Douce, douce vengeance

Avis mitigé en fin de lecture tellement ce roman est aussi alambiqué que les personnages qu'il fait s'agiter sous nos yeux dans un patchwork de caractères, cultures et civilisations. C'est comique dans l'ensemble, parfois déjanté et toujours plein d'esprit (suédois). L'auteur nous livre un regard acéré mais plein d'humour et de tendresse sur la nature humaine. Et puis il y a l'oeuvre d'Irma Stern (axe central autour duquel tourne toute l'histoire) véritable contrepoids aux facéties du récit. Original et sympathique mais je n'en ferais pas mon ordinaire :-)

Et pourtant j'étais motivée. Mais contre toute attente, je n'ai pas été séduite par ce roman.
J'ai trouvé l'idée de départ très prometteuse : une société de vengeances sur mesure, décidément, je ne me risquerais pas à embêter M. Hamelin.
Mais mon enthousiasme est retombé assez vite, sans doute parce que je m'attendais à un enchaînements de petites scénettes mesquines des vengeances de chaque client. Au lieu de cela, on ne suit presque que de la vengeance du jeune Kevin et de sa compagne Jenny, tous deux aux prises du sinistre Victor Alderhei, marchand d'art mais surtout fieffé usurpateur de son état. Et l'intrigue est tellement tarabiscotée que je me suis perdue en route...
Au regard des autres critiques, je suis sans doute passée à côté de quelque chose, d'autant plus que c'est le premier roman que je lis de cet auteur. Qui sait, je rententerais peut-être l'expérience !

C'est en lisant Douce, Douce Vengeance que j'ai découvert Jonas Jonasson, lequel semble avoir un lectorat partagé entre les inconditionnels et ceux qui restent imperméable à son humour.
En ce qui me concerne, l'humour de l'auteur, qui joue allégrement avec l'absurde m'a séduit. Je me serai bien passé en revanche de ses allusions politiques, très correctes et peu originales, qui viennent mettre un sérieux de pacotille dans un récit qui n'en avait pas besoin et ne s'y prête guère.
Avis mitigé donc pour se roman - un peu longuet aussi, mais je relirai cet auteur pour le bonheur de sourire et de savourer un peu de détente.

Jonas Jonasson brille par un style inimitable pour mettre en scène des héros loufoques qui cumulent les aventures improbables et en profite au passage pour distiller quelques pensées plus profondes ...
Même recette dans ce dernier roman que dans ses précédents ouvrages, tous couronnés de succès, mais à mon sens la sauce prend de moins en moins.... et les coïncidences sont de plus en plus tirées par les cheveux !
Un publicitaire inventif lance le concept de la vengeance sous contrat et se charge ,moyennant finances, de permettre à ses clients d'assouvir leurs haines .
Un galeriste sans scrupules plume une pauvre orpheline et tente de se débarrasser d'un fils illégitime qu'il trouve fort encombrant.
Un guerrier masaÏ qui exerce une médecine ancestrale, se trouve soudain pourvu d'un garçon qui lui tombe littéralement du ciel et remplace avantageusement le vilain dans son rôle de papa .
Tout ce petit monde finit par se retrouver et le méchant galeriste qui a grandement nui à son fils et à l'orpheline (qui tombent amoureux l'un de l'autre) va devoir faire face à une vengeance douce, douce ...
Quel meilleur moyen de le faire bisquer que de déposer dans sa cave de faux tableaux en répandant la rumeur qu'il cherche à gruger un acquéreur potentiel ?
Le hic c'est finalement que les tableaux sont bien authentiques et valent une véritable fortune puisqu'ils sont l'oeuvre de la talentueuse Irma Sterne peintre méconnue de son vivant mais ayant accédé post mortem à la célébrité.
De la savane africaine à la glaciale Suède, le courageux guerrier masaï a bien du mal à trouver sa place et les situations cocasses se succèdent... Les gentils voudraient bien récupérer les tableaux ...le méchant bien entendu ne veut pas les restituer...
La police fait preuve d'un flegme particulier pour ne pas dire autre chose (Henning Mankel doit se retourner dans sa tombe !).
Ce conte de fées pour adultes manque quand même un peu du peps qui faisait le charme des aventures du "vieux" et de "l'analphabète". La veine serait-elle en train de se tarir ?
Certes la lecture est distrayante et on ne risque pas de se prendre la tête mais malgré quelques sourires, je n'ai à aucun moment ressenti l'élan jubilatoire qui avait accompagné ma lecture des précédents ouvrages de l'auteur.

