AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 383 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis mitigé.....
1) tout est réunit pour que je passe un bon moment de lecture en apparence ...un shérif un cow boys, un indien, le wyoming, les usa bon Philadelphia....
une blessée, un meurtre, une enquête....

2) et pourtant je ne suis pas comme une ouf je trouve l'histoire banale, même déjà lu, ok ils sont tous sympas, mais l'histoire est lente je ne trouve pas vraiment angument j'ai même hâte de le finir...
quand même pour découvrir le dénouement ...

en clair mon premier de l'auteur plutôt déçue...en général que j'aime ou pas j'en lis toujours un 2ème pour être sur mais je me rends compte que c'est le 3ème de l'auteur donc j'écouterai vos conseils je ne peux pas mieux faire ...

bonne nuit!
Commenter  J’apprécie          120
J'ouvre mon premier roman de Craig Johnson, pressé de faire connaissance avec le shérif Walt Longmire. Direction l'Etat le moins peuplé des Etats-Unis d'Amérique : le Wyoming. Je me fais une joie de découvrir la nature et les espaces sauvage de l'Ouest, les forêts profondes, les Grandes Plaines et les contreforts des Rocheuses. Puis je comprends à la lecture des trente premières pages que le roman va se dérouler dans la ville de Philadelphie qui compte trois fois plus d'habitants que le Wyoming, dans un espace beaucoup plus réduit. Bon, le début est plaisant, je suis déjà monté dans la Thunderbird avec les personnages de "l'Indien blanc", alors en route pour la ville de l'amour fraternel !

Longmire part à Philadelphie pour accompagner son ami Henry Standing Bear qui va monter une exposition de photos amérindiennes dans un musée de la ville. Il s'y rend également pour rendre visite à sa fille, Cady, qui exerce la profession d'avocate. Cette dernière compte lui présenter son petit ami, Devon Conliffe, avocat lui aussi. Malheureusement, le soir de son arrivée, Cady, victime d'une agression, est plongée dans le coma. Longmire est désemparé. Il cherche à comprendre ce qui a poussé sa fille à se rendre dans cet endroit isolé à la tombée de la nuit. Quant au petit ami, ses premières déclarations sont remplies de mensonges. le lendemain, le jeune homme est jeté du haut d'un pont... La présentation tombe à plat...

Longmire va mener une enquête très animée en partenariat avec la police locale. Il est aidé par son double cheyenne, Henry, armé de sa sagesse et de sa magie indienne. Il bénéficie aussi du soutien de la famille de son adjointe, les Moretti, présents en nombre au sein des forces de police de Philadelphie, mais aussi dans la restauration et l'art lyrique. Face à eux, des trafiquants de drogue ultra-violents, des juristes véreux (oui je sais, je frôle la tautologie) et un indien blanc.Il va pouvoir méditer la citation placée par l'auteur au début du roman : "Philadelphie, la ville où la gentillesse ne reste jamais impunie…" (qui est aussi le titre original du livre).

Dans ce roman, l'auteur n'a oublié aucun des ingrédients d'un standard du roman policier : des échanges de coups de feu :"la détonation émise par le canon du gros calibre 10 résonna comme un hurlement aigu qui me donna l'impression qu'une scie sauteuse me tailladait le cerveau", de la castagne "il me décocha un direct fulgurant et m'éclata le nez", des scènes *caliente*(couchez les enfants) "je ressentais la fureur d'un appétit passionnel qui me donnait l'impression qu'elle pouvait m'avaler tout entier", des courses-poursuites... "je vis l'Escalade griller le stop, virer à droite sur les chapeaux de roues et poursuivre sa route à toute allure."... Mais il y a autre chose qui m'ont persuadé de lire d'autres romans de la série : de nombreux traits d'humour, des personnages charismatiques et attachants et une utilisation pertinente de la culture indienne.

