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Traudl Junge, à la recherche d’un travail satisfaisant, est très heureuse d’être retenue pour devenir l’une des secrétaires d’Hitler. Nous sommes en 1942. La jeune fille va vivre deux ans, presque inconsciente de ce qui se joue autour d’elle, proche d’un Führer qu’elle trouve courtois et attentionné, dans la Tanière du loup, le quartier général de Prusse Orientale, au Berghof dans les Alpes bavaroises et à Berlin dans le Bunker de la chancellerie.

Après la guerre, Traudl Junge, au regard de son jeune âge, de son rôle minime et de la priorité à la reconstruction de l’Allemagne, n’est pas jugée sévèrement pour son travail auprès d’Hitler. Et personnellement, ce n’est que plus tard, alors que le pays commence une prise de conscience générale, qu’elle se culpabilise pour son aveuglement. Une réalisation qui se traduira par la correction en 2001 de ses souvenirs écrits à la fin de la guerre pour la publication de ce livre.

Un témoignage surprenant et utile qui illustre la fascination qu’exerçait Hitler sur les Allemands.
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Entre 1942 et la chute du régime nazi, la jeune Traudl fut une des secrétaires du Fuhrer.

Pour qui veut s'intéresser historiquement à l'époque et au personnage, cette intrusion par la porte de service dans l'entourage de Hitler est vivante et documentée. Elle est aussi incongrue et glaçante, remise dans le contexte d'anéantissement du régime et dans la banalité du "Mal" du personnage privé. On découvre un homme déconnecté des réalités, isolé tel un dieu guerrier au milieu des courtisans anesthésiés de propagande ou de déférence pernicieuse, courbant le dos en attendant que tout implose.

Entre le quartier général de Prusse Orientale (la Tanière du loup), le Berghof des Alpes bavaroises et le Bunker de la chancellerie berlinoise, Traudl Junge vivra le quotidien d'un désastre annoncé dans une atmosphère générale de déni et de fatalisme. le réveil sera brutal.

Elle consignera ses souvenirs en 1947/48, après sa libération des camps soviétiques et les retravaillera en 2001 en vue de publication. Avec le temps elle devra faire un travail de compréhension, fait de sentiments de haine, de pitié et de culpabilité d'avoir été à l'abri dans l'oeil du cyclone, en assumant sa fascination et son aveuglement. Elle décèdera en 2002.

Un témoignage, qui a valeur de documentation historique, une réflexion honnête et attachante d'une femme qui reconnait humblement le manque d'objectivité due à sa jeunesse et à la vie en vase clos où son travail la contraignait, sans pour autant en tirer excuse.
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Petite déception lors de la lecture de ce récit sous forme de confession/témoignage sur lequel je fondais quelques attentes. Cela s'explique certainement par le manque évident de soin stylistique.

L'auteur parvient tant bien que mal à glisser la petite histoire dans la grande. Elle va même réussir à décortiquer avec clairvoyance les mécaniques du déni et de la manipulation. le résultat est une sorte de portrait de ce qu'est devenue sa vie, lorsque la culpabilité vole la place aux excuses, ou lorsqu'elle pousse à se mettre en quête de sa propre vision.

Si il manque vraiment du talent romanesque, ce récit nous éclaire et alimente de détails une partie sombre des plus grandes tragédies de l'Histoire humaine.

Pour ne jamais oublier!


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Un livre très intéressant. Traudl Junge (née Gertraud Humps) a été, pendant deux ans (1943-1945) une des secrétaires de Adolf Hitler et, dans ce livre, témoigne de ce que c'était la cohabitation avec lui.

Le livre a été organisé par Melissa Müller. La partie principale, et centrale, est le récit de la période où Traudl a travaillé pour Hitler. Cette partie a été écrite en 1947, mais jamais publié. Les deux autres parties, initiale et finale ont été écrites par Melissa Müller complètent la biographie de Traubl Jugen, avant et après l'ère du nazisme.

Mise à part la période nazie, il n'y a rien de vraiment spécial dans sa vie. Son père était un bohème opportuniste qui, ayant perdu son emploi, s'est séparé de sa femme pas longtemps après la naissance de Traudl. Il s'est engagé dans le parti nazi juste après et a même participé au putsch de 1023. Elle est restée plus proche de sa mère. Puis, elle rêvait d'avoir un métier dans la danse. Puis la guerre est arrivée et elle a du chercher du travail. Après quelques emplois peu satisfaisants dans le privé elle a fini, par des relations, à trouver un emploi de secrétaire dans la Chancellerie du Reich. Et a fini par être sélectionnée pour devenir secrétaire du Führer. Elle n'était pas la secrétaire la plus proche de Hitler : elle était chargée de transcrire certaines de ses dictées ou de traiter quelques demandes administratives.

