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Citations sur Mort-en-direct.Com (20)

« - Bien professeur. Maintenant, on va entrer dans les zones obscures.
Le désir semblait lui donner une voix plus aiguë que d'habitude. Il enfonça une touche. Des enfants apparurent à l'écran. Ils jouaient dans un parc, par une journée ensoleillée. [...] La lumière du jour et le parc laissèrent la place à une chambre aux murs blancs, meublée d'un simple lit. »
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« - Une dernière question, Numéro Quatre.
Jennifer ne bougea pas. Elle attendait.
- Est-ce que tu es vierge, Numéro Quatre ?
Jennifer avait un goût amer sur ses lèvres. Elles étaient si sèches qu'elle dut les lécher plusieurs fois pour les humecter. La vérité, c'était « Oui ». Mais était-ce la bonne réponse ? Jennifer sentit la peur monter en elle. Cette allusion au sexe la faisait suffoquer. Il veulent me violer, se dit-elle.
- Est-ce que tu es vierge, Numéro Quatre ?
Si elle répondait « Non », ne serait-ce pas une sorte d'invitation ? Si elle affirmait qu'elle avait déjà fait l'amour, n'était-ce pas leur donner la permission ? Est-ce que son ingénuité était un avantage, ou pas ? Elle devait prendre une décision, et elle détestait cela. Dans les deux cas, ce serait mauvais.
- Oui, répondit-elle d'une voix légérement tremblante.
La femme se mit à rire.
- Tu peux retourner sur le lit, fit-elle d'une voix moqueuse. »
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« Tu as soif, Numéro Quatre ? »
Jennifer eut soudain l'impression que sa gorge la brûlait. Elle hocha la tête.
« Bois, Numéro Quatre. »
[...]
« Ca va mieux, Numéro Quatre ? »
Jennifer acquiesça. Mais c'était faux. Rien n'allait mieux. Tout à coup, elle faillit succomber à l'envie de hurler « Je m'appelle Jennifer ! », mais elle n'était même plus capable de former ces mots, de leur faire franchir ses lèvres déshydratées. En dépit de l'eau qu'elle avait bue, elle était encore muette.
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Cela lui rappela qu'elle devait accentuer la pression sur Mark Wolfe. Elle ne voyait pas très bien comment elle pourrait lui faire peur au point qu'il fasse ses bagages et disparaisse sur-le-champ - en emportant avec lui ses perversions dans un autre quartier ou une autre ville, où d'autres services de police prendraient le relai : dans le jargon des flics, on appelait « chasser les ordures » cette manière de se défausser d'une responsabilité juridictionnelle. Mais le jour où sa mère partirait en maison de retraite... bon Dieu, ce jour-là, elle ferait en sorte que Mark Wolfe commence à se dire que déménager était une sacrée bonne idée.
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Ne faut-il pas plus de deux heures pour conduire quelqu'un au purgatoire ?
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C'est Michael qui avait déclaré que "Saison 4" serait le pire cauchemar de la classe moyenne. Il avait cru que la surprise en soi alimenterait le suspense. Il avait eu raison. L'idée venait de Linda. C'est Michael qui l'avait peaufinée. Ils étaient les partenaires idéaux. Linda sentit le désir monter en elle. Elle se caressa lentement les seins.
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Terri avait l'impression d'être embarquée dans une sorte de quête bizarre, accompagnée par le plus odieux des Sancho Pança, sur les traces d'un Don Quichotte qui avait encore moins de contact avec la réalité que le chevalier errant de Cervantès.
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Ce que j'ai appris pendant la guerre, lui avait dit un jour Brian, c'est que la peur est la meilleure chose qui joue en notre faveur. Elle nous maintient à l'abri quand nous en avons besoin, et nous donne une image du monde qui, même si elle est un peu déformée, nous fait pécher par excès de prudence.
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... Que crois tu qu'il va t'arriver maintenant ?
Exiger qu'elle réponde à cette question était plus cruel que tout ce qu'on lui avait infligé jusqu'alors. Répondre était pire qu'être battue, enchaînée, humiliée, violée et filmée. Il fallait pour cela se pencher sur son avenir , ce qui était aussi douloureux que d'être tailladé avec une lame de rasoir...
p 469
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Il se déplaçait toujours en silence, ce qui aurait dû la terrifier encore plus, sauf qu'elle avait dépassé la ligne séparant la raison et la terreur.
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