Je ne meurs pas avec toi ce soir

Je ne meurs pas avec toi ce soir est l'un des romans de 2020 que j'attendais le plus. Son sujet brûlant en fait un livre d'actualité indispensable.

Il met en scène deux jeunes filles que tout oppose mais, réunies par des circonstances dramatiques. Il y a d'un côté Lena, au look travaillé, qui rêve de devenir styliste. de l'autre, Campbell, la nouvelle, qui désire se fondre dans la masse pour faire oublier qu'elle est seule. L'une est noire, l'autre, blanche. Lorsqu'une bagarre éclate à la fin d'un match de football, à cause d'une insulte raciste, Lena et Campbell doivent collaborer pour fuir le lycée. Alors qu'elles tentent de rejoindre le petit ami de Lena en ville, elles observent, impuissantes, la colère gronder et les émeutes se déclarer…

Ecrit à quatre mains, le roman alterne les points de vue de Campbell et Lena, avec une plume fluide et vivante. Cela permet au lecteur d'appréhender parfaitement les préjugés et la méfiance qui règnent chez les deux jeunes filles. On assiste également en direct à la naissance d'une émeute, de l'étincelle qui met le feu aux poudres. Cette partie semblait très réaliste.

J'ai trouvé l'intrigue bien menée. Chacun des personnages garde son objectif en tête, ce qui constitue un fil rouge très clair pour le lecteur.

Pourtant, il m'a clairement manqué des émotions. Même si le roman est raconté à la première personne, je n'ai pas ressenti les sentiments de Lena et Campbell. Elles doivent avoir éprouvé de la peur, de la colère ou de l'incompréhension, mais cela ne se ressent pas dans le récit. L'action domine clairement, ce qui m'a laissée en position de spectatrice. J'ai regardé Lena et Campbell faire face à la violence, sans les accompagner.

C'est dommage, car le livre étant très court, des pages supplémentaires pour nous communiquer leurs émotions n'auraient pas été superflues, voire même nécessaires.
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Lena James et Campbell Carlson sont deux adolescentes qui n'ont rien en commun. L'une déborde d'assurance, a un petit ami plus âgé — dont elle est accro, voire obsédée — et est considérée comme la plus populaire du lycée. L'autre est la petite nouvelle, discrète et sportive, qui souhaite se faire toute petite pour terminer son année sans problèmes. Elles ne se connaissent pas vraiment et ne se sont jamais adressé la parole. Un soir, alors qu'un match de foot oppose leur équipe (McPherson) à celle de Jonesville, des échanges haineux vont être prononcés et une bagarre va éclater. Tensions, sirènes, police, coups de feu.. Autant d'éléments qui vont permettre à la situation de dégénérer, d'évoluer en émeute et de s'étendre à toute la ville. Bien malgré elles et le temps d'une soirée uniquement, les jeunes filles, plongés au coeur de ce cauchemar, vont s'allier pour rentrer chez elles. Mais le chemin qui mène à la sécurité est semé d'embûches et le danger se cache à chaque coin de rue. Réussiront-elles à unir leurs forces ? Et peuvent-elles vraiment compter l'une sur l'autre ?

Pour ce qui est des personnages, je dois dire que je suis à moitié convaincue. Lena, pour commencer, m'a fait de la peine quand elle parlait de son petit ami. Il se joue d'elle, l'ignore, ne prend pas la peine de décrocher son téléphone quand elle lui passe un coup de fil et en plus, il ose lui faire des crises de jalousie alors qu'elle n'a d'yeux que pour lui. J'ai trouvé ça dommage qu'une personne forte et intelligente comme elle soit à ce point accrochée à un homme qui ne la mérite pas. Campbell, ensuite, m'a touchée d'une autre façon. Je l'ai trouvée passive la plupart du temps, elle se contentait de suivre sa partenaire parce que la situation lui échappait complètement (ce qui est compréhensible, je ne dis pas le contraire). J'ai eu envie de la secouer à de nombreuses reprises, c'était terrible. Pourtant, au bout d'un moment, elle était plus réactive, plus déterminée, et malgré la terreur qui la prenait aux tripes, elle agissait. Quant à Milton Samuels — autrement appelé « Black » —, c'est le point noir de cette histoire. Pour tout dire, je cherche encore à savoir ce qu'il apporte. C'est un égocentrique qui laisse sa copine en second plan et qui se soucie plus de ce que pense sa bande d'« amis ». Un beau tocard, quoi. Sinon, en ce qui concerne les relations adultes / enfants, je n'ai qu'une chose à dire : quel gâchis ! Malgré les évènements de la nuit, il n'y a pas vraiment eu de discussion entre Lena et son grand-père et Campbell et son père. C'est dommage, il aurait fallu exploiter ça. Il y avait tellement de choses à dire ! La partie sur Nicky, également, manque de détails.

