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3,73

sur 660 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Seconde intrusion dans l'univers de Laura Kasischke après avoir lu et aimé Esprit d'hiver.

L'autrice garde toujours le don de créer une atmosphère oppressante, cette fois-ci en plaçant son récit dans un contexte de pandémie touchant les Etats-Unis, ce qui inévitablement, m'a replongé dans nos événements récents avec le Covid-19.
Outre la pandémie, Laura Kasischke nos immerge dans une famille où la seconde épouse du père éprouve bien de difficultés avec ses belles-filles.
Par contre, et cela m'a dérangé, elle entame son roman comme un livre de la collection Harlequin, avec la romance de Jiselle, hôtesse de l'air, avec un pilote de ligne, extrêmement beau, adulé de toutes les femmes et riche.
Cette situation idyllique ne durera pas bien entendu.

L'évocation de la pandémie est remarquable si l'on pense que ce roman a été publié bien avant le Coronavirus, les difficultés que rencontre le pays dans l'approvisionnement en biens courants, en carburant, les coupures de courant, les fermetures de magasins nous laissent augurer ce que pourraient connaître nos pays dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine.
C'est cette dystopie qui m'a intéressé dans le roman, , j'aurais aimé que l'autrice le développe davantage plutôt que de le mêler au contexte familial difficile et surtout en évitant ce début à l'eau de rose…
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Écrit en 2009, ce livre a une étrange résonance avec notre pandémie de 2020. Son style est très particulier, passant d'une histoire d'amour romantique à un récit d'apocalypse. Les deux premières parties ne m'ont pas passionnée mais l'intensité du récit monte petit à petit, tout doucement jusqu'à une tension presque palpable. Et puis on retrouve un apaisement surprenant. Quel mélange des genres !
Ce qui est interessant aussi, c'est la comparaison par rapport à notre pandémie de 2020. Même si le récit n'est pas centré sur la pandémie mais plutôt sur ce portrait de femme, on perçoit que ce que nous avons vécu a dépassé ce qu'a imaginé Laura Kasischke...
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J'ai découvert L. Kasischke avec "Un oiseau blanc dans le blizzard" dont j'avais adoré le style. Puis j'avais lu « Esprit d'hiver » qui était un véritable coup de coeur. Avec « En un monde parfait », je reste mitigée.
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Cette histoire est double :
🔸D'un côté une histoire sentimentale : Jiselle, une hôtesse de l'air, épouse un commandant de bord qui a déjà trois enfants, et qui va rapidement la délaisser. On suit l'héroïne dans les tourments de cette histoire amoureuse, pas inintéressante en soi.
🔸De l'autre côté, l'effondrement d'une société : un monde qui finit, en même temps qu'une épidémie se propage et que les ressources diminuent. Ce roman prend une dimension bien particulière dans la période actuelle !!! Cela m'a fait penser au roman « Dans la forêt » de Jean Hegland.
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🤔Bref, pas facile de dire si j'ai aimé ou pas ce roman. J'ai accroché à l'histoire et ai apprécié l'ambiance du livre, assez particulière, comme toujours dans les romans de Laura Kasischke. Mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et j'ai été déçue par la fin, sans réel dénouement ni explications.
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J𠆚vais gardé de bons souvenir d𠆚utres livres de Laura Kasischke lus il y a quelques années, mais celui-ci m𠆚 ennuyée pendant longtemps. Il ne se passe pour ainsi dire rien, ou presque, pendant les deux premiers tiers du roman. Mais c𠆞st bien écrit et l𠆚uteur a tout de même du talent quand il s𠆚git de créer des ambiances. Celle du livre est oppressante, angoissante. de ce point de vue, c𠆞st réussi. Ceci dit, ce n’était sans doute pas le meilleur moment pour lire une histoire de pandémie mondiale!
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Cela démarre comme une histoire à l'eau de rose. Une hôtesse de l'air éperdument amoureuse (et un peu niaise) épouse un commandant de bord. Veuf. Trois enfants à charge.
Une pandémie, la grippe de Phoenix, se déclare aux Etats-Unis. Ce virus s'étend au monde entier.
Etranges résonances avec notre propre réalité, ce que nous vivons, hic et nunc.
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La fin est décevante même si ce roman d'anticipation certes prémonitoire est d'actualité malheureusement.
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Comme en ce moment l'évasion par la lecture ne fonctionne qu'à moitié, j'ai tenté une nouvelle approche : combattre le mal par le mal, avec un roman qui a comme toile de fond une pandémie de grippe létale jusqu'alors inconnue ! En un monde parfait, c'est celui de Jiselle qui voit son rêve se réaliser en épousant un superbe pilote, veuf et père de trois enfants. Elle abandonne sa propre carrière et elle s'installe chez sa nouvelle famille dans un joli bourg du Midwest américain. C'est sans compter sur le talent de Kasischke pour faire éclater les images de carte postale et disséquer les relations de couple et les relations mère-fille en instaurant un climat étrange et angoissant.
En constatant que la lecture de ce roman m'a pris une bonne semaine, alors que j'avais dévoré en deux jours Esprit d'hiver de la même autrice, on peut croire que le vaccin littéraire n'a pas été efficace. Si En un monde parfait n'est pas mon roman préféré de Kasischke, je l'ai pourtant apprécié. Sa lecture est pour le moins troublante tant les réflexions prémonitoires de l'autrice s'avèrent justes. Et, parce que j'aime bien établir des liens entre différentes oeuvres, je dirais qu'En un monde parfait se situe quelque part entre Rebecca de Daphné du Maurier et Dans la forêt de Jean Hegland.
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Jiselle est une charmante hôtesse de l'air d'une trentaine d'années. Elle aime son métier, même si elle en a un peu assez par moments des comportements des passagers. Sa vie sentimentale laisse à désirer, elle n'en fait pas une affaire et est surprise lorsque le beau pilote Mark Dorn la demande en mariage.

