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sur 684 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce qu'il faut d'imagination pour extirper d'un tableau à l'apparence somme toute fort austère, cette petite pépite qu'est ce roman de Gaëlle Josse, "les heures silencieuses ". Les heures silencieuses, celles qui s'égrènent lorsque Magdalena, fille d'une famille de riches armateurs, peine à trouver dans le sommeil la paix dont son âme a besoin. Alors elle pose sur le papier le bilan de sa vie, faite de joies, de peines, et de regrets aussi. Gaëlle Josse ne nous propose nullement un "page turner", selon l'expression consacrée, mais brosse, avec l'élégance que lui connait le lecteur, la condition des femmes au XVII e siècle. Par le biais du personnage principal, elle évoque les multiples facettes de l'âme humaine, sa beauté, sa "laideur", son ambivalence, mais aussi ce qu'elle comporte de secrets que notre conscient est loin de soupçonner ; ce qu' elle sait de nous, et qu'elle choisit de nous révéler, ou pas... Ce livre, bien trop court hélas, et qui se termine de manière quelque peu abrupte, est une invitation à la sagesse, et à la résilience aussi. "Dieu donne, et il reprend"... Un ouvrage par lequel je me suis laissée porter, parceque l'écriture de cette auteure est fine, nous berce et nous enchante, le langage est chatié, et nul besoin, quand on a pareille plume, de chercher à aiguiser la curiosité du lecteur, car reconnaissons tout de même que l'histoire en elle-même n'a rien d'exceptionnel, mais la seule plume de Gaëlle Josse fait sa force.
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Le grand art d'un bon écrivain c'est qu'il a les mêmes mots que nous mais ses phrases vont beaucoup plus loin que les nôtres.

Gaëlle Josse est de ces écrivains qui proposent un texte où le récit personnel se mêle au vécu universel, capable de toucher les lecteurs de toutes les générations et de tous les horizons.

Dans Les heures silencieuses l'auteure évoque la fragilité des êtres, la mobilité de nos certitudes, les apprentissages et les leçons de la vie. Dans un exercice d'introspection elle se questionne sur les élans du coeur mais aussi sur les jours heureux qui s'assombrissent et sur les angoisses qui empoisonnent, la culpabilité qui ronge et qu'on porte comme une croix de plomb.

Par petites touches fugaces Gaëlle Josse s'interroge sur ce que nos actes disent des vides de nos vies et de na nécessité d'apprendre à se satisfaire de la vie telle qu'elle est, d'accepter notre sort et faire le deuil de certains de nos rêves.

Ce livre se lit comme un long poème, dont s'échappe une musicalité douce, aux accents mélancoliques.


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Magdalena van Bayeren, épouse de Pieter van Beyeren, l'administrateur néerlandais des Indes orientales à Delft, se confie à son journal. Fille de Cornelis van Leeuwenbroek, elle s'est intéressée très jeune aux affaires de son père nouant avec lui une relation particulière, lui trouvant en elle le fils qu'il n'a pas eu. En épousant Pieter, elle lui permet de reprendre l'entreprise de son propre père, rôle qu'il ne lui est pas possible de tenir en tant que femme. Elle se livre dans son journal et couche sur papier ses émotions, ses ressentis, loin des regards, dans la lumière du matin...

Magdalena van Beyeren, c'est elle que l'on voit de dos, sur ce tableau d'Emanuel de Witte, "Intérieur avec une femme jouant du virginal". Elle a voulu qu'on la représente ainsi, de dos, face à l'épinette, dans la lumière du matin de sa chambre. Se livrant dans son journal intime, on l'écoute doucement, sans l'interrompre, nous raconter sa vie, marquée par les joies mais aussi les peines, ses souvenirs et ses tourments, l'on prend connaissance des coutumes de l'époque, avec cette impression doucereuse de l'écouter jouer à l'épinette. Gaëlle Josse nous livre un roman délicat, dépaysant et d'une grande richesse. En quelques jours, allant du 12 novembre au 16 décembre 1667, à l'instar de Magdalena, l'on s'évade pendant ces heures silencieuses, paradoxalement enfermé dans cette chambre. L'écriture poétique et gracieuse nous berce de jolies notes.

Les heures silencieuses résonnent encore...
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Tandis que les autres épouses des notables de Delft s'enorgueillissent de leurs portraits peints à la nouvelle manière de Vermeer - qui, balance en main devant ses bijoux, qui, écrivant une lettre dans son intérieur bourgeois -, Magdalena choisit, elle, le peintre de Witte, pour se faire représenter de dos, jouant de l'épinette dans l'intimité de sa chambre, ouverte sur l'enfilade des autres pièces de sa calme demeure. Saisissant l'invite que nous adresse ce tableau, Gaëlle Josse nous entraîne à la rencontre de cette femme, dans le secret de son existence ordonnée de digne maîtresse de maison, comme il sied, en ce XVIIe siècle, à l'épouse de l'administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.


