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Critique de Billie72


« J'étais seul. Mauvais en langues. Sans ami. Éjecté de la ligne droite qui avait toujours défini mon existence.
L'anxiété est le vertige de la liberté.
J'étais libre.
À Paris.
Avec une vareuse noire.
Pour une fois, ma vie avait des airs de tabula rasa. »

Un début prometteur.

Mais…

“Les chaînes du mariage sont lourdes ; il faut parfois être plus de deux pour les porter.”
Le ton est donné : il va être question d'adultère, d'infidélité, d'atermoiements sans fin, de (mauvais) choix, de remords et de regrets.

Américain, étudiant en droit en césure à Paris, Samuel devient l'amant d'Isabelle, une Française plus âgée que lui, qui s'ennuie dans son mariage (le mari se prénomme Charles …) et son quotidien de traductrice.

S'ensuivent des cinq-à-sept frustrants, au fil des ans plusieurs ruptures et réconciliations, d'autres partenaires (psychologiquement instables), un mariage, un enfant, un divorce, des accidents, la maladie, …

On baigne dans le mélodrame, le récit s'enlise, le lecteur s'ennuie.

Autant j'ai beaucoup aimé Une relation dangereuse, La poursuite du bonheur, L'homme qui voulait vivre sa vie, Quitter le monde, Les désarrois de Ned Allen et plus encore Piège nuptial (Cul-de-sac), autant j'ai été déçue de mes trois dernières lectures de Douglas Kennedy : La femme du Vème, Mirage, Isabelle l'après-midi.
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