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3,97

sur 695 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre - passé assez inaperçu lors de sa sortie - est une véritable perle. On plonge grâce au journal de Magdalena au coeur de la vie quotidienne en 1667 à Delft. A lire et à relire pour s'imprégner des réflexions de l'auteure!!! Livre court qui laisse une puissante impression. Un seul défaut : il est trop court!!!
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Un livre court qui se dévore comme un amuse bouche .Un style pur qui touche notre sensibilité ....ses mots caressent avec légèreté notre esprit pour l'aspirer vers cette belle histoire inspirée de ce tableau ....
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En ce 17ème siècle, dans un port de Hollande, une femme se raconte. Elle nous fait pénétrer dans son intimité à travers le tableau d'un peintre flamand sensé la représenter. Elle nous fait partager ses joies et ses rêves de petite fille, ses émois d'épouse, son bonheur de mère mais aussi ses peines. Elle nous avoue ses secrets, ses désirs et ses regrets.
Chaque femme peut se reconnaître en Magdalena. Elle nous dit ce que nous pensons au plus profond de nous-mêmes et que nous taisons souvent, en une écriture magnifique, lumineuse, profondément émouvante. Un très beau moment de lecture qui m'a parfois arraché des larmes aux yeux.
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La vie d'une grande bourgeoise à DELFT au temps de VERMEER. UN TRÈS BEAU LIVRE.
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Petit coup de coeur pour ce premier roman de Gaëlle Josse écrit sous forme de journal intime et inspiré par un tableau du peintre flamand Emmanuel de Witte (Intérieur avec femme à l'épinette).
Nous sommes au 17ème siècle, Magdalena van Bayeren se confie, parle de sa vie, d'un lourd secret, de sa famille, de son intimité et de ses désirs refoulés ; de sa condition de fille aînée dans une famille ne comptant aucun garçon.
On découvre une femme simple, courageuse, et son évolution malgré la place réservée aux femmes à cette époque.

Un petit goût de trop peu puisqu'il ne fait que 89 pages mais un petit bijou de littérature pour moi!

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C'est en 1667 que Magdalena van Beyeren décide de raconter les plus grandes joies et peines de sa vie dans un journal intime.

Fille aînée d'un administrateur de la Compagnie des Indes Orientales à Delft, elle raconte son amour pour ses bateaux, leurs cargaisons, leurs longs voyages... mais, en tant que femme, impossible de succéder à son père.

C'est son mari Peter qui endossera le rôle d'administrateur pendant que Magdalena deviendra une mère de famille à l'existence tournée vers son foyer.

Désillusions, tourments, rêves, elle donne dans ce journal intime un véritable instantané d'une société, d'une époque.

Mon avis :
Comme j'aurais aimé que ce roman soit plus long.

Gaëlle JOSSE a en effet donné vie au personnage d'un tableau d'Emanuel de Witte, L'intérieur avec femme jouant de l'épinette. Partant de cette femme qu'on voit juste de dos, elle retranscrit la vie quotidienne de toutes les autres.

Dépeignant avec autant de réalisme, le quotidien d'une ville portuaire que celle des femmes de l'époque, l'auteure nous plonge dans un univers riche, foisonnant, ensorcelant mais aussi très normatif(...)
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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C'est au cours du dernier club-lecture auquel j'appartiens que l'on m'avait vivement recommandé la lecture de cet ouvrage et j'en remercie d'ailleurs les personnes qui m'y ont encouragé car ce livre est un vrai petit bijou.

Magdalena van Beyeren est la femme que l'on voit représentée de dos sur le tableau ornant la couverture de cet ouvrage. Ainsi débute la lecture de ce livre. Au fil des pages, cette mère de cinq enfants, épouse d'un ancien marin et aujourd'hui administrateur de la compagnie néerlandaise des Indes orientales à Delft puisque ce dernier à pris la succession de son père à elle, qui s'est toujours désolé de n'avoir eu que des filles et aucun fils pour prendre la relève de sa fructueuse affaire.
Dans cet ouvrage, Magdalena, plus couramment appelée Magda, se livre au lecteur à coeur ouvert à travers son journal. Elle nous y raconte son enfance, sa rencontre avec celui qui allait devenir son mari, nous présente ses cinq enfants en s'attardant bien sur le caractère bien particulier de chacun d'entre eux, son désespoir quant à ceux qu'elle a eu mais qui sont morts très jeunes, son investigation dans les affaires marchandes de son père d'abord puis de son mari et son mal-être lorsqu'arrive le soir.
Tout cela nous est dévoilé, à nous, lecteurs comme si nous étions les seuls à pouvoir comprendre ce qu'a été et ce qu'est sa vie et à la décharger d'un terrible fardeau. Elle ressent le besoin de se confier, ce qu'elle fait ici et le lecteur reçoit cela comme une offrande.

Constitué de chapitres très courts, toujours amorcés par la date du jour (cela se déroule à la fin de l'année 1667), le lecteur se laisse vite entraîné dans sa lecture et ne se lasse pas, tant celle-ci est agréable à lire et s'écoule de la manière la plus naturelle qui soit.
L'auteure en profite pour nous rappeler quelques notion socio-économiques et politiques de l'époque mais cela ne fait que donner un peu plus un sentiment de réalisme à l'histoire qui nous est narrée.