Malgré les capacités dont elle fait preuve très tôt aux côtés de son père dans l'administration de ses affaires, Magdalena n'est que la fille aînée d'une riche famille d'armateurs sans héritier mâle. C'est donc à son mari, Pieter van Beyeren, que revient la charge paternelle à la tête de la compagnie maritime, pendant que Magdalena se retrouve bien vite absorbée, au fil de ses couches successives, par la gestion domestique du foyer.


A cette époque, quand ce n'est pas la mère qui meurt en couches, il faut bien des naissances pour que la mortalité infantile laisse, rescapé de la douleur, quelque concret espoir de descendance. Bienheureuse Magdalena, qui, aujourd'hui, après tant d'épreuves et de deuils, en est à s'inquiéter du mariage de ses aînées et de l'éducation de ses trois autres enfants survivants, quand sa malheureuse soeur Judith connaît l'infortune d'être bréhaigne. Pourtant, à trente-six ans, après un ultime enfant mort-né qui a bien failli l'emporter dans la mort, il lui faut se plier au choix de son mari de cesser entre eux tout commerce conjugal, au nom d'une prévenance qui ne coûtera sans doute à cet homme que le prix de quelque courtisane, pour le raisonnable avantage de ne pas risquer de perdre une mère pour ses enfants et une conseillère précieuse pour ses affaires.


Pas plus qu'enfant Magdalena n'a jamais soufflé mot du terrible drame dont elle fut témoin et qui la ronge encore dans ses cauchemars, rappelant au passage combien incertaine et dangereuse la vie demeure, même au sein de ces habitations cossues, cette femme mûre avant l'âge n'a l'habitude, ni de s'épancher, ni de s'apitoyer sur son sort. C'est donc sur un ton égal et mesuré, en une parenthèse brièvement ouverte dans une existence affairée qui se hâtera de la rappeler à elle, qu'elle confie à quelques feuilles de papier que personne ne parcourra jamais, afin, écrit-elle, « de mettre de l'ordre dans mon coeur, et un peu de paix dans mon âme », les peines et les joies qui, en toute discrétion, ont jalonné sa vie de femme toujours maîtresse d'elle-même. Dans son dévouement aux siens et à la marche de sa maison, dans sa loyauté à un époux qui l'estime et la respecte avec la même équanimité un peu distante, enfin dans sa circonspection vis-à-vis de l'agitation du monde et des coups du sort de la fortune - un navire étant si vite perdu ou une cargaison si facilement gâtée, la peste ou le simple fait d'enfanter vous fauchant avec une telle facilité -, transparaissent les inquiétudes d'une femme consciente que son existence bourgeoise ne la garantit nullement de la fragilité de la vie, et que le bien-être de sa famille, tout comme l'avenir de ses enfants, nécessitent un investissement de tous les instants.


Ce premier roman de Gaëlle Josse révèle déjà une plume pleine de musicalité, de finesse et de sensibilité, capable de rendre vie en très peu de pages, à partir d'un tableau qui a traversé les siècles et sans aucun doute d'une certaine imprégnation de ce que l'on connaît du XVIIe siècle néerlandais, à une femme criante de vérité dans la moindre facette de sa personnalité, de ses émotions, de son expression écrite et de son contexte historique. Une narration passionnante, pour tous les amoureux de la peinture, de l'histoire, mais aussi, tout simplement, des textes inspirés et bien écrits, auxquels cette auteur nous a désormais accoutumés. Et une lecture qui, par hasard, entre tout à fait en résonance avec une autre ces derniers jours : Un regard bleu de Lenka Hornakova-Civade.
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Emmanuel de Witte, célèbre pour avoir essentiellement réalisé des peintures d'intérieur d'églises, a également honoré des commandes de toiles plus intimistes, comme Intérieur avec femme jouant du virginal (datant de 1665-1670).

Gaëlle Josse s'est inspirée de ce tableau pour écrire le journal intime qu'aurait tenu Magdalena van Beyeren, un personnage fictif. Fille aînée d'un armateur de Delft, elle est douée pour les affaires et seconde habilement son père, trop contente d'échapper aux travaux d'aiguilles ou à la cuisine. Mais née fille, elle ne peut succéder à son père et doit se conformer aux exigences de l'époque. Elle fait un mariage d'amour et son époux reprend l'affaire familiale. En bonne maitresse de maison, elle est contrainte de gérer les affaires courantes et de s'occuper des enfants.

