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Caroline Berg (Traducteur)
EAN : 9782258099906
448 pages
Presses de la Cité (18/10/2012)
  Existe en édition audio
3.66/5   8772 notes
Résumé :
Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en panto... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1181) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 8772 notes
Petit coup de blues en ce début d'année ?? Arrêtez donc le Prozuc et posez vos pas dans ceux du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Non remboursé par la Sécu mais sacrément efficace.

L'invraisemblance, dans un roman, peut parfois faire bondir ou au moins agacer. Ce livre là n'est qu'une seule et phénoménale invraisemblance mais, paradoxalement, on s'y laisse prendre et on en redemande.

Dans une sorte de double road trip façon Forest Gump à la sauce Paasilina (tout ça a déjà été dit, je sais), Allan Karlsson (le vieux, c'est lui) traverse la planète et les époques. Il y croise anonymes, dictateurs et chefs d'états internationaux avec un opportunisme candide et jubilatoire. On savoure ces aventures passées, présentes et toujours déjantées, avec une allégresse permanente, le sourire aux lèvres et le gloussement compulsif.

Un roman original et franchement réjouissant.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un livre intelligemment drôle et drôlement intelligent.
A tel point qu'on en sort presque triste de devoir quitter cet incroyable papy au bout de ces 500 pages.
Loufoque, subtil, une histoire tellement énorme qu'on plonge les deux pieds dedans et on en ressort avec la banane.
Parce que Jonasson n'a pas juste proposé une simple farce autour d'un centenaire qui disparait de sa maison de retraite. Non non, cette histoire rocambolesque navigue entre un road movie déjanté et une fresque à la Forrest Gump (version surdoué et je-m'en-foutiste).
L'ami Jonas a une imagination et un humour tellement débordants qu'on passe de surprises en surprises quant à la vie de cet homme devenu centenaire et qui aura pesé sans le vouloir sur les grands événements du siècle.
Lecture totalement inattendue et jubilatoire ! Tout simplement génial.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Waw, quel roman ! Je viens de le finir ce matin et j'ai éprouvé une petite pointe de tristesse à l'idée de devoir quitter ce sympathique centenaire.

Allan n'est pas un centenaire comme les autres et sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Loin de là !

Commençant le livre, je fus surprise de passer à un chapitre qui racontait la vie d'Allan, quand il était enfant. Râlant, je passai plusieurs pages, espérant que j'allais revenir au récit de 2005 et de sa fuite du home. Puis, je suis tombée sur une phrase qui m'a surprise et, comprenant mon erreur, j'ai fait machine arrière pour lire les deux pages que je venais de sauter.

Diable, j'avais failli faire une grosse bêtise en ne les lisant pas.

Alternant les chapitres sur toute la vie mouvementé d'Allan et ceux qui se passent lors de sa cavale, le livre prend toute sa saveur.

Hilarant, c'est le mot. Une vie de fou, impossible, dans la réalité. Mais on s'en fiche, on est dans un roman. Si on accepte la magie et les dragons dans la Fantasy, on peut tolérer (et même apprécier) la fantaisie dans un roman, non ?

J'ai eu un sourire bête durant tout ma lecture. Les récits sont savoureux, croustillants (pas de sexe, le croustillant ne vient pas que du sexe, bande de cochons), délirants, personnages haut en couleurs, dingues,...

Une vrai folie à lire, ce livre.

Mais attentions, munissez-vous de votre deuxième degré, sinon, vous risquez de pointer les incohérences dans la vie d'Allan. Certes, peu d'entre nous peuvent de targuer d'avoir pris une cuite avec Franco, Truman, Staline et autres.

L'auteur nous livre la vie mouvementée d'Allan (et des autres), rendant son personnage responsable de quelques grands faits d'actualités. Drôle, bien écrit, et tout colle.

