Alexandre Jollien ne m'est pas indifférent, plus, il m'intéresse. Je l'ai souvent écouté et entendu avec ses deux amis Christophe André et
Matthieu Ricard. Mes yeux n'avaient, par contre, jamais rencontré son écriture.
A travers son cheminement de pensées,
Alexandre Jollien nous propose de s'abandonner. J'apprends que l'abandon est en définitive une action ! S'abandonner ce n'est donc pas se résigner mais plutôt trouver ce que l'on peut faire pour aller mieux. L'accès au bonheur passe donc par l'abandon, par se laisser-être.
Il y a beaucoup dans ce petit traité et à la lecture de celui-ci, je retiens que la comparaison et les désirs (importés de la pub, de la société) sont des freins au bonheur alors que la méditation et le don de soi conduisent au bonheur.
Tout philosophe qu'il est,
Alexandre Jollien avoue que la philosophie n'est pas une solution car elle rationalise le réel alors que le zen permet d'être là, sans jugement et de vivre pleinement l'instant présent.
Cette lecture fut passionnante, enrichissante, bienveillante. Il ne me reste plus qu'à l'appliquer et vivre ma vie au lieu de vouloir la réussir. Vaste programme ! Et pourtant, il est tellement plus doux et léger de penser ainsi. Merci monsieur
Jollien.