Un ouvrage qui se lit en un rien de temps. Une merveille, à découvrir !
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De brefs chapitres, posés comme des glacis, vont au fur et à mesure donner de la profondeur à l'histoire, et révéler les détails cachés dans le clair-obscur de la vie d'une femme de la haute société flamande du XVII.
J'ai particulièrement été intéressée par l'évocation du rapport qu'entretenaient les riches armateurs avec les peintres. Et, la truffe au ras du sol, j'ai suivi cette piste.
Il était de bon ton à cette époque, de se faire représenter sur de grands tableaux pour exposer à son entourage sa puissance et son rang social. «Vanité des vanités, tout est vanité» dit l'Ecclésiaste. C'est ce qui m'a conduit à rechercher dans «ces heures silencieuses», les symboles qui définissent ces peintures appelées Vanités ou Peintures Silencieuses, et qui faisaient l'objet d'une réflexion sur la fuite du temps, l'aspect vain des richesses et des plaisirs de la vie.
Les indices ne manquent pas :
-L'instrument de musique et la présence de ce message écrit sur l'épinette de Magdalena,«Musicae laetitiae comes medicina dolorum» qui signifie : «la musique, compagne de la joie, remède de la douleur» symboles de la vanité des plaisirs. ( petit un clin d'oeil au passage au tableau de Vermeer «la leçon de musique». )
-L'épée et les étoffes, signes de pouvoir et de richesse.
-Bougies et tulipes, métaphores du caractère éphémère de la vie.
J'ai donc vu dans ce très beau texte écrit avec finesse et élégance, une superbe Vanité, au sens pictural du terme.

Enfin, je ne résiste pas à transcrire un passage du livre qui m'a beaucoup amusée.
« Ces marchands chinois ont l'exclusivité de l'achat des cargaisons occidentales, tout comme celles de la vente des marchandises fabriquées là-bas /.../ Ils savent attiser les convoitises et entretenir la concurrence entre les bateaux /.../ A chacun ils promettent des merveilles qu'ils proposent en fait à tous, faisant croire qu'il s'agit là d'insignes faveurs, et font en sorte que les plus désireux de leurs biens en paient le prix le plus élevé.
Ce sont des seigneurs du commerce, et chacun doit se soumettre à leur façon de faire, quelque dépit qu'il en ait. Les officiers doivent ensuite vérifier chaque objet avec soin, car dans les derniers arrivages, quantité de défauts ont été observés sur ces pièces de porcelaine blanche et bleue qui excitent les passions en Europe.
Les fours là-bas cuisent nuit et jour, la ville n'est qu'un brasier semblable à l'idée que l'on peut se faire de l'enfer, paraît-il, mais les marchandises ne sont ni façonnées ni peintes avec le soin qu'il faudrait» p 47
Comme quoi... rien ne change !

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Un mois de la vie d'une femme de la bourgeoisie néerlandaise, au 17 ème siècle ... une mise en abyme subtile et délicate...


La couverture du livre représente le tableau Intérieur avec une femme jouant du virginal, d' Emmanuel de Witte, peintre hollandais du 17 ème siècle. Gaelle Josse s'est inspirée de cette oeuvre pour imaginer la vie et les pensées les plus intimes de la jeune femme peinte de dos dans sa chambre face à son clavier.
L'auteur adopte la forme du journal intime pour restituer peu à peu les souvenirs, les évènements tragiques, les rêves, les joies et les désillusions qui ont marqué l'existence de Magdalena van Beyeren.
Il évoque anisi ce que pouvait être la vie quotidienne de l'épouse d'un riche armateur dans les Provinces Unies au 17 ème siècle.


Gaëlle Josse nous offre ici un roman intimiste, délicat, emprunt de sensibilité et d'émotion dans un style sobre, élégant et poétique.


Chrystel V. (Pôle Langues et Littérature)
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Voici un délicieux roman (trop court à mon goût) qui est aussi un premier roman d'une auteur très douée assurément.
Il s'agit du journal intime qu'écrit, à 36 ans et pendant tout un mois, Magdalena, la jeune femme du tableau d'Emmanuel de Witte qui joue de l'épinette.
C'est un beau portrait de femme: Magdalena a eu toutes les chances de son côté à sa naissance: intelligente, riche, cultivée, musicienne, elle raconte avec plaisir les heures magnifiques passées avec son père sur les bateaux de sa Compagnie. Elle aimait cette vie active et se montrait douée dans les affaires commerciales mais la place de la femme dans cette société de Delft, au XVIIe siècle ne pouvait être qu' à la maison.
Magdalena a été une bonne épouse et une bonne mère. Elle a eu sa part de malheur avec la mort de plusieurs enfants mais elle est fière de ses filles et vit un peu à travers elles.

Les heures silencieuses sont celles de Magdalena qui se sent peu à peu disparaître. Ses espoirs de jeunesse s'effacent. Ses rôles de mère et d'épouse s'amoindrissent. Son époux a décidé d'interrompre leurs rapports après un accouchement difficile et ses filles sont en âge de se marier.
Que lui reste-t-il? Son importance s'affaiblit chaque jour. On ne la verra que de dos sur le tableau.
Son seul plaisir désormais est d'accompagner son mari à Rotterdam pour y accueillir un de leurs navires chargés de soieries du Japon et des laques de Coromandel
Une réussite, ce récit! Une vraie pépite!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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