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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
S'accepter, le plus difficile des défis, surtout quand on porte un handicap visible. A travers cette courte réflexion l'auteur s'appuie sur de nombreuses citations pour parvenir à nous faire sentir la difficulté de la tâche, il passe en revue tout ce qui peut nuire au détachement de soi au lacher prise, fustige un temps les passions qui auraient tendance à nous enfermer, s'ingénie à chercher la joie, non plus le bonheur, mais juste la joie pour parvenir à faire de chaque jour un moment léger dans lequel il oubliera ses névroses, ses fascinations...Un seul reproche, on parvient vite à tourner en rond malgré l'érudition de l'auteur...Le philosophe nu, c'est avant tout l'homme nu, l'âme nue. S'accepter, ce n'est que se connaitre, et c'est déjà un exploit!
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Alexandre Jollien, né handicapé, vit en se battant avec ses démons : le regard de l'autre qui le renvoit à sa malformation et le désir obsessionnel d'être un bel homme "normal".

Malgré sa passion pour la philosophie dont il a fait son métier, une vie de famille épanouie entre une femme aimante et deux charmants bambins, la blessure demeure, celle d'être différent.

Ce livre, qui est un peu le journal de ce combat qu'il mène contre lui-même, nous raconte l'histoire d'un homme, et à travers elle, celle de tous les hommes confrontés à des passions destructrices, à la jalousie, à l'insatisfaction.

Et trouvant dans la sagesse des philosophes, la méditation zazen, les sources d'une acceptation de soi permettant une empathie réelle envers autrui, il s'affranchit au cours des pages de ses obscessions négatives pour trouver détachement, sérénité et joie.

Une belle leçon de vie, une mise à nu, qui, même si elle demeure une aventure personnelle, nous touche par sa profonde humanité.
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Ce livre d'un philosophe que j'aime beaucoup démontre la grandeur et les limites de ce genre particulier qu'est le journal intime, calqué sur la vie quotidienne de celui qui l'écrit : de très belles choses, des réflexions pertinentes, un style simple qui nous parle et nous atteint dans notre propre vie en quête de bonheur et de joie, mais aussi beaucoup de redites et de longueurs, et une familiarité un peu factice avec le lecteur. Bref, arrivée aux deux tiers du livre je renonce à le finir, mais je lirai avec plaisir d'autres livres de Jollien, notamment son éloge de la faiblesse. Un grand merci à lui pour sa démonstration de courage et de volonté de vivre face à cette adversité qu'est le handicap.
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Entre envie et colère, deux des péchés capitaux, Alexandre Jollien essaie de trouver la bonne pratique pour s'accepter tel qu'il est. Au jour le jour il nous fait part de ses réflexions, de ses frustrations, de ses efforts et de ses capitulations face au chemin semé d'embûches qui s'ouvre devant lui.
Sa prose l'aide sans doute à relativiser les ennuis et à se concentrer sur ses exercices de "zazen" (posture de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen) qui lui sont bénéfiques.
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Je suis hermétique à la philosophie. A peine quelques vagues réminiscences douloureuses des cours de terminale. Mais ça ne m'a pas empêchée d'énormément apprécier ce "Philosophe nu". Alexandre Jollien est né handicapé de naissance, et il porte une immense colère en lui qu'il tente de juguler tantôt par la méditation et la pratique du zazen, tantôt en tenant un journal de ses passions. Un sentiment d'injustice – même s'il s'en défend - nourri par les incidents du quotidien (des gamines moqueuses dans un bus, un tutoiement autorisé par son handicap). Il décide de rédiger un traité des passions, un traité de SES passions.
Certes la philosophie sous sa plume devient accessible, lisible, nourrie par des anecdotes de la vie, la vraie ; l'auteur refuse de se laisser aigrir par cette envie folle d'être un autre, cette jalousie qu'il reconnait avoir envers les garçons "normaux", et essaye de capter les petits bonheurs et être simplement "présent", aspirant au "détachement".
S'il n'est pas arrivé à me convertir à la philosophie, j'ai trouvé cette quête personnelle, cette aspiration au détachement et à l'abandon (à être un philosophe "nu") vraiment touchantes.
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Alexandre Jollien, assez lourdement hadicapé, donne de nombreuses conférences dans lesquelles il prône la sagesse, l'acceptation de soi. Or dit-il, il ne s'accepte pas tant que cela et a l'impression d'être un imposteur. Faire appel à la philosophie, à la raison est loin d'être toujours efficace face aux passions humaines (la jalousie en particulier mais aussi la colère, convoitise, tristesse) qui vous dévorent. Ce journal lui permet de prendre du recul, de ne pas se laisser dominer par ses affects, d'essayer de profiter de l'instant présent, de ne pas chercher le Bonheur, jamais atteint car trop idéal et surtout d'être détaché.
Points positifs : la sincérité (se met à nu), l'analyse, la réflexion, l'humour, l'autodérision. Points négatifs : beaucoup de répétitions et donc des longueurs, un côté manuel de développement personnel qui est un peu agaçant.
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