A noter :Craig Johnson envoie de nombreux clins d'oeil à ses lecteurs français.
Commenter  J’apprécie          121
Ce roman débute par une image extrêmement cinématographique, à savoir ce périple de trois jours à bord d' un cabriolet Ford Thunderbird de 1959 piloté par un indien aux longs cheveux de jais flanqué d' un cow-boy coiffé d' un Stetson.Objectif: la grande ville de Philadelphie dans laquelle le premier doit présider des vernissages sur l' art amérindien et le second rendre visite à sa fille avocate. A l 'arrivée, l' ambiance détente se termine brutalement à l' annonce d' une terrible nouvelle......Action, dérision, suspense sont au rendez-vous de ce troisième opus des enquêtes du shérif Walt Longmire assisté de son vieil ami Standing Bear dit "La Nation Cheyenne".
Commenter  J’apprécie          100
Walt Longmire, j'aime bien, c'était plutôt sympa d'aller creuser avec lui dans le camp des morts, de les rencontrer - lui et la Nation Cheyenne - dans Little Bird, par contre ce tome me laisse un peu sur ma faim. Y'a pas vraiment de raison, mais c'est un ensemble de plusieurs petits trucs.

Déjà, ce qui m'a manqué en premier lieu (et c'est le cas de le dire), c'est le Wyoming. Oui, oui, je sais, il a le droit de bouger aussi ce pauvre Walt, mais je n'y peux rien, je suis comme ça : une vieille maniaque réactionnaire, chaque chose à sa place et les vaches sont bien gardées. Donc là, Walt et Henry Standing Bear se la jouent non pas comme Beckham mais façon “Un indien dans la ville” à Philadelphie. Ok, pourquoi pas.
Ben parce que ! Trop de ville et pas assez d'indiens ni de nature pour moi. On a bien un indien blanc perdu là au milieu des rues, drôle de personnage assez intéressant d'ailleurs mais pas assez développé à mon goût.
Oui, c'est un deuxième petit truc qui me chiffonne, on s'occupe un peu beaucoup de Cady, la fille de Walt dans le coma suite à une agression (d'accord c'est moche mais bon) et pas assez de l'enquête elle même. Par moment c'est même un peu embrouillé, comme si l'auteur avait perdu le fil ou voulait un peu étoffer (artificiellement) son histoire.