Vous l'aurez compris, vous serez plongés dans une histoire de vengeance. Mais pas n'importe laquelle, une histoire de vengeance digne de l'auteur : totalement loufoque, extravagante et déraisonnable.

Malheureusement, cette fois la magie n'a pas opéré. J'ai eu besoin de 140 pages pour rentrer dans l'histoire. Une fois dans le récit, je flotte un peu. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages et à rire de l'absurdité de certaines situations. le rocambolesque n'arrive pas à m'atteindre alors que je n'en suis pas à mon coup d'essai avec l'auteur.

Je pense que tout est une question de moment. Je n'étais pas dans le bon mood pour ce roman. Malgré tout, il s'agit d'un roman assez fluide, avec des chapitres courts où les pages se tournent assez vite. Il s'agit simplement d'un rendez-vous manqué pour moi.

Je vous conseille de vous faire votre propre opinion sur cette lecture.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre, j'ai même été à deux doigts d'abandonner au bout d'une centaine de pages, mais comme j'avais bien aimé un autre roman du même auteur (" L'analphabète qui savait compter"), j'ai persévéré et je n'en suis pas mécontent, car certains passages m'ont fait rire, d'autre sourire, et au final, la lecture fut plutôt agréable, facilitée par les chapitres courts et le style assez vif. Mais le comique de répétition est parfois un peu trop lourd.
Bref, un livre plaisant, distrayant, bien pour une lecture sur la plage à l'ombre d'un parasol, mais qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs je pense.

Ce livre se pose en amont du meurtre, quand l'envie de vengeance prend de plus en plus de place au point de devenir nécessité.
La Douce Douce Vengeance de J.Jonasson est plein d'humour et d' une écriture agréable et légère. On s'attache à la discrète Jenny passionnée de peinture moderne, on decouvre avec Kevin les guerriers massai, on suit l'exentrique entrepreneur Hugo. La rencontre peu probable des trois autour d'une douce envie de vengeance est rocambolesque.
Il est dommage que le début du livre s'articule autour de declinaisons généalogiques ayant pour vocation d'introduire les personnages mais créant de la confusion en égarant le lecteur. Il faut donc se laisser porter vers la suite du récit sans chercher à mémoriser tous les noms.
Ce livre propose un moment agréable et dépaysant qui nous permet aussi de découvrir ou redécouvrir la peintre Irma Stern.
Un sens des valeurs revisité avec humour nous confrontant avec nos propres désirs inavoués. Qui n'a pas joué au jeu d'imaginer des façons légales de se venger? Un livre qui ferait un bon senario de base pour toute l'équipe du realisateur Philippe Lacheau.

Une fois le livre refermé depuis quelques jours, on ne sait plus par quelle suite de péripéties rocambolesques les destins d'un jeune couple, d'un guerrier massaï, d'un marchand d'art rapace, d'un détective qui se relance en entrepreneur de vengeance, d'un policier suédois à la veille de la retraite et de la peintre Irma Stern se retrouvent mêlés mais cela fonctionne. Lecture distrayante, pleine d'humour et sans prise de tête et qui aura eu le mérite de me faire découvrir Irma Stern.

J'avais beaucoup aimé le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire à sa sortie, j'avais pas mal rigolé, mais je n'avais plus rien lu de l'auteur. À la recherche d'un livre léger, facile et rigolo, je pensais avoir trouvé avec celui-ci, et en effet c'est plus ou moins le cas. J'ai passé un bon moment de détente avec lui, cependant il n'est pas à la hauteur du Vieux... , l'histoire est tirée par les cheveux et très prévisible, c'est légèrement ennuyeux, mais ça se lit assez bien.
La prochaine fois que je lirai un livre de Jonasson sera au bord de la piscine cet été.

Très emballée par "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" du même auteur et par le résumé de ce livre-ci, je my suis plongée avec amusement.

Malheureusement j'ai assez vite déchanté car si certains massages m'ont fait sourire, je n'ai pas accroché plus que ça. A mon sens, je n'ai pas trouvé le contenu du livre très fidèle au résumé, et j'ai parfois eu l'impression de lire une histoire parallèle à celle à laquelle je m'étais attendue.

Pas si mal, mais dommage.