Agée de trente-six ans, elle nous confie ce qu'est sa vie. Nous sommes conviés à partager certains souvenirs, la raison pour laquelle elle a peur d'affronter le noir et la nuit, et apprenons peu à peu pourquoi elle a choisi de poser de dos pour ce tableau de commande.

Choisissant un format très court, l'auteur retranscrit à merveille le quotidien ‘ordinaire' d'une femme issue d'un milieu aisé de cette période.
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Magdalena van Beyeren fut une jeune fille aimante, envers sa famille. Puis une femme amoureuse, de son mari. Mais celui-ci, après un accouchement qui a failli coûter la vie de son épouse, décide de la protéger en délaissant le lit conjugal.
Magdalena se confie à son journal intime...

Un court roman inspiré par un tableau où le personnage principal tourne le dos au peintre. C'est un peu comme si l'héroïne du roman se refusait à regarder la vie en face...
Ce n'est pourtant pas la tonalité du livre, une sorte d'autobiographie couchée sur un journal intime. Magdalena occulte peu de 20 années de sa vie, entre 16 et 36 ans. Seul le dénouement n'est pas totalement assumée par celle qui est devenue une femme mûre, écoutée par son époux mais affectivement délaissée...
Il faut saluer l'écriture de Gaëlle Josse, à la fois riche et facile à lire. Ce premier roman est une très belle réussite. Au point qu'on se prend à regretter que l'autrice n'ait pas broder un peu plus autour du destin de son personnage principal.


Lien : http://michelgiraud.unblog.f..
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Un tableau. Celui d'Emanuel de Witte, peintre de l'âge d'or néerlandais, ce 17e qui a vu tant de grands noms dans la peinture néerlandaise. Ce tableau s'intitule "Intérieur avec une femme au virginal". Il peut être vu à Rotterdam.
Au premier plan, une chambre, une femme joue de dos sur un petit clavecin. Au second plan, la porte nous permet d'entrevoir une entrée et une autre pièce plus loin, pièce qu'une servante nettoie.
Cette femme dont on ne voit le dos est surprenante. D'habitude les notables demandaient leur portrait en pied, en buste.... Une vue de dos... Concentrée sur son instrument de musique. N'est-ce pas étrange ?
.
Gaelle Josse décide d'imaginer cette femme, sa vie, qu'elle retrace via un journal intime.
Nous sommes à Delft (ville vraiment très jolie) au 17e. Magda nous laisse partager son quotidien. Elle se remémore sa jeunesse, l'amour qu'elle porte à son père puis à son mari. Elle partage avec nous ses grossesses, la douleur des enfants morts, l'inquiétude autour de ses enfants vivants. Et surtout la joie qu'elle a à jouer de la musique.
.
De Gaelle Josse je n'avais lu qu' "une si longue impatience". Je retrouve ici le même style sensible et délicat. Tout en douceur, en petites touches délicates, nous découvrons la vie de Magda.
Mais ici j'ai trouvé le texte trop court, vraiment trop court. J'ai aimé Madga et je regrette déjà qu'en si peu de temps le livre soit fini. J'aurais aimé rester encore un peu avec elle, au 17e, à Delft, à l'écouter jouer....
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Gaëlle Josse va imaginer à partir d'un tableau d'Emmanuel de Witte, où l'on voit une femme de dos jouant du clavecin dans un intérieur riche, l'histoire de cette femme qu'elle va appeler Magdalena van beyeren. Ce récit va reposer sur les aveux de cette femme qu'elle va déposer dans son journal et nous confier alors son histoire. Cette histoire de vie nous parle de secrets, de relations complexes qui peuvent exister au sein des différents membres d'une famille, des sentiments d'amour mais aussi parfois de jalousie.
Cette introspection de l'âme amène à s'interroger sur la façon d'aimer et d'être aimé, sur le désir mais aussi sur les désirs interdits.
La plume délicate pleine de pudeur de Gaëlle Josse nous offre un moment suspendu, une petite bulle dans laquelle nous nous réfugions avec beaucoup de plaisir.
Il me reste maintenant à découvrir un peu plus Emmanuel de Witte.
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" Je m'appelle Magdalena van Beyeren. C'est moi, de dos, sur le tableau. Je suis l'épouse de Pieter van Beyeren, l'administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à Delft, et la fille de Cornelis van Leeuwenbroek. Pieter tient sa charge de mon père. "