Mais bon, je ne lui en tiendrai pas rigueur, et je lirai évidemment les autres volumes de la série (après avoir respecté un petit temps de pause comme toujours). Je compte bien retrouver par la suite davantage de magie et de poésie indiennes.
Et puis il faut relativiser, il y a tout de même des points positifs - ça se laisse lire et j'ai toujours autant envie de boire un verre avec la Nation Cheyenne - donc tout n'est pas perdu.
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
Commenter  J’apprécie          90
Lorsque la fille du shérif d'Absaroka (Wyoming) fréquente qui il ne faut pas et se retrouve dans le coma à l'hôpital ; lorsque le shérif se retrouve mêlé aux agissements d'une bande de trafiquants de drogue ; lorsqu'un mystérieux indien blanc (c'est à dire un blanc converti à la culture amérindienne) le surveille de très près... al Capone nous avait déjà prouvé que l'être humain déploie plus de génie à s'enrichir en contournant lois et règlements qu'à gagner honnêtement sa vie, mais là j'ai été époustouflée par les rouages du système... Bien sûr le prix à payer est la mort violente. Ici, pas de Winchester, mais -entre autres- un Ithaca Mag Roadblocker pour faire moderne ; par ailleurs, je connaissais les poupées gigognes mais pas les morts gigognes : " Cady était à l'hôpital de l'université de Pennsylvanie, dans le coma, après avoir été poussée sur un escalier au Franklin Institute par Devon Conliffe.
Devon Conliffe était mort après être tombé du pont Benjamin Franklin.
Osggod était mort d'une balle dans la tâte tirée par Shankar DuVall.
Shankar DuVall était mort, abattu par Gowder après avoir essayé de me tuer derrière un bus Greyhound." Impressionnant tout de même.
Moins fascinée que par "le camp des morts", j'ai tout de même beaucoup apprécié ce nouveau livre de Craig Johnson qui mêle habilement culture américaine et traditions amérindiennes. Ecriture incisive, action rapide, enquête qui progresse à un rythme soutenu, tout contribue à faire de ce livre un bon moment de lecture sans problèmes. Un léger bémol : j'ai été franchement agacée par la manie qu'a Longmire de dire "ouaip" à tout bout de champ. Un shérif n'est pas forcément un cow-boy et n'est pas Lucky Luke qui veut.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai retrouvé pour la troisième fois le Wyoming, et le fameux sheriff du comté d'Absaroka, Walter Longmire. Enfin, pas pour très longtemps en ce qui concerne le Wyoming, car notre sheriff profite de ce que son ami Henry Standing Bear part présenter une exposition de peintures à Philadelphie pour l'accompagner. Il pourra ainsi voir sa fille Cady, et être présenté à son petit ami, avocat lui aussi, et à sa famille. Cette partie du programme n'enchante guère Walter, pour qui l'impression que le jeune homme n'est pas assez bien pour sa fille, est très forte. Après quelques milliers de kilomètres au rythme tranquille de la voiture d'Henry, ils débarquent à Philadelphie, pour apprendre très rapidement que Cady est à l'hôpital, après une chute ou une agression. Au chevet de sa fille comateuse, Walter ne peut s'empêcher de commencer à réfléchir et à mener l'enquête. Il sera aidé par les membres de la famille de Vic, son adjointe d'Absaroka : ses frères policiers, sa mère. Un mystérieux indien lui laisse aussi des messages pour le pousser et l'aiguiller dans ses recherches.
Hors de son cadre habituel, notre cher Walter est toujours aussi attachant, faisant preuve d'une sensibilité et d'un charme qui lui valent des sympathies féminines, et pas seulement celles de ses lectrices… (qui ne me contrediront pas sur ce point, en tout cas) L'enquête, malgré les nombreux personnages nouveaux, se tient bien de bout en bout et est relancée par une foule de rebondissements. Il est amusant de voir le regard des habitants de Philly sur Henry Standing Bear, indien remarquable s'il en est, et sur le « cow-boy » qui l'accompagne, et aussi de voir comment tous deux s'accommodent de cette enquête urbaine, où il ne faut pas trop marcher sur les pieds des flics locaux. Finalement, même si les tenants et aboutissants de ces violences en série sont bien différents de ceux des affaires du Wyoming, on y retrouve un peu la même montée en puissance, pour finir sur une poursuite hors du commun, mais pas sous une tempête de neige, cette fois ! Ne croyez pas que je vais vous en dire plus, mais vous incite à vous précipiter sur ce troisième ouvrage si vous avez lu les deux premiers. C'est un plaisir qui ne se refuse pas !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
L'ndien blanc est déjà le troisième opus avec le tandem Walt Longmire (le sixième Shérif d'Absaroka) et Henry Standing Bear, deux vrais amis, deux remparts de droiture et de haute qualité humaine qui luttent au milieu d'une médiocrité humaine.

Cette fois le cadre de l'action est urbain, c'est la ville de Philadelphie où Henry doit donner une conférence autour de sa collection de photos mennonites (mouvement chrétien anabaptiste évangélique); c'est une belle occasion pour Walt Longmire de visiter sa fille Cady, avocate exerçant à Philadelphie, grande urbe, largement décrite.

A noter l'humour constant entre les deux potes Walt et Henry ou les réflexions drolatiques du Shérif.

Mais la belle et talentueuse Cady, fille unique de Walt ne fréquente pas que des gens recommandables; elle sera l'objet d'une agression avec traumatisme crânien et coma.

Dans ces conditions le Shérif Longmire decide de rester en ville afin d'aider la police à trouver les malfrats qui fréquentait Cady par ricochet.

La trame de l'histoire est assez tirée par les cheveux, mais ne manque pas du tout de rebondissements. Ce qui change est le cadre de l'action et la forte opposition qui existe entre un Wyoming bucolique et une grande ville pourrie par la drogue et le lucre comme Philadelphie. Au milieu de gens interlopes, ressortent les caractères bien trempés de Walt et de Henry, ainsi que la forte imprégnation d'Henry pour les rites de sa race.

Ce tome sert aussi à introduire de nouveaux personnages hauts en couleur comme cette famille Moretti dont le père et les enfants sont tous des policiers y compris l'adjointe de Longmire, Victoria Moretti alias Vic, native de Philadelphie, surnommée La Terreur par sa famille.

