Les heures silencieuses

Inspirée par un tableau d'Emmanuel de Witte, Intérieur avec une femme jouant de l'épinette, (vers 1660), Gaëlle Josse imagine la vie de cette femme vue de dos.
Elle se met dans la peau de cette femme et raconte ses souvenirs. Garçon manquée, elle s'intéresse très tôt aux affaires de son père et conclue un mariage d'amour avec un capitaine de vaisseau, dont elle aura de nombreux enfants, la moitié, morts.
Le sujet est intéressant car il retrace une époque (négoce, hégémonie de Venise, place de la Flandres...) en y plaçant une femme moderne. Mais le procédé manque de vie, de scène. Ce ne sont qu'une succession de souvenirs.

Pas du tout aimé. Lenteur, dépressif. L'héroïne est d'une non action affligeante pour sa vie.