Ce qui est intéressant dans ce livre n'est pas la vie de Traudl mais ce qu'on apprend de la vie privée de Hitler et ce que savaient des personnes telles Traudl.

A l'extérieur, les Allemands savaient ce qui le Ministère de la Propaganda diffusait et quelques bribes d'information racontées par les militaires qui venaient chez eux en permission. C'est assez bien décrit dans "Nous ne savions pas" de Peter Longerich. Dans l'entourage de Hitler, c'était autre chose. Ils vivaient en "vase clos", une sorte de cloisonnement. Hitler se réunissait quasiment tous les jours avec les dignitaires, mais les secrétaires et autres personnels administratifs ne participaient pas et ne connaissaient pas le contenu des discussions. Par contre, la plupart, dont les secrétaires ou les aides de camp participaient aux repas du Führer et la politique et la guerre n'étaient jamais des sujets de conversation. Hitler se montrait très aimable, sensible vis à vis de ses proches collaborateurs. Ce n'est qu'à partir du mois d'août 1944 que le contexte a commencé à changer et s'empirer, jusqu'au moment où ils se sont terrés dans le bunker. Un huis clos à rendre fou qui a pris fin avec le suicide de Hitler et Eva Braun.

Sous la pression de Hitler, Traudl s'est mariée avec Hans Junge, officier SS et garde de corps de aide de Hitler, en juin 1943, mais il est parti au front, à sa demande, juste après le mariage. Il a été tué en Normandie en août 1944. Ils n'ont quasiment pas eu une vie de couple. Hnns se méfiait beaucoup de Hitler et il l'a dit à Traudl, mais il ne s'appuyait pas sur des faits : c'était juste une impression.

Selon Traudl, ce n'était qu'à la fin de la guerre qu'elle a pu se rendre compte du mal que c'était le national-socialisme. Et avant la guerre, elle ne s'intéressait pas particulièrement à ce qui se passait : c'était une jeune plus préoccupée avec ses rêves.

Finalement, c'est un livre très intéressant. Comme dans beaucoup de domaines, que ce soit dans l'histoire ou dans les sciences, on apprend beaucoup lorsqu'on s'intéresse aux personnes.
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Je marque que je l'ai lu, en fait je l'ai à moitié lu et à moitié abandonné.
Revenons-en aux moutons, et le loup restera dans sa tanière, je me suis offert ce livre après avoir vu le film "La Chute" avec Bruno Ganz, dans le rôle d'Adolf Hitler (le loup ?) (bon, déjà cette image, métaphore, m'agace prodigieusement, mais je passe). le film (sur Arte Replay, récemment) m'avait très intéressée, surtout pour l'interprétation de l'acteur.
Donc je m'offre le livre. L'introduction, assez intéressante, nous relate l'enfance et l'adolescence de Traudl Junge, la future secrétaire particulière du Führer. Contexte historique de l'Allemagne des années 20 et 30, contexte familial, psychologique, etc... Introduction rédigée par Melissa Müller.
Puis, on entre dans le vif du sujet, la partie centrale du livre, celle écrite par Traudl Junge : autobiographie, mémoires, souvenirs reconstitués... un peu de tout. le début est lisible, mais confus, le récit n'est jamais dénué de tentatives de justifications qui viennent l'alourdir et le rendre indigestes, et plus on avance dans les années, plus c'est lourd, à tout point de vue. Pas de recul, une rédaction lente, des descriptions à n'en plus finir. Et c'est là que j'ai abandonné, ou plutôt suspendu, ma lecture.
J'ai repris à la fin, lorsqu'on a le récit de cette personne après la guerre, son procès, sa non responsabilité qui n'empêchera pas une sorte de culpabilité.
Au final, je ressors de cette lecture, fâchée, déçue, nauséeuse, non pas en colère, mais face à cette lecture désopilante, un sentiment d'abus peut-être.
Je n'aime terminer mes chroniques par un conseil, ma chronique devrait permettre à chacun de conclure, mais là, je recommande le film. Quant au livre..., il y a tellement d'autres livres... et puis qu'est-ce qu'on en a à faire que Monsieur Hitler prenait son thé à telle heure plutôt qu'une autre. J'en suis venue à me dire que cette pauvre Traudl, certes était peut-être une victime d'un lavage de cerveau, mais zut, à la fin. Alors on l'explique par son enfance, sa vie. Or dans le même temps, des jeunes Allemands, même âge qu'elle, tentaient de résister.
Voilà, pauvre fille, pas même victime du système, fautive, donc coupable et responsable d'avoir cru et gobé des âneries monstrueuses.
Enfin, on nous vend le livre comme la démonstration de la banalité du mal. Non, moi je n'ai pas lu cela. J'ai lu la démonstration de la bêtise, de la plus grande bêtise, de la plus monstrueuse bêtise... un exemple, une de ses amies juives disparait, elle a connaissance des lois de Nuremberg (les lois anti-juives) et elle reste dans la béatitude ? Elle n'a pas fait le lien. Et le mieux, ou le pire, elle le dit (elle l'écrit). On n'est pas dans la banalité. On n'est dans la bêtise la plus grave. Celle qui tue, celle qui autorise à mettre en avant son petit confort personnel avant le reste. En ce sens, on pourrait commencer à réfléchir.




