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Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782266145855
533 pages
Pocket (21/04/2005)
  Existe en édition audio
3.56/5   1496 notes
Résumé :
Sally Goodchild, américaine de 37 ans, est journaliste pour le Boston Post. Après avoir mené une vie très indépendante près de 20 ans, elle a un vrai coup de foudre pour Tony Thompson, un reporter anglais qu'elle rencontre au Caire. Leur liaison va prendre une tournure officielle quand Tony, rappelé à Londres, se voit offrir un poste important et que Sally se retrouve enceinte. Ils décident donc de se marier . Mais les difficultés pour Sally commence le plus sombre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 1496 notes
Premier essai avec cet auteur. Ni convaincu, ni trop déçu. En fait c'est un peu ce à quoi je m'attendais, sans a priori.
Cela ne part pas trop mal: deux journalistes de terrain, deux bourlingueurs, une américaine un anglais, se rencontrent en reportage en Somalie. Coup de foudre, relations, la femme est enceinte, ils se marient.
Lui Tony est rappelé en Angleterre pour un poste prestigieux, elle suit.
Bien vite elle déchante, le manque d'activité lui manque et son mari est loin de participer et de l'aider pendant sa grossesse.
Elle accouche et, là, tout se détériore!
Le bébé ne fait pas ses nuits, elle soufre à l'allaitement, le mari devient invisible et pour cause, il a d'autres projets en tête.
Le calvaire de Sally continue quand, rentrant des Etats Unis, elle trouve la maison vide sans mari ni enfant, ni meubles ni rien d'autre que ses vêtements.
S'ensuit alors une descente aux enfers pour cette femme l'amenant jusqu'au procès pour faire valoir ses droits.
Ce bonhomme est exécrable, habité par tous les vices et perclus de méchanceté. Tous les coups sont bons et la pauvre Sally est bien proche de l'abandon quand elle est est aidée par un avocat de l'aide juridictionnelle.
Bon, ce n'est pas mal écrit de mon point de vue et,ma foi, pas désagréable non plus, alors me direz vous? Eh! bien c'est convenu tout ça, le lecteur n'est pas dupe et sait d'avance comment ça va se finir. C'est dommage mais, bon, Douglas passe la pommade au lecteur, essaie de faire avaler une couleuvre de bons sentiments qui ont du mal à passer. du moins chez moi. L'accumulation est trop forte pour un résultat aussi franc.
Personne ne m'ayant forcé à lire ce livre, je ne me plaindrai pas plus de cette lecture qui ne me laissera pas une grande impression.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Sally correspondante américaine au Boston Post rencontre Tony reporter anglais au Chronicle en mission au Moyen Orient, c'est le coup de foudre...
Tout va très vite, les amoureux s'installent à Londres où Tony se voit proposer un poste à responsabilités au siège du Chronicle, Sally tombe enceinte au bout de quelques semaines, aussi décident-ils de se marier.
Une histoire qui se construit dans la précipitation...,mais le coup de foudre est-elle une bonne arme pour la solidité d'un couple, Sally et Tony ont-ils vraiment pris le temps de se connaître !
Tony un homme indépendant et non impliqué dans son rôle de mari, prend à la légère la grossesse de sa femme, il la néglige et la délaisse pour son travail.
Sally proche de la quarantaine, après une grossesse difficile, est dépassée par l'arrivée de son enfant, elle perd ses repères et sombre dans les affres douloureuses de la dépression post-natale.
Ce qui débute par un coup de foudre va en un éclair virer à la descente aux enfers.
L'homme qui partage la vie de Sally se révèle un être pervers et un manipulateur machiavélique qui profitera de deux terribles phrases prononcées par Sally lors d'une bouffée délirante due à sa dépression, pour la faire passer comme une mère irresponsable et enlever leur enfant...

Douglas Kennedy traite dans ce roman psychologique de l'intégration dans un pays étranger, de la dépression post-natale et de la bataille judiciaire pour la garde d'enfant.
Le romancier nous fait assister en direct au procès des parents pour la garde de l'enfant Jack, sujet très délicat dont les protagonistes tels que les parties civiles ou défenderesses n'hésitent pas à salir l'adversaire, à laver le linge sale en public et à trouver dans le drame l'occasion de se sauver ou de gagner en oubliant l'essentiel dans cette bataille, c'est-à-dire de mentionner et d'exposer l'intérêt de l'enfant Jack.
Terrible procès, Douglas Kennedy se positionne du côté de la mère, donc nous n'avons pas la possibilité de connaître les réelles intentions du père qui s'avèrent il est vrai plutôt douteuses et opportunistes.

« Je me permets cette dernière remarque parce que, tout au long de ces débats, la question essentielle a souvent été perdue de vue, qui est : Où se trouve l'intérêt de cet enfant ? C'est la seule et unique considération valable ici. Tout le reste est, aux yeux de la cour, sans aucune pertinence ».
Malheureusement la fiction de ce livre reflète parfois une triste réalité !

Un roman noir qui comporte quelques longueurs au début mais on se laisse malgré tout emporter par l'infernale machination, « Une relation dangereuse » a l'attrait d'un scénario de film américain, un suspense sans surprise, la chute est évidente mais ce roman comporte quelques passages forts notamment le déroulement du procès et la descente obscure de la dépression post-natale de Sally dont la noirceur des pensées nous procure de l'effroi.
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Cinq étoiles dans ma bibliothèque Babélio car, une fois de plus, j'ai dévoré ce livre de Douglas Kennedy!