Donc, muni de votre second degré, installez-vous confortablement, le voyage délirant va commencer.
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Au risque de répéter tout ce qu'ont déjà dit les membres de Babelio, je peux dire que ce livre est TORDANT !
En effet, il nous mène sur un rythme effréné dans une série d'aventures rocambolesques et irréelles (quoique).

Et ce qui me fait rire, c'est surtout qu'il est bourré de contradictions !
- Allan Karlsson est un homme pacifique…et il est entrainé presque malgré lui dans un meurtre, deux meurtres, presque trois. En fuyant sa maison de retraite le jour de son 100ème anniversaire, il emporte (presque) par mégarde une énorme valise bourrée de billets de banque. Et c'est tout à fait normal que le propriétaire veuille récupérer son bien (mal gagné, évidemment). En chemin, il fera la connaissance de personnages bien typés et carrément déjantés qui l'amèneront à commettre ces crimes. Ceci est la trame actuelle, qui se passe en 2005.
- Allan Karlsson déteste la politique…et il rencontre Mao Tsé-Toung, Franco, Truman, De Gaulle, Churchill et j'en passe ! Il est mêlé à mai 68, à la guerre civile espagnole, à la guerre froide, au communisme…
Ceci est la trame passée, depuis (presque) sa naissance jusqu'à sa vieillesse.
- Allan Karlsson aime le calme, du moment qu'il a à manger, à boire, et qu'il ne s'ennuie pas…et il se retrouve poursuivi par la police, par des voyous, par les Russes, par les Chinois, et j'en passe !
- Allan Karlsson adore paresser sur une plage, un cocktail à la main…et il atterrit dans une geôle en Iran, dans un goulag en Sibérie…
- Allan Karlsson a une passion : les explosifs. Et un grand défaut : il est naïf. Cette combinaison le jette bien malgré lui dans la course à la bombe atomique…
Je pourrais continuer à énumérer cette série de contradictions, mais je dois absolument citer aussi quelques personnages secondaires totalement hilarants : Einstein, pas Lui, son frère….idiot au possible ! Amanda, aussi idiote que le frère d'Einstein, qui devient ambassadrice ! Sonja, l'éléphante …très encombrante ! Et encore « Mabelle », la femme au langage très fleuri mais généreuse, le procureur Ranelid qui veut trouver à tout prix des coupables mais qui se retrouve toujours coiffé au poteau, le pasteur anglican s'acharnant à convertir des musulmans, ..…, …., ….., ……., j'arrête sinon je vais prendre des pages !
Et que dire aussi de la logique des évènements absurdes… ! Oui, ils procèdent tous d'une logique interne, et c'est ça qui m'a fait accepter l'extravagance de l'histoire.
Allan Karlsson, le tendre au grand coeur qui voulait juste vivre sa vie normalement, sans s'ennuyer, a été servi ! Mais c'est ce grand coeur et aussi sa propension à ne pas s'énerver, à rester zen en toutes circonstances, qui vont le sauver de bien des « désagréments ». Somme toute, c'est un grand homme.
Allan Karlsson, j'aurais bien voulu le connaitre, finalement !
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Cette fois je vais très court, de toute façon d'après choupette ça ne devrait poser aucun problème, d'après elle : je maitrise très bien le sujet, enfin bref...

C'est l'histoire d'un jeune centenaire castré (ou pas) qui passe sa vie à s'évader. Expert pour les explosions en tout genre, amateur d'eau de vie et de bonnes bouffes, il copine avec les plus grands dictateurs communistes, ou autres joyeux lurons politiques de tous bords et de tous continents. Apolitique, ce héros au passé improbable vagabonde de pays en pays pour participer de manière nonchalante à un tas de truc de ouf, de gré ou de force : rien ne l'arrête notre vioc...

Ce roman est une sorte de satire politique, grossièrement caricaturée du siècle dernier, finement menée, l'écriture est drôle et l'histoire fichtrement bien foutue, ça se lit vite, l'auteur alterne entre le présent et le passé de façon « GUMPESQUE », impossible de s'arrêter, mon coup de coeur humoristique de l'année après "Le livre sans nom" l'année dernière.