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A 20 ans Traudl Junge voulait devenir danseuse. Pour gagner sa vie elle travaillait comme secrétaire mais son objectif était la danse. En 1941 -elle a 21 ans- elle veut s'installer à Berlin mais son employeur munichois lui met des bâtons dans les roues. Par l'intermédiaire d'Albert Bormann, aide de camp d'Hitler, parent d'une amie danseuse, elle obtient un poste à la chancellerie du Reich fin 1942 puis devient rapidement une des secrétaires d'Hitler.

Traudl va passer près de trois ans près d'Hitler qui veille sur elle avec une attention paternelle et qu'elle considère comme le meilleur patron qu'elle ait eu. Que ce soit dans la Tanière du loup en Prusse orientale ou au Berghof en Bavière, les secrétaires d'Hitler non seulement travaillent avec lui mais aussi mangent avec lui et passent leurs soirées avec lui -il se couche rarement avant 5 heures du matin. La jeune femme est complètement sous l'influence du Führer. C'est la guerre et elle le déplore car son pays est victime de restrictions et de bombardements mais jamais elle ne s'interroge sur la responsabilité de son patron dans cette situation ni sur les politiques menées par les nazis. Les rares pensées gênantes sont vite balayées. Dans son récit -écrit en 1947- elle parle essentiellement de l'ameublement des lieux, des menus et des sorties à la maison de thé, jamais de son travail, à se demander si elle n'est pas plutôt employée comme dame de compagnie. Elle dit, ce que j'ai déjà vu ailleurs, que Hitler est un personnage charismatique qui fascine ses interlocuteurs. Bien obligée de la croire quand on voit comment se comportent ses proches et pourtant elle décrit un mode de vie bourgeois et des conversations de café du commerce dont je ne vois pas bien ce qu'ils peuvent avoir de fascinants.

A partir de novembre 1944, toute la petite société qui entoure Hitler déménage pour la chancellerie et le bunker de Berlin et va y rester jusqu'à la chute du Reich en mai 1945. Les troupes soviétiques et américaines s'approchent de la capitale mais sous terre on continue de croire jusqu'en février que la victoire est possible. le mois d'avril est une sorte de longue veillée funèbre. Hitler est devenu apathique et organise son suicide. Une partie de son entourage quitte le bunker pour tenter de sauver sa peau. Traudl fait partie de ceux qui restent et envisagent de mourir avec le Führer. Elle s'est fait délivrer une capsule de cyanure mais une fois Hitler mort l'instinct de vie est le plus fort.

Après la guerre Traudl a été jugée irresponsable du fait de son jeune âge. En 1947-1948, elle a mis par écrit ses souvenirs sur sa période au service d'Hitler puis elle a refermé cet épisode de sa vie. Autour d'elle on lui disait qu'en effet elle était bien jeune et qu'elle ne pouvait pas savoir. Ce n'est que des années plus tard qu'elle a réalisé son aveuglement. Elle a relu son manuscrit et a été effrayée et remplie de honte par son manque de critique et de distance. Elle a compris que l'alibi de la jeunesse ne tenait pas :

"Je dois être souvent passée autrefois devant la plaque commémorative de Sophie Scholl dans la Franz-Joseph-Strasse, sans la remarquer. Un jour, elle m'a frappée et quand j'ai réalisé qu'elle avait été exécutée en 1943, alors que ma vie auprès de Hitler ne faisait que commencer vraiment, j'ai été profondément choquée. Sophie Scholl était aussi à l'origine une fille du BDM [Ligue des jeunes filles allemandes], elle avait un an de moins que moi et elle avait très bien compris qu'elle avait affaire à un régime de criminels. Tout à coup, l'excuse a disparu pour moi."

Elle a traversé des périodes de dépression. Finalement elle a rencontré l'écrivaine Melissa Müller qui l'a convaincue de publier son manuscrit. Cette publication date de 2002. Traudl Junge est morte la même année.

