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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'aime pas descendre une oeuvre, mais à l'évidence soit l'auteur a voulu faire souffrir le lecteur, soit je passe complètement à côté d'un chef d'oeuvre (c'est possible !). Peut-être faut-il se poser et rester sur chaque phrase une bonne heure, je ne dispose pas de ce temps-là - ce sera mon mea culpa. Pour le reste, sans doute notre auteur a-t-il voulu concurrencer Proust, non pas sur le génie, mais sur le nombre de virgules (il doit battre tous les records) et des phrases qui n'en finissent pas, et qui ont pour seule qualité l'ennui qu'elles provoquent. Une étoile, c'est pour le travail accompli et peut-être les analyses qu'en feront les élèves de faculté de Lettres.
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Après un incipit percutant sur la naissance du Christ revisitée par l'auteur, on s'attendait à un livre mordant de bout en bout. Il n'en est rien, et très vite, malgré les métaphores qui s'enchainent, l'histoire platement racontée servie par de longues descriptions non homogènes nous ennuie.

Vincent Jolit écrit avec rage l'histoire d'une famille d'émigrés italiens venus du Piémont dans la France du sud au siècle dernier, en passant par les Alpes, de sa difficile intégration, du sentiment de devoir sans cesse prouver sa légitimité, même après 4 générations. de nos jours, le dernier descendant nous relate son histoire, il décroche le 1er prix de l'école de l'art, comme une consécration, une revanche contre le monde entier. Mais il restera le rital, issu de paysans piémontais. Enfant, il dessine la boucherie où travaille son père, puis adolescent, il dessine la jeune fille qu'il aime et finira par épouser. Après la guerre, malgré son talent artistique, l'homme devient à son tour ouvrier salinier, comme le fut son arrière-grand-père en arrivant en France. Il finit par atteindre un certain succès régional en tant que peintre. Sa femme devient son sujet unique, jusqu'à ce qu'ils aillent dans les Alpes, où les paysages de montagnes lui sont source d'inspiration. Après la mort de sa femme, le peintre vivra seul en ermite, sans descendance, la lignée s'éteint.
L'absence de prénom et de nom m'a dérangé, j'ai trouvé ainsi très impersonnels les personnages appelés par l'auteur : l'arrière-grand-père, le père, le fils, l'enfant, l'adolescent, l'homme, le peintre. Seule la femme aimée par le narrateur reçoit un prénom, mais non significatif : Aimée. Alors j'ai eu du mal à m'accrocher, à entrer dans cette histoire qui n'en est pas vraiment une, finalement. Pas de chapitre, et les liens entre les paragraphes sont minces voire inexistants.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas particulièrement aimé ce roman que je ne recommanderai pas.
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