Après 345 critiques, difficile de faire mieux

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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
13 novembre 2023
Ce qui ne devait être qu’une simple escapade se transformera rapidement en aventures tout ce qu’il y a de plus rocambolesques. Jubilatoire. Un vrai bonbon.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Lexpress
13 août 2012
Version suédoise de Forrest Gump croisée avec l'irrévérence des Monty Python, Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un régal d'humour noir, un road-novel déjanté dont on attend maintenant avec gourmandise la prochaine adaptation à l'écran.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaPresse
18 juin 2011
La fantaisie est plutôt réussie et l'on pardonne les aspects décousus du récit. Par contre, on doit constater que la cavale de l'aïeul, raison d'être du roman, est souvent reléguée au second plan derrière les anecdotes liées à sa vie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (570) Voir plus Ajouter une citation
Allan interrompit les deux frères en leur disant que s’il y avait une chose qu’il avait apprise en parcourant le monde, c’était que les plus insolubles conflits de la planète avait démarré de cette façon : « T’es bête ! – Non, c’est toi qui es bête ! – Non, c’est toi ! » La solution était bien souvent de partager une bouteille d’une contenance minimale de soixante-quinze centilitres, puis de regarder vers l’avenir.
- Alors tu penses que soixante-quinze centilitres d’alcool pourrait résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ? lui demande Bosse. L’histoire remonte quand même jusqu’à l’époque de la Bible !
- Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la dose, mais le principe reste le même.
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Au bout de quelques secondes supplémentaires, la voix du chef de la tour de contrôle se fit à nouveau entendre.
- Allo? Vous êtes toujours là, monsieur Dollars?
- Je suis là, dit Allan
- Puis-je vous redemander votre prénom s'il vous plait?
- Mille, répondit Allan. Je suis monsieur Mille Dollars et je vous demande l'autorisation d'atterrir sur votre aéroport
-Je suis désolé, monsieur Dollars, mais la ligne est mauvaise. Auriez vous l'obligeance de répéter votre prénom?
Alan expliqua au commandant de bord que le chef de la tour de contrôle était maintenant entré en négociation
- Je comprends, dit le commandant
- Mon prénom est Deux mille. nous pouvons atterrir maintenant?
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[Karlsson]
- Oh monsieur le procureur n’a pas besoin de se mettre à genoux. Je serai aussi silencieux qu’une souris à partir de maintenant, je vous le promets. En cent ans je n’ai eu la langue trop bien pendue que deux fois : quand j’ai expliqué à l’Ouest comment on fabriquait une bombe atomique, et quand j’ai fait la même chose à l’Est.
Le procureur Ranelid songea qu’une bombe atomique était peut-être LA solution, surtout si Karlsson était assis dessus.
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Alla et Esteban se levèrent à 5heures le dimanche suivant, enfourchèrent leurs bicyclettes et partirent vers le sud en tirant leur remorque derrière eux. Esteban voulait s'arrêter devant la villa du directeur et livrer sur le pas de sa porte un échantillon de ses besoins matinaux, à la place de la bouteille de lait. Cette mission relevait de la plus haute importance pour lui, qui avait dû subir quotidiennement, durant toutes ces années, l'humiliation de se faire traiter de singe par le patron et ses deux fils adolescents.
_La vengeance ne sert à rien, le sermonna Allan. Il en est de la vengeance comme de la politique. L'une mène à l'autre et le mauvais conduit au pire qui aboutit en fin de compte à l'intolérable.
Mais Esteban s'obstinait. Ce n'est pas parcequ'on a des bras un peu poilus et qu'on ne parle pas la langue des indigènes aussi bien qu'eux qu'on est un singe pour autant !
