Le Cahier bleu

Une bande dessinée plutôt sympathique qui déroule les aventures pouvant survenir à une jeune femme, Louise qui se laisse aller nue devant sa fenêtre face à une ligne de métro. Elle doit poser des rideaux...

En a-t-elle vraiment la volonté? le lecteur peut croire que non...

Le plus intéressant est l'histoire de Victor tombé sous le charme de la belle et qui commet l'erreur de confier ses sentiments à un journal intime. Grave erreur en matière de femmes...

Pour le reste, le dessin est très réussi, les charmes de Louise indiscutables, mais le scénario est bien léger, même pour tenir sur les rails du métro.

Un petit coup de coeur pour cette couverture: une belle femme sensuelle , apparemment pensive, fumant une cigarette, avec à ses pieds ce "cahier bleu".
C'est une histoire banale de triangle amoureux: Armand a le coup de foudre pour Louise, qui, elle, est sous le charme de Victor.
Cet ouvrage se distingue essentiellement par sa structure: composé de trois chapitres, l'histoire est racontée par trois personnes différentes. Ainsi, on entre dans la vie intime des trois narrateurs, et notre perception de l'histoire change au cours des chapitres.
Le dessin est classique mais agréable. On se promène dans Paris avec Louise, femme mystérieuse, sensible et tellement humaine.
Ce petit cahier, sans prétention, se lit agréablement.

Voici une BD à la construction intéressante. Chapitre un Louise sort nue de sa salle de bain, en face de sa fenêtre, le métro est à l'arrêt. Quelques instants plus tard, un homme, Armand, frappe à sa porte. Quelques temps plus tard, elle rencontre un autre homme, Victor.
Chapitre 2, cette histoire racontée par Victor.
Chapitre 3...ça c'est la surprise.
C'est sympathique, ça se lit avec plaisir mais je ne trouve pas que l'histoire soit vraiment révolutionnaire. le triangle (hem hem) amoureux revu et corrigé par Juillard manque tout de même de chaleur (comme souvent dans l'oeuvre de Juillard).
Le dessin caractéristique de Juillard est excellent bien que ses personnages féminins manquent d'individualité.
Une bonne lecture mais rien d'impérissable.

Il s'agit de la première BD d'André Juillard que je lis.
Sans être renversante, l'histoire est intéressante, mais il manque un ingrédient que je ne saurais décrire.
La construction de l'histoire est, par contre, très originale.
Le dessin est simple et efficace, et l'ensemble dégage une impression de "solidité". C'est le terme qui me vient à l'esprit. Pas de surprise, c'est du costaud, mais pas de magie non plus.
J'ai l'impression d'avoir aperçu la silhouette des personnages, mais de ne rien connaitre d'eux...

Au cours d'un arrêt inopiné de métro sur un pont, un jeune homme regarde la fenêtre sans rideau de l'immeuble d'en face et contemple avec intérêt le corps de la femme nue. de recherches de noms de portes à la recherche de numéro de téléphone, ils finissent par se rencontrer. Mais sa soudaine passion de l'inconnue va lui faire faire une erreur irrémédiable envers cette nouvelle amie. de beaux dessins mais une histoire sans vraiment d'intrigue.

L'histoire se déroule en plein Paris. Une panne immobilise durant quelques minutes la rame d'un métro aérien, à la hauteur d'une fenêtre sans rideau. Un passager y entrevoit alors une jeune femme nue... L'homme frappe à la porte de l'inconnue sans tarder, s'en suivra une courte liaison. Quelques temps après cet épisode, Louise – la jeune femme à la fenêtre – rencontre par hasard au Chatelet un homme dénommé Victor dont elle tombera sous le charme. En ouvrant sa boite aux lettres, elle découvre un cahier bleu – celui de Victor – dans lequel il retranscrit son histoire d'amour avec elle... En le lisant, elle s'aperçoit que leur rencontre n'est pas le fruit du hasard, et qu'il se trouvait lui aussi dans la fameuse rame de métro...

L'histoire en elle-même est assez simple mais l'originalité se trouve dans la construction narrative ; l'auteur relate les événements au fil de trois chapitres ayant chacun un point de vue différent. On a donc la vision des faits de divers protagonistes, ce qui rend la BD intimiste à souhait.

J'ai beaucoup aimé le dessin, certes plutôt classique mais les lignes sonts soignées et claires. Puis cette déambulation dans les rues de la capitale est bien agréable, même si je ne suis pas parisienne et ne connais donc pas le quartier, les endroits croqués semble réalistes.

Histoires d'amour, déceptions, sensualité, rebondissements, mystère, personnages attachants, joli cadre ; on passe un bon moment à feuilleter cet album.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..

Des rencontres parfois amoureuses, du mystère et de la jalousie. Un joli cocktail élégamment mis en scène. Je regrette la ressemblance des femmes qui m'a coûté quelques pages d'incompréhension.

Louise, Bobo et Victor. Trois personnes que le hasard d'une panne de métro vont rapprocher. Deux hommes épris du corps d'une femme aperçue à la sauvette par une fenêtre. Deux amis qui vont se déchirer pour conquérir la même femme, et un journal (celui de Victor) qui va faire toute la différence.
Une BD en trois chapitres comme trois points de vue d'une même histoire.

Un album de facture extrêmement classique, c'est le style d'André Juillard. J'aime bien son trait clair, ses ambiances aux couleurs subtiles, jamais mornes, ses décors précis, les éclairages et les lieux représentés. Les corps des hommes et des femmes sont impeccablement dessinés, mis à part ses visages qui sont trop durs, carrés. Ils sont peu variés, mais on ne les confond pas car les costumes et les coiffures les distinguent bien au final. Voir par exemple la ressemblance entre Louise et Léna dans "Le long voyage de Léna".
Côté histoire, le scénario est original tout en étant agréable à suivre : les informations ne sont pas apportées de manière linéaire, mais on suit les regards des différents protagonistes. L'auteur procède alors par ellipses, ce qui peut être déroutant au premier abord, mais on comprend rapidement (voir par exemple les techniques scénaristiques de Quentin Tarantino). Pourtant cela ne suffit pas. L'histoire est somme toute assez banale, et surtout la thématique sentimentale la destine à un public bien particulier : pas masculin c'est sûr, et plutôt adulte quoiqu'elle conviendrait à des adolescentes romantiques.

Coup de coeur pour la couverture mais pas le contenu. Je n'ai pas trouvé le fil rouge de l'histoire