Déçue par La femme du Ve (très!), j'ai voulu retenter et cette fois, ça n'a vraiment pas été le cas... Et je me dis que ce n'est pas parce que cet auteur vend beaucoup, qu'il est forcément mauvais!
Je suis incapable de dire s'il possède de grandes qualités littéraires à proprement parler, mais ce que je sais, c'est qu'il a le don de faire plus qu'un bon thriller et plus qu'un bon roman psychologique!

Comme les fois précédentes, je suis surprise de voir le décalage entre le "résumé éditeur", qui laisse présager un bon suspense assorti d'une histoire d'amour (ici contrariée, pour le moins!) et la réalité, qui traite d'un thème précis (la dépression post-natale, ici), présenté vraiment en profondeur (vu de l'intérieur). Dès la première page, j'ai pris fait et cause pour Sally et son histoire m'a oppressée jusqu'au procès!

Bref, un moment d'évasion dans le sens où j'ai été tellement plongée dedans qu'il m'a fait oublier la réalité quelques heures, mais aussi, une lecture largement plus riche qu'un simple "roman à l'eau de rose"!..
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Abandon à une centaine de pages, soit à peine le quart du bouquin. Je pensais y trouver le ton de Cul-de-sac. Deux journalistes se croisent lors d'un reportage. Ils s'aiment. Elle se retrouve enceinte. Ils se marient et s'installent à Londres, dans sa ville à lui. Elle, est américaine et aussi la narratrice. Des pages et des pages sur la recherche d'une maison, les aléas de la grossesse, la comparaison entre anglais et américains qui, bien sûr, sont beaucoup mieux et surtout les mesquineries de la vie de couple. J'ai lu qu'ensuite grosse dépression postnatale. Rien de drôle, plutôt insipide. Incroyable que cet écrivain puisse écrire aussi différemment. Drôle et bien construit pour l'un, de la daube et de l'ennui pour l'autre.
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Quatrième de couverture:En mission au Moyen-Orient,Sally rencontre Tony.
Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle.
Elle est pétillante, il est charmeur.Elle est célibataire,lui aussi.
Ce qui doit arriver arrive:coup de foudre.
mais Sally ignore que le rêve va virer au cauchemar.Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître ,son mari.

Vous allez me dire , tu rigoles les romans à l'eau de rose ce n'est pas pour nous
Détrompez vous ..Douglas Kennedy nous livre ici un superbe roman où certes un homme et une femme se livre un combat forcené ,où tous les coups sont bons et plus tordus les uns que les autres mais surtout où il nous peint deux mondes à l'opposé , (une langue commune,qui vous a dit ça?).Il ne fait pas bon pour Sally née aux Usa de vivre en GB à Londres ..et avec elle , nous découvrons la vie londonienne , ses rouages ., ses codes de bonne conduite et......
Ce livre m'a happée , je l'ai dévoré et je me replongerai très vite dans l'univers d'écriture de d'Kennedy .A lire
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Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
la grande différence entre "Yankees" et"Rosbifs"c'est que les premiers considèrent la vie comme une affaire sérieuse mais non désespérée, tandis que les seconds pensent qu'elle est sans espoir mais pas sérieuse du tout ....
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— Je ressens un énorme besoin de le lui avouer, depuis un moment.
— Promettez-moi de ne pas le faire. Ni maintenant ni jamais. Je suis convaincue que vous n'avez rien à avouer. Vous ne feriez que décharger sur ses épaules toute la culpabilité que vous avez accumulée depuis si longtemps. Là, c'est la catholique convaincue qui vous le dit : il y a beaucoup de choses qu'il vaut mieux
garder pour soi, dans cette vie. Nous éprouvons tous le besoin de nous confesser. C'est certainement la pulsion la plus humaine qui soit : rechercher une sorte d'absolution pour le gâchis créé autour de nous, alors que ceux qui nous ont précédés n'ont pas fait mieux et que ceux qui nous suivront ne seront pas plus brillants. Je crois que c'est la grande constante de l'histoire humaine, cette capacité à tout bousiller, pour nous et pour les autres. Et le plus affligeant, mais aussi le plus rassurant, c'est que nous ne sommes pas les premiers. On est tous tellement prévisibles, non ? »
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Si tu veux quoi que ce soit dans la vie, tu devras grimper sur ton vélo pour le chercher.” Et c’était toute la philosophie de mon père, ça : prends ton vélo ! Il voulait que je réussisse, que je travaille dur et bien, mais sans jamais me croire sorti de la cuisse de Jupiter. “N’oublie pas d’où tu viens, ne fais surtout pas comme ceux qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas.” Autrement dit, même si tu arrives un jour très haut, en étant parti de rien, il y aura toujours quelqu’un pour te voir tel que tu étais au départ, et ce jusqu’au jour de ton enterrement.
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Un traitement rapide contre la dépression est aussi improbable que la semaine des quatre jeudis. Pas d'Alka-Seltzer dont les bulles insouciantes emporteraient cette mélasse noire dans laquelle on se débat. Non, il faut la faire partir peu à peu, par pellicules successives, en sachant qu'elle résistera longtemps et que la confiance en soi pourra souvent se perdre en chemin, juste pour rappeler que la guérisson se gagne de haute lutte et qu'il est toujours trop tôt pour pavoiser.
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Tout chagrin se développe essentiellement autour de la certitude qu’il est impossible d’éviter son destin. À certains moments, vous pouvez échapper en partie à sa sévérité, ressentir une sorte d’apaisement temporaire, mais la peine est toujours là, au fond de vous, prête à resurgir. Pleurer n’est donc pas qu’une réaction à la souffrance morale, c’est aussi le constat que sa cause restera à jamais présente, transformant radicalement votre vision du monde.
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