Allan devait lui donner raison sur ce point : Esteban se contenterait d'uriner dans la bouteille de lait.
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--Les mains en l'air !
--Les mains en l 'air ?........
.......--Ça va, ça va, mettez les mains où vous voulez, mais pas d'embrouilles, d'accord ?
--Des embrouilles ? Quel genre d'embrouilles ?
-Oh, la ferme, papy ! Dis moi plutôt où est passée cette putain de valise. Et le gars qui était supposé y faire attention.
Et voilà pensa Mabelle. Finie la belle vie.Personne ne répondit à la question qu 'avait posée Hinken Tous réfléchissaient, le cerveau en ébullition. A part peut être l 'éléphante qui, le dos tourné à l 'action, eut soudain envie de vider ses intestins. Et quand un éléphant se soulage, gare à celui qui se trouve à proximité!
- Quelle horreur ! Fit Hinken en s 'éloignant de quelques pas. Mais putain, qu 'est ce que vous foutez avec un éléphant?
Au même instant, Buster atteignit les limites de sa patience. Il sentait que quelque chose n'allait pas.Et il mourait d'envie d'aboyer sur cet étranger. Malgré sa connaissance des règles, il se permit un grognement sourd.Hinken remarqua alors le berger allemand. Instinctivement, il fit un pas en arrière et brandit son arme comme s' il allait tirer.
Une idée germain dans le cerveau centenaire d'Allan. C'était kamikaze, à moins d'être effectivement éternel. Il prit une profonde inspiration et tenta le coup.Souriant bêtement, il avança tout droit ver le type au revolver.Puis , de sa voix la plus chevrotante, il dit:
- Quel joli revolver tu as là! C'est un vrai ? Je peux le toucher ?
Benny, Julius et Mabelle crurent que le vieux avait tout à coup perdu la tête.
-Arrêté - toi Allan! S' écria Benny.
-Il a raison, tu ferais mieux de t'arrêter si tu ne veux pas que je te bute, déclara Hinken
Allan continua à avancer en traînant des pieds.Hinken braquait le revolver sur le vieillard avec un air de plus en plus menaçant. Puis il fit très exactement ce qu 'Allan espérait. Sans réfléchir, il fit un deuxième pas en arrière. ..
Celui qui a déjà eu l 'occasion de marcher par mégarde dans la boue que forment les excréments d'un éléphant sait qu 'il est tout à fait impossible d'y garder son équilibre. Hinken l 'apprit à ses dépens. Il glissa, essaya de se rattraper en battant des bras, fit encore un pas en arrière et se retrouva les deux pieds dans la mouise. Il bascula et tomba mollement sur le dos
- Assis, Sonja, assis , ordonna Allan conformément au plan hasardeux qu 'il avait imaginé.
- Non, Sonja, putain non! Pas assis! hurla Mabelle, qui venait de comprendre ce qu ' Allan avait en tête
- Beur ! Fit Hinken qui était dans la merde.
Sonja, qui leur tournait toujours le dos, entendit l 'ordre d'Allan. Il était si gentil, Allan.Elle avait envie de lui faire plaisir.En plus elle avait entendu sa mère nourricière confirmer l 'ordre ( il faut savoir que le mot"pas" n 'appartient pas au vocabulaire des pachydermes.
Sonja s' assit donc.Son derrière se posa en douceur dans quelque chose de chaud.On entendit un craquement sourd et un pépiement bref, suivi d'un lourd silence Sonja était assise et, qui sait peut être aurait elle droit à d'autres pommes ?
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Vidéo de Jonas Jonasson
Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret. Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d'un marchand d'art cynique et sans scrupule, d'une jeune ingénue moins oie blanche qu'il n'y paraît, d'un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d'un homme-médecine kenyan qui se double d'un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern ! Si le business s'annonce lucratif, il risque aussi d'être plus délicat que prévu…
Entre appât du gain, choc des cultures, amour de l'art et haine de son prochain, une comédie facétieuse et déjantée, comme le truculent Jonas Jonasson en a le secret !
https://www.lisez.com/livre-grand-format/douce-douce-vengeance/9782258193475
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