Je connaissais déjà le personnage de Traudl Junge pour l'avoir vue dans le film La chute et l'avoir retrouvée dans le livre La chute de Berlin d'Antony Beevor. J'ai donc été très intéressée de découvrir son témoignage dans la liste des ouvrages proposés par Masse critique chez Babelio. Et je n'ai pas été déçue de ma lecture que j'ai trouvée passionnante.

Lien : http://monbiblioblog.over-bl..
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Traudl Junge est devenue secrétaire d'Hitler presque par hasard, après un bref passage par la Chancellerie du IIIe Reich. La jeune femme a vécu près de deux ans et demi aux côtés d'un des plus grands monstres qu'ait connu l'humanité. Après avoir été absoute de toute responsabilité par les Alliés à la fin de la guerre, elle a consigné ses mémoires en 1947, en y décrivant les évènements tels qu'elles les a vécus, avec sa naïveté d'alors, mais sans complaisance envers elle-même.

Avec ces "confessions" (plutôt "mémoires" à mon sens), on plonge dans le quotidien d'Hitler, bien loin des atrocités commises et si proche pourtant. Traudl Junge décrit le leader, charismatique, orateur de génie, prompt à la colère et pourtant si soucieux du bien-être de ses collaborateurs.

Je crois que c'est là que réside l'intérêt de ce livre, avec tout ce que cela implique de remise en question : sans pour autant nier ce que le dictateur a pu commettre, on y découvre l'homme, ses habitudes et on se rend compte qu'il était "humain".

La deuxième partie des mémoires relate la chute du IIIe Reich et les derniers instants d'Hitler et de son entourage, dans le bunker de Berlin. Certains reconnaîtront sans doute le film "La Chute", qui s'est en grande partie inspiré et renseigné de ces mémoires. C'est un récit bouleversant qui incite, non pas au pardon, mais à la réflexion.

Ce fut pour moi une lecture riche en enseignements, mais également un moment bouleversant. Ayant également lu "Eichmann à Jérusalem" de Hannah Arendt, je ne peux qu'être d'accord avec Melissa Müller, qui s'est entretenue avec Traudl Junge et a écrit la préface, pour affirmer que ce témoignage illustre parfaitement ce que la philosophe appelait la "banalité du mal".

Les confessions de Traudl Junge sont un complément inestimable aux livres d'histoire sur cette période, un témoignage "de l'intérieur" qui mérité véritablement d'être lu.

Je remercie les éditions Tallandier ainsi que Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Ce livre-confession est vraiment très intéressant. le sujet pourtant est difficile, le temps éloigne les faits mais les révélations de Madame Junge sont sans aucune concession, dans une sincérité presque étonnante.
Elle ne nie nullement son rôle dans l'entourage du Fuhrer, elle reconnaît aussi que cet homme pouvait faire preuve de beaucoup d'attentions, de charisme et de son côté séduisant (ce meme charisme qui l'aidera d'ailleurs à prendre le pouvoir). D'un autre côté, elle a été le témoin des crises nerveuses du Fuhrer, qui étaient d'une intensité terrible, aussi intense que l'écriture dont elle témoigne dans ce livre. Elle racontera les derniers jours dans le Bunker et son départ dans les dernières heures, tout cela d'une façon palpitante
Un document historique de bonne qualité, que je suis content d'avoir gagné à la Masse Critique
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Le livre présente l'intérêt d'un témoignage historique sur la personne d'Hitler mais il faut évidemment le prendre avec des réserves puisque l'auteure , lorsqu'elle a écrit l'ouvrage en 1947-1948, était encore sous le coup de la fascination qu'avait exercée sur elle le chancelier d'Allemagne . Ce qui est touchant de vérité dans son témoignage c'est le témoignage de cette fascination qui a tourné en hallucination dans les derniers jours. Ce qui est révoltant c'est de voir cet assassin en chef se parer d'urbanité, de sollicitude, d'urbanité
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Livre intéressant du point de vue historique, notamment sur les circonstances de la mort d'Hitler, mais livre très dérangeant !
Cette toute jeune femme n'avait sans doute pas le recul nécessaire afin de s'apercevoir qu'elle travaillait pour un monstre, mais tout de même... Rester jusqu'à la fin dans le bunker, pensant se suicider puisque le national-socialisme se meurt avec Hitler est un "acte manqué". La preuve, elle s'enfuit et n'est pas poursuivie !
Je n'ai éprouvé à l'égard de Traudl Junge qu'une certaine pitié mais pitié totalement dépourvue d'indulgence.
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