Lorsqu’ils revinrent à la vie civile, les prisonniers de guerre subirent l’indifférence des populations.
Les civils avaient eux-mêmes beaucoup souffert. Ils avaient enduré des bombardements, connu des deuils, supporté des privations, ce qui, sans doute, les porta à banaliser le sort de ces soldats. Ils oubliaient que ces rescapés avaient totalement été privés de liberté, ce qui n’était tout de même pas le cas des civils.
L’existence des camps de concen... >Voir plus