Ainsi commence ce court roman intimiste et donc le journal de Magdalena, 36 ans, le 12 décembre 1667 en plein siècle d'or néerlandais, période de grande prospérité commerciale. Épouse accomplie et mère de nombreux enfants, dont certains n'ont pas vécu, elle décide de "mettre de l'ordre dans son coeur, et un peu de paix dans son âme, à se souvenir de joies passées et à accueillir ses peines."
19 courtes journées-chapitres jusqu'au 16 décembre 1667 sont le prétexte à glaner et écouter les confessions douces-amères d'une femme, bourgeoise éduquée du XVIIème siècle, parvenue à un tournant de sa vie. Avec pudeur et une grande lucidité, elle égrène déceptions, joies, souvenirs et réflexions personnelles, tout en s'interrogeant sur le développement du commerce maritime, l'esclavage et la place d'une femme dans la société de son époque.
Il s'en dégage un beau portrait de femme, sensible et désabusée, malheureusement désabusée devrais-je écrire, tant il est difficile pour Magdalena d'avoir eu à renoncer à prendre la succession de son père à une époque où il était impensable qu'une femme occupe une telle fonction quand bien même elle en aurait été capable. Elle se trouve donc naturellement confinée à l'intérieur de son foyer, tandis que son mari s'épanouit à l'extérieur. Nul doute que la musique et la rédaction de son journal, aux heures silencieuses de la maison, lui permettent de s'évader et de libérer ses rêves et désirs inassouvis.

En découvrant le quotidien et les pensées de Magdalena, le tableau Intérieur avec femme à l'épinette d'Emmanuel de Witte qui est le point de départ du roman et bien sûr du journal, prend tout son sens. Reproduit en couverture du livre, il donne à voir un intérieur bourgeois cossu mais austère, une femme de dos assise à son épinette, le tout dans les tonalités chaudes de la peinture du XVIIème siècle hollandais, qui n'est pas sans rappeler bien sûr les oeuvres de Vermeer.
Mais pourquoi donc avoir représenté une femme de dos, au milieu d'un intérieur relativement dépouillé ?
"À ne plus être désirée, ai-je encore un visage ?", répond finalement Magdalena qui a choisi d'être représentée ainsi. En lui donnant vie, Gaëlle Josse répond à sa façon, avec poésie, finesse et sincérité à cette question, et lui donne progressivement le visage d'une femme résignée malgré elle, prisonnière de sa condition et de son siècle, mais palpitante de vie.

Une interprétation réussie d'un tableau ancien donc, dont je déplore juste qu'elle soit si courte, mais rien n'interdit une suite, peut-être, un jour...
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Juste après avoir lu « Ce matin-là », je n'ai pas voulu rompre le charme qu'opère sur moi « Gaëlle Josse » que, dans la foulée, j'ai jeté mon dévolu sur « Les heures silencieuses ».
Cette auteure possède le talent de varier ses sujets ou de franchir les époques avec la même délicatesse et la même justesse, allant jusqu'à modifier son style d'écriture afin que le lecteur puisse aisément se fondre dans les moeurs d'une demeure bourgeoise à Delft au 17ème siècle.

Sur la couverture de ce roman, de dos, c'est Magdalena van Beyeren peinte par Emmanuel de Witte. La toile se nomme : Intérieur avec femme à l'épinette.

Comme souvent pour les oeuvres picturales les noms donnés sont d'un évidence déconcertante, risible même parfois. Sauf peut-être pour « la trahison des images » de René Magritte où il est inscrit : « Ceci n'est pas une pipe », et qui n'est seulement que l'image d'une pipe. Pardon, je m'égare.

Être représentée de dos, Mme van Beyeren en a fait la demande expresse au peintre.
Pudeur ou contrariété ? Surement pour que son image ne soit pas trahie.
L'épinette, elle est de face et n'a rien à cacher de sa beauté et de sa finesse dont sa propriétaire est fière.
Aussi fière que d'en bien jouer. Ses enfants restés vivants sont tous de bons musiciens ou de magnifiques chanteurs, notamment pour une de ses filles. « Dans la joie comme dans la peine, la musique demeure notre compagne. »

Ce qui n'est pas visible dans le tableau est relaté dans ce roman de 87 pages avec subtilité par Mme van Beyeren : La détresse d'un père n'ayant eu que des filles, la difficulté à enfanter, le comportement fâcheux de son mari, ancien capitaine sur les vaisseaux de son père.
Les thèmes abordés ne sont peut-être pas très fouillés mais il suffit de laisser s'exprimer cette femme pour mesurer la sérénité et les désarrois de l'héritière d'un armateur hollandais dans la période où ce pays règne en maitre sur les mers du globe, transportant épices, hommes et porcelaines.
« Oui, c'est dans cette chambre, où la vie me parut si douce avant de s'assombrir, que j'ai souhaité être peinte, à ces heures où un soleil pâle vient tiédir le sol et y tracer d'insaisissables figures de géométrie. »

Oui, c'est dans mon bureau lumineux, où je me complais à écrire ce commentaire, que j'ai apprécié lire ce roman, à ces heures silencieuses passées en compagnie des pages de Gaëlle Josse qui laissent dans ma mémoire d'inoubliables figures de sympathie.



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