Bon. Une journée a passé depuis que j'ai refermé ce bouquin et j'ai encore du mal à poser mes mots par écrit. Ce qui est sûr et certain, en revanche, c'est que j'en ressors mitigée. le résumé inscrit sur la quatrième de couverture a de quoi intriguer et il m'a amenée à avoir de grosses attentes.. qui n'ont pas été totalement comblées. J'ai aimé le fond de l'histoire, qui est criant de vérité, surtout en ces temps difficiles. J'ai aimé l'alternance des points de vue, qui nous permettait d'en savoir plus sur ce que ressentaient les filles. Chacune a son caractère, chacune a vécu cette tragédie et contrôlé sa peur à sa façon. Je n'étais pas forcément d'accord avec tous leurs choix, mais qu'aurai-je fait à leur place ? Concrètement, les autrices ont géré les chapitres avec brio. de plus, le nombre de pages (248) a rendu la lecture plus que fluide. Elles défilaient, se tournaient presque toutes seules, et le rythme du récit incitait le lecteur à continuer sans jamais s'arrêter. On arrive vite à la fin. Néanmoins, ce point que l'on peut qualifier de positif est à double tranchant. En effet, d'un autre côté, j'ai trouvé l'ouvrage bien trop court et la thématique, bien qu'importante, pas suffisamment développée. Il y avait du potentiel mais le contenu n'a pas été poussé à son maximum.

Protestations, manifestations, révolte, soulèvement, violence, inégalités, classes sociales, race, sexe, haine de l'autre. Plus qu'une simple histoire, ce livre parle de sujets forts et d'actualité. Il ne vous laissera donc pas indifférents.. Merci aux éditions Page Turners pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
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Dans I'm Not Dying with You Tonight, Lena, une jeune fille noire, et Campbell, une jeune fille blanche raciste, sont réunies une nuit et se retrouvent à l'épicentre de deux émeutes distinctes liées au racisme. La cause de la première : un Blanc traite un Noir de singe alors qu'ils font la queue pour obtenir des concessions lors d'un match de football d'un lycée - le même match auquel Lena assiste et Campbell travaille aux concessions. Ils parviennent à s'échapper de l'école et se serrent les coudes à contrecoeur pour retrouver Black, le petit ami de Lena, qui est loin d'être génial (il les ramènera chez eux), mais ils se retrouvent au coeur de la deuxième émeute. Il s'agissait au départ d'une protestation pacifique contre le gouverneur, qui avait traité les Noirs de "colorés" dans un discours, et la mauvaise réaction des forces de l'ordre face à cette protestation a conduit à la violence.
Les personnages sont assez clichés, Campbell est une jeune fille blanche raciste et désemparée qui évolue quelque peu. Lena est un personnage fantastique, mais elle ne change pas beaucoup. le rythme effréné permet de toujours resté dans l'action et de ne pas avoir envie de lâcher le livre. Mais cela se fait au détriment du développement des personnages.
La fin est un peu abrupte. On a l'impression que l'histoire n'a pas fini d'être raconté.
Mon sentiment final sur le livre restera mitigé.

Mon avis sur le roman "Je ne meurs pas avec toi ce soir" est mitigé... C'est un roman réaliste certes, mais certains moments, dans la façon d'écrire, me paraissent trop longs pour peu d'actions...

L'histoire est celle de Campbell Carlson et Lena James, l'une est nouvelle au lycée McPherson et l'autre y est depuis longtemps. Mais c'est alors que ces deux personnes que tout oppose doivent unir leurs faiblesses et leurs forces pour réussir à s'échapper d'une émeute naissante lors d'un match de football américain...
Vont-elles réussir à sauver leurs peaux en évitant les violences produites par l'émeute ? Est-ce que leur confiance mutuelle va leurs permettre de se comprendre ? Mais où vont-elles aller ?

Comme introduit précédemment, la façon d'écrire ne m'a pas stimuler... le rythme du récit me semble trop irrégulier ; il y a, je trouve, trop d'insistance de la part des auteures (Kimberly Jones et Gilly Segal) à certains endroits. Je dirais que seulement au 24ème chapitre (il y en a 28 au total) j'ai plus accroché et eu hâte de lire la fin...
Néanmoins, l'histoire ainsi que son contexte et ses personnages m'ont, tout de même, permis de plus attirer ma lecture sur ce que l'histoire a à dire que sur la manière d'écrire.
Pour finir, je dirais que ce roman de 232 pages ne m'a pas couper l'envie de lire d'autres livres de ses auteures...