Elle s'empresse d'accepter. Mark est la coqueluche de toutes les hôtesses qui espèrent mettre la main sur ce veuf ayant perdu tragiquement sa femme. Il y a cependant un bémol, trois enfants, dont deux adolescentes et dans son entourage on ne se prive pas de lui chuchoter que Mark cherche surtout une baby-sitter pour les enfants.

Qu'importe, Jiselle ne doute pas d'y arriver et fonce sans trop réfléchir. Elle se retrouve rapidement dans la maison de Mark, dans la banlieue de Chicago, désoeuvrée et déboussolée. L'accueil des enfants n'a pas été des plus chaleureux, surtout les deux filles qui vont lui mener la vie dure.

Dans le même temps, une grippe inconnue a surgi aux Etats-Unis, qui semble très contagieuse et dérègle la bonne marche du pays. Les Américains se retrouvent au banc des autres nations, accusés de tous les maux et priés de rester chez eux. Les troubles vont monter crescendo, les coupures d'électricité, le manque de nourriture, l'absence de carburant, l'apparition d'animaux inhabituels, le vandalisme ..

Le trafic aérien se raréfie, les incidents se multiplient. Mark qui est toujours absent est coincé en Allemagne et ne sait pas quand il rentrera. C'est la panique pour Jiselle qui est isolée avec des enfants qu'elle connaît à peine et novice en matière de gestion d'une maisonnée.

J'aurais pu aimer ce roman, les dystopies m'intéressent, mais au début j'ai cru me trouver dans une bluette, Jiselle est franchement naïve et passive face à son Don Juan de pilote. Elle va en mettre du temps à accepter la réalité de ce côté là et encore parce que sa jeune belle-fille lui ouvre les yeux.

Elle fait face malgré tout au fil du temps, apprend à se débrouiller avec peu, à s'habituer à la maladie et à la mort qui frappe, et à prendre soin des enfants envers et contre tout. J'ai trouvé l'évolution des enfants plus intéressante. Eva, la plus hostile à la présence de Jiselle se révèle finalement plus mature qu'elle.

Comment tout cela se terminera-t'il ? L'auteure n'en décide pas et laisse le lecteur libre. C'est un peu trop facile à mon goût.

Je dois quand même préciser que malgré tout, les pages se tournent vite, j'avais envie de savoir ce qui allait se passer. J'ai attendu un sursaut dans le récit, mais Jiselle reste jusqu'au bout sans relief.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Après Esprit d'Hiver , En un monde parfait est le deuxième roman que je lis de Laura Kasischke . Beaucoup de points communs entre les deux avec dans une première partie une peinture convenue et finalement assez complaisante de la moyenne bourgeoisie américaine dans son quotidien le plus ordinaire et avec une seconde partie qui va s'appliquer à mettre en tension cet univers ,de la manière la plus extrême. Procédé assez récurent dans la fiction US et parfaitement interchangeable puisque on se représente assez facilement pour ce livre ci, le Survival familial hollywoodien qui pourrait en être tiré. Si l'on peut reconnaître que l'auteur prends un certain plaisir pervers à la mise à mal de la béatitude matérialiste américaine, la portée politique de son regard est en revanche proche du néant ; dans un monde ou l'effondrement civilisationnel qui vient ,semble relever du simple cas fortuit et ou les êtres qui se soucient de leur empreinte carbone appartiennent à une secte ,adepte de la solution du suicide collectif pour remédier au problème. Accordons néanmoins à Laura Kascischke le talent de réussir à nous tenir en haleine sur 150 pages ( sur 350) au seul spectacle indigent des états d'âme d 'un Ken , d'une Barbie et de leurs ados, inévitablement spielbergiens.
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Il y a quelques années, je m'étais laissée séduire par Les Revenants et Esprit d'hiver de Laura Kasischke. J'y découvrais une atmosphère dérangeante qui ne pouvait pas laisser indifférent. Alors quand j'ai vu que d'autres volumes étaient disponibles dans ma bibliothèque municipale (qui n'a pourtant pas un fond très fourni), je me suis laissée tenter par En un monde parfait.
Le roman commence de façon assez mièvre et j'admets avoir eu envie de m'arrêter en cours de route : Jiselle, une hôtesse de l'air trentenaire et toujours célibataire, se met à vivre un conte de fées quand le beau pilote Mark Dorn la demande en mariage. La jeune femme est alors présentée aux trois enfants de ce dernier, et s'installe gentiment dans la demeure familiale. Évidemment, l'accueil est mitigé, et Jiselle souffre de la cruauté des adolescents qui ne supportent pas que leur mère puisse être remplacée. Une histoire banale en somme ! Et soudain tout dégringole, alors que Mark se fait de plus en plus absent, une mystérieuse épidémie s'abat sur tous les Etats-Unis, ce qui plonge la ville dans le chaos le plus total. Alors qu'on s'apprêtait à lire un roman familial, on plonge pratiquement dans une dystopie ou un roman de science fiction. J'ai trouvé la bascule assez lente, mais j'ai finalement éprouvé de l'intérêt à la deuxième partie de ce roman, finalement pas si mièvre.
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