Le thème de ce livre, ce n'est pas
Pierre Kalmar, ce n'est pas l'Atlantique, ce ne sont pas les vacances. le thème de ce livre, c'est la vie des personnes que l'on aperçoit à peine, derrière le parasol de la photo de couverture. Qui étaient-elles ? Que sont-elles devenues ? Vivent-elles encore ? Voilà l'interrogation diffuse qui sourd à chaque événement de cette page de souvenirs qui ne ressemble à aucune autre. Ainsi l'auteur nous apprend-il qu'il disposait déjà d'une bibliothèque abondamment garnie, sans doute de bandes dessinées et de livres pour enfants; mais à lire les Parapluies de l'Atlantique, il est clair qu'elle était destinée à s'enrichir un jour du Désert des Tartares. Ce ne sont donc pas ces vacances somme toute assez ordinaires qui forment l'intérêt de l'ouvrage, mais bien la façon dont l'enfant les percevait du haut de ses trois pommes, et tout ce qu'il pouvait y avoir de lourdes conséquences derrière cette expression inventée par lui des « vacances éternelles »... Un voyage non pas vers l'Atlantique, mais vers l'avenir, l'inconnu, l'incertain...