Campbell et Léna doivent se prêter main forte pour survivre à une émeute qui a commencé au lycée. J'ai bien aimé ce livre car il dénonce les évènements qui se passent aux USA contre les personnes de couleurs noires. Par contre quand je suis arrivée à la fin du livre je suis restée sur ma faim. I.

Suite à une bagarre de fin de match qui dégénère en émeute, Campbell, nouvellement arrivée dans la ville, tente de rentrer chez elle saine et sauve avec Léna, une camarade de classe qu'elle connait à peine.
Le roman, outre leur rencontre, décrit leur traversée de la ville embrasée par ce qui devient une émeute raciale. Même s'il se lit très bien, je ne suis pas vraiment convaincue par ce roman, sorte de juxtaposition de tableaux plus ou moins bien réussis, une narration "hachée" qui lui porte préjudice.

Campbell, une ado blanche et Lena, une ado noire, se retrouvent bien malgré elles mêlées à une bagarre après un match de foot au lycée. Alors qu'elles ne se connaissent pas et que tout les oppose, elles vont tenter de fuir pour échapper à cette situation. Pour rejoindre Black, le copain de Léna, elles s'échappent du lycée et rejoignent la 7e Avenue. Mais la situation dégénère : une véritable émeute agite désormais les rues. Et Black est toujours introuvable...

Ce roman est écrit par deux auteurs et on suit tour à tour le point de vue de Léna et de Campbell. La thématique première est celle du racisme mais je trouve le point de vue franchement violent. Tous les personnages Noirs s'en prennent aux Blancs, les traitent de sales richous et leur en veulent à mort. Il y a bien quelques Blancs qui provoquent (ceux qui se déguisent) mais en dehors de ça c'est très centré sur la haine de la communauté Noire envers les Blancs.

Lena est insupportable : elle passe son temps à vouloir son Black alors que le type l'ignore, la plante plusieurs fois. Campbell ne sert à rien, et se réveille un peu vers la fin, dommage, avec un peu plus de jugeote, les filles s'en seraient mieux sorties !

Le roman se lit bien mais j'ai eu l'impression qu'il était incomplet : rien sur la relation Lena/Campbell, aucune histoire d'amour (pourquoi pas un petit semblant de quelque chose avec Big Baby par exemple, qui est décrit comme gentil), aucun message d'espoir, rien sur les conséquences des émeutes.

Bref, on a voulu ici parler du racisme et c'est tout. Aucune solution n'est envisagée. La thématique aurait gagné à être abordée plus en profondeur. Dommage, dommage ...

Le récit se lit facilement, on rentre rapidement au coeur de l'intrigue.
Les chapitres sont partagés en alternance avec la narration des deux protagonistes principales : Lena et Campbell.
Deux jeunes lycéennes qui se retrouvent dans une émeute à la suite d'un match de foot où le supporter de l'équipe adverse a tenu des propos racistes .
Ces deux jeunes filles, l'une noire, l'autre blanche, qui ne se connaissent pas, vont essayer de se sortir de cette bagarre pour rentrer chez elle.
Malgré leurs différences, elles vont faire équipe, se soutenir et se secourir.
Les thèmes abordés sont le racisme, la violence policière, les manifestations...
Des thèmes forts mais j'ai tout de même eu du mal à me sentir totalement entraînée dans le roman qui reflète plutôt la société Américaine assez éloignée de la nôtre dans ces domaines.

J'ai été intrigué par ce roman et donc je l'ai pris. J'ai bien aimée mais je trouve que l'histoire va trop loin. Ce que je veux dire c'est que tout ça part d'une baggare et donc j'ai presque trouvé un côté « irréel » . Mais un bon roman qui se laisse lire facilement!

L'histoire en elle-même aurait pu être plus intense si les héroïnes ne donnaient pas l'impression d'être dans leur bulle hors de ces émeutes. J'aurais aimé voir plus d'implication de leur part et peut être un combat qui m'a manquait. Une réelle prise de position pour défendre leurs idées. Peut être que le roman était trop court pour aller plus loin. J'étais révolté de voir comment les choses peuvent autant déraper et l'incommunicabilité entre les forces de l'ordre et le peuple. Je regrette que la violence ne réponde qu'à la violence. Cela est peut être plus proche de la réalité mais je sais qu'il existe des militants des Black lives matter qui essayent de faire entendre leur voix sans piller et tout casser. Il m'a manquait des émotions dans ce roman mais il y a bien une seule qui prédomine c'est la haine. L'association de Campbell et de Lena peut apporter un soupçon d'espoir mais elle n'est pas assez développée à mon goût.

Un roman avec une thématique forte qui n'est hélas pas assez abouti. Il manquait de l'émotion, de la profondeur et un engagement ou même un réel combat de la part des héroïnes que j'ai trouvées superficielles. Cela reste mon ressenti, n'hésitez donc pas à vous en faire le votre.
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