Indéniablement : c'est brillamment et magnifiquement écrit.
Cependant, je me suis senti très loin de l'intrigue et du héros.
Ses pérégrinations mélancoliques et les réflexions de l'auteur sur l'état du monde ont beau être poétiques et implacables, je suis resté au bord de tout (et j'en suis le premier insatisfait car, vraiment, la plume n'est rien d'autre que splendide).
Commenter  J’apprécie         50
Le jeune auteur dont on vient de jouer au théâtre du Bois de l'Aune la pièce "L'Été des Charognes", adaptée de son livre éponyme, publie "Ici commence un amour", son nouveau roman incandescent.
Lire la critique sur le site : LaProvence
L’auteur, dans les pas de son personnage, traîne son spleen dans les rues de Paris ou Marseille et voit dans la petite comédie usée autour de la littérature une pathétique foire aux vanités.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
De son écriture éblouissante, Simon Johannin nous entraîne dans l'errance d'un personnage qui est son double.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Un jeune écrivain en quête de sens à Marseille, métamorphosé par une femme en quête de vérité : un somptueux roman au style furieux et onirique.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Bien qu’étant vivant, les jeux et l’alcool restaient pour lui les accessoires indispensables d’une vraie carrière dans la littérature, au moins autant que les livres eux-mêmes, ainsi que quelques bons costumes, une paire de santiags, noire, faut-il le préciser, et le goût du risque au volant.
J'ai perdu Gloria comme on perd un diamant, avec le regret de l'unique et du précieux. Avec la leçon qu'on ne vit pas que de richesse aussi, qu'il faudra toujours plus d'eau que de talismans pour survivre. J'ai aimé Gloria.
Simon Johannin vient présenter son livre "Ici commence un amour", qui parle de l'amour, du vide laissé par ce dernier mais aussi de l'amour de soi. Dans le roman, Théo, le personnage principal, se lamente d'un amour qui se termine avec une jeune femme nommée Gloria. L'occasion pour lui d'envisager l'amour via un autre paradigme. Il se regarde, non plus à travers l'autre, mais à travers son propre regard, d'ordinaire très critique sur les choses qui l'entourent. Une manière pour lui de se questionner avec sincérité sur son évolution et sa place.
Pour Simon Johannin, le processus d'écriture a une dimension sensorielle. Il voit ça comme quelque chose de "charnel, presque sexuel". C'est une expérience de liberté dans laquelle il n'essaie pas uniquement de décrire, mais aussi de faire ressentir une expérience, un moment à travers des mots.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous :
https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
+ Lire la suite