Le Shérif Walter Longmire est toujours beau mec, toujours très convoité par les femmes, et même si dans cet épisode il sera sérieusement amoché, il ne manquera pas de conquêtes féminines avec quelques tentatives de séduction par la raison ou la force…

L'indien blanc est un personnage étrange, un sang mêlé qui s'érigera en protecteur de Longmire lorsqu'il se décidera à enterrer son passé de chimiste de la drogue. A noter au passage que la ville de Philadelphie serait détentrice de la plus grande quantité de statues indiennes.

Un tome qui m'a moins plu que les autres tomes lus de l'auteur, probablement en raison du changement de décor.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          50
Craig Johnson est un malin : en rendant ses lectrices raides dingues de l'impénétrable et colossal indien Henry Standing Bear, et ses lecteurs éperdus de désir pour l'adjointe du Shérif Vic Moretti, dite « La terreur » -parce qu'elle n'a pas sa langue dans sa poche-, il s'est assuré de leur fidélité !*
Moi-même n'échappant pas à la règle, inutile de préciser qu'il n'a pas fallu me prier pour que je lise son dernier roman, pas dès sa sortie mais presque...

En sus des deux séduisants personnages précités, nous retrouvons bien sûr aussi, dans « L'Indien blanc », le shérif Walt Longmire, toujours dûment botté et chapeauté, et toujours aussi attachant.

Il est à la veille de se rendre à Philadelphie, pour y accompagner son ami Henry, dans le cadre d'une exposition organisée par ce dernier sur sa collection de photographies mennonites.
Il a l'intention d'en profiter pour rendre visite à sa fille Cady, qui exerce dans la capitale de la Pennsylvanie comme avocate, et qui doit lui présenter son dernier petit ami en date.
Seulement, nos compères sont à peine arrivés sur place que la situation tourne au cauchemar : Cady se retrouve dans le coma à la suite d'une agression dans laquelle le petit ami semble impliqué. Peu après, ce dernier est assassiné...

Craig Johnson quitte les grands espaces du Wyoming pour nous emmener en milieu urbain. Comme s'il se mettait à l'unisson de la frénésie citadine, il livre au lecteur une intrigue qui m'a paru plus nerveuse que dans les deux précédents opus. "L'indien blanc" est un récit efficace, sans temps mort, pendant lequel on ne s'ennuie pas une seconde. L'intrigue n'est pas spécialement originale, mais ce qui fait une fois encore l'intérêt de ce roman, à l'instar des précédents volets, c'est cette galerie de personnages que l'auteur nous a rendu si familière, et que l'on retrouve avec un réel plaisir.

J'ai néanmoins un petit regret à l'issue de cette lecture : j'aurai aimé que Craig Johnson s'attarde davantage sur certains aspects du contexte de son histoire, notamment celui relatif à ces indiens blancs, sur lesquels j'attendais d'en apprendre davantage...

Cela ne m'a pas empêché de passer un très bon moment, et cela ne m'empêchera pas de me jeter sur la suite des aventures de Walt Longmire !

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai eu moins d'intérêt et de plaisir à la lecture de ce 3ième livre de la série Longmire.
Nous quittons le comté d'Absaroka pour la ville de Philadelphie ce qui change beaucoup les repères et le rythme de vie du shérif. Il y est aussi trop question à mon goût de sa fille, qui s'est fait attaquée et est dans le coma. Heureusement, il y a toujours la présence d'Henry Standingbear qui nous ramène dans l'univers mystérieux des cheyennes sinon la grande ville m'a semblé tout happé ce que j'aime de l'univers Longmire.
Commenter  J’apprécie          31
Walt et l'Ours nous emmènent visiter Philadelphie avec eux. Sous fond de trafic de drogues et de mort violente, Craig Johnson chamboule un peu ses lecteurs. Nous sommes bien loin des grandes plaines du Wyoming et de la communauté que l'on aime tant.
C'est tout de même une bonne enquête qui m'a tenu captive une grande partie du roman, j'avoue que sur la fin j'ai été moins intéressé, ça tournait un peu en rond et je trouve que le Shérif et Standing Bear sont quand même mieux dans leur "milieu naturel".
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (718) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}