogne, alors prenez le chemin vers l'"Eté des charognes". Un roman français qui n'a strictement rien a envier aux romans noirs américains. 
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          50
Un récit de violence
La violence crue, banale, prégnante, viscérale, joyeuse…
Cette violence qui se transforme en langage
On n'emploie plus les mots ni les accolades mais ses poings pour s'exprimer, pour interagir avec l'autre 👊
Qu'il soit un de nos proches ou un étranger
La pauvreté qui grandit jour après jour, génération après génération
~
Le présent façonne notre futur
Mais ce futur est bien trop éloigné, trop incertain
Tout comme le passé
Bien trop ancré en nous pour qu'on puisse s'envoler… loin… de tout…
~
« L'été des charognes » n'est pas une lecture festive, optimiste mais, contre toute attente, la lumière rejaillit de ce livre une fois la dernière page lue
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (558) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}