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EAN : SIE209430_485
Editions Seghers (30/11/-1)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau (Here lies one whose name was writ in water).

Cette simple épitaphe sur la tombe de John Keats, (né en 1795 à Londres - mort en 1821 à Rome), écrite et voulue par lui, dit tout de son passage parmi nous.

Pour lui Shelley, son "ami", son protecteur, qui se noya dix-huit mois après la mort de Keats, et sur qui l'on retrouva un recueil des poèmes de Keats aura écrit:
Paix, Paix
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ode à un rossignol

Mon cœur souffre et la douleur engourdit
Mes sens, comme si j’avais bu d’un trait
La ciguë ou quelque liquide opiacé
Et coulé, en un instant, au fond du Léthé :
Ce n’est pas que j’envie ton heureux sort,
Mais plutôt que je me réjouis trop de ton bonheur,
Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes
Légères, dans la mélodie d’un bosquet
De hêtres verts et d’ombres infinies,
L’été dans l’aise de ta gorge déployée.

Oh, une gorgée de ce vin !
Rafraîchi dans les profondeurs de la terre,
Ce vin au goût de Flore, de verte campagne,
De danse, de chant provençal et de joie solaire !
Oh, une coupe pleine du Sud brûlant,
Pleine de la vraie Hippocrène, si rougissante,
Où brillent les perles des bulles au bord
Des lèvres empourprées ;
Oh, que je boive et que je quitte le monde en secret,
Pour disparaître avec toi dans la forêt obscure !

.................
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Ode sur une urne grecque

Ô toi ! fiancée encore inviolée de la quiétude,
Ô toi ! nourrisson du silence et des lentes heures,
Rhapsodie sylvestre, qui peux chanter
Un conte fleuri plus harmonieux que nos vers :
Quelle légende enveloppe tes contours d’une frange de feuillage ?
Est-elle de divinités ou de mortels, ou des deux,
Dans la vallée de Tempé ou les gorges d’Arcadie ?
Quels dieux ou quels hommes sont là ? Quelles vierges résistent ?
Quelle folle poursuite ? Quelle lutte pour échapper ?
Quelles flûtes sont là? Quels tambourins ? Quelle sauvage extase ?

Les mélodies entendues sont douces, mais celles qu’on
n’entend pas
Sont plus douces encore ; donc, suaves pipeaux, continuez de jouer :
Non pour l’oreille sensuelle, mais des ballades plus chéries.
Des ballades pour l’esprit, sans sonorités !
Bel éphèbe, sous ces arbres, tu ne peux quitter
Ta chanson, pas plus que les arbres ne peuvent être dépouillés.
Audacieux amoureux, jamais, tu n’obtiens les baisers,
Quoique tu sois proche du but — cependant, ne te chagrine pas ;
Elle ne peut se flétrir, quoique tu n’atteignes pas ton bonheur,
A jamais tu aimeras, et Elle sera toujours belle !
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Ode à l'Automne

Saison de brumes et de fruits emplis de tendresse,
si proche amie du soleil mature;
et complotant avec lui à alourdir et bénir
de fruits les vignes qui courent autour des toits de chaumes;
à faire ployer sous les pommes les arbres moussus des chaumières;
et emplir jusqu’au cœur tous les fruits de leur mûrissement;
Et faire se gonfler les courges, et arrondir les coques des noisettes
avec un doux noyau; à faire bourgeonner tant et plus,
Et toujours plus, pour que viennent des fleurs tardives pour les abeilles,
Jusqu’à ce qu’elles pensent que jamais ne s’arrêtent les jours chauds,
Car l’été a rempli à ras bord leurs moites alvéoles.
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SONNET

La ville retenait mon âme prisonnière !
Qu'il m'est doux aujourd'hui de contempler l'immense
Et pur visage du ciel - déjà ma prière
Vers le sourire de l'azur monte et s'élance.

Quel bonheur enfin de se laisser choir à terre,
Le corps et le coeur tout rempli de silence,
Et de lire, blotti au creux d'un talus vert,
Une histoire d'amour, de tendre nonchalance.

Et puis, rentrant le soir très tendrement, d'entendre
Le chant de Philomène et de suivre de l'oeil
Un nuage qui vogue et refuse d'attendre.

Hélas, la journée est tombée comme une feuille,
Ou comme une larme de séraphin pieux
Qui glisse doucement dans l'éther lumineux.
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Étoiles, écoutez-moi
Que votre éclat resplendisse
Étoiles, écoutez ma berceuse!
Mon enfant je te vois, je t'espionne
Dans la paix environnante!
Ta douce mère est près de toi
Tu ne resteras pas toujours enfant
mais poète - oui!
Je te connais - non plus enfant:
poète à jamais.
Vois, vois ma lyre
Dans la lueur du foyer
Au-dessus du petit berceau
Qui flamboie et flamboie!
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