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3,93

sur 3248 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon livre de Douglas Kennedy. Je ne fais pas de résumé tout a déjà été dit ce livre a été un succès. Une histoire captivante, originale et qui se lit sous tension. Sous le ton de l'humour, l'auteur dénonce encore une fois les convenances américaines et dans ce titre particulièrement le monde impitoyable de la photographie et la tendance à la "californication".
Dommage mais c'est un avis personnel la fin est un peu invraisemblable à mon goût.
J'ai passé un très bon moment et je recommande ce titre !
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Drôle de dimanche ou il faut se lever pour aller contrer l'inimaginable, pas convaincu, mal réveillé, t'as pas envie de chier un pas devant l'autre, le Nesquick fait pas même le même effet que la café noir qui t'exciterait les entrailles, pupilles dilatées, paupières collées, bordel de merde, allez-vous faire enculé avec la citoyenneté, j'emmerde le monde madame monsieur, je comprends pas ce que je fou là, déposé ici même un 10 février, mélange dégueulasse entre ma mère et mon père qui n'ont pas fait grand-chose de bien avec l'amour… avec des malentendus, y se passe des trucs chelous, allons bon ne cherchons pas plus loin, je suis là maintenant…

Ah ouais c'est la merde je me suis levé contraint et forcé par un morceau de 13 kilos qui réclamait câlins et tendresse de si bon matin :

« Allez tu te rendors et je te file des chocolats » les cloches ont sonné leur lot de chantage, papa amoureux certes, mais tu fais chier quand même…

« Putain et merde…. » qu'elle a dit, pleine de vie à l'aube naissante de ses rayons frisquet que t'y risquerais pas une putain de crève…

« Pffff, je sais pas qui c'est l'irresponsable qui t'éduque, mais faudrait peut-être penser à lui mettre un coup de pompe dans le cul pour faire de toi quelque chose de formaté, mais putain de merde je suis fier de toi mon petit cul préféré… »

Allez, faites chauffer le biberon, le micro-ondes fait son taf, le lait tiède va s'écouler tétine en bouche, la croissance se vulgarise à l'image d'un géniteur pas complètement teubé malgré un langage pour le moins à chier du scandale, faut que je fleurisse un peu tout ça, la bienpensante va me tomber sur le coin de la gueule mal éduquée et je vais prendre cher, inutile de faire la grosse voix, je vous entends, mais mon indifférence vous fait pipi dessus, avec ma libido en berne je me ramollis, ça aurait pu être bien pire, oui madame avec de l'imagination on peut en foutre vraiment partout, mais je vous en prie point de mépris, je m'excuse et je m'amuse, c'est dimanche, jour du seigneur, et faut que je file voter…

Et merde le bureau de vote a changé, conspiration pour que je me décourage, mais pas moyen que je ne glisse pas mon avis sincère dans la boite à emmerdes, je veux moins d'impôts moi, et plein de d'immigrés pour faire le taf que je n'ai pas le courage de faire, allez quoi petit jésus de Nazareth, donne nous un peu d'utopie, la blonde au paternel borgne, fais lui bouffer son racisme, enfonce lui dans sa connerie...

tout le monde semble trouver raisonnable de voter pour le chaos, l'immoral, le racisme, l'intolérance, aveuglé par un manque certain de « putain » et « merde » dès le petit matin chagrin qui se pleure d'une grasse matinée qui se rêve…

- Allez petit coeur, un dernier tour de vélo et on rentre…
- Non
- Quoi non ? tu veux pas des chocolats
- Vi, vi, mais pas trop sinon Gwenn elle va cromir…

Et à 20 heures, nous voilà bien emmerdé devant l'inconcevable, La France est raciste, mais pas complètement, mais assez pour te faire flipper ta race, ah ouais mais bon je suis blond, je ne serai pas reconduit gentiment à la frontière… Ouais mais si emmenez-moi, s'il vous plait, je suis blond mais j'ai rien demandé moi, ça s'est fait sur un coup de bite, et ma tête collait bien avec le physique de mon père, mais franchement hein ça s'est joué à rien cette histoire, je me sens comme tout le monde moi, je vivre avec tout le monde dans la joie et le partage même si parfois c'est compliqué de s'embrasser sur tout, faut rester dans l'ouverture d'esprit… la culture d'autrui et puis si ça nous plait moyen moyen, bah c'est pas grave, on se serre la main, on se fait un petit crachat à la gueule pour s'exposer nos divergences, pis on passe à autre chose, je ne suis pas altruiste dans l'âme, ni utopiste, ni anarchiste, je veux juste que tout le monde essaie de ne pas trop se taper la bêtise, peu importe nos putains de différences, on n'est pas obligés de s'échanger des mots d'amours, juste du respect, parce que comme dirait ma fille :

« Un câlin et tout va bien… »

A plus les copains

PS: excellent Douglas Kennedy cependant
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Un des meilleurs
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Comme souvent avec D; Kennedy on ne peut arrêter la lecture avant d'arriver à la fin du roman.
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L'homme qui voulait vivre sa vie est le premier roman de Douglas Kennedy que j'ai lu, et je n'ai pas été déçue.

Véritable page-turner, ce roman raconte l'histoire d'un homme qui, à la suite d'un événement accidentel, quitte sa vie pourtant réussie professionnellement pour une nouvelle identité, une nouvelle région, un nouveau métier.

Le suspens tient au risque qu'encourt le personnage principal d'être retrouvé ; d'être démasqué.
L'écriture simple se double d'une narration à la première personne du singulier pour mieux nous tenir en haleine.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais la question posée en filigrane « en quoi une vie matérielle réussie nous empêche-t-elle de s'épanouir personnellement ? ».

Je n'ai jamais retrouvé ce plaisir dans un autre ouvrage de Douglas Kennedy.

Lien : http://justelire.fr/lhomme-q..
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Mon premier roman de cet auteur et j'y reviendrai certainement pour plusieurs raisons. D'abord cette dénonciation indirecte des travers d'une certaine société américaine, (matérialiste outrancier, obsession pour l'argent, course sans fin au succès ou ce qui est considéré comme tel, etc.) qui mènent implacablement vers « l'emprisonnement volontaire », m'a plu. Ensuite cette quête du bonheur , même difficilement crédible, pose la question essentielle des compromis et sacrifices qu'elle suscite. le rôle du hasard, autant bénéfique que néfaste, est également bien exploité. La complexité des relations de couple y est aussi illustrée de façon magistrale. Finalement l'histoire globale, genre d'hybride du drame contemporain et du thriller, m'est apparue originale, pas vraiment prévisible et intrigante tout au long. Tout cela écrit simplement avec un ton qui rend le narrateur plutôt sympathique avec ses états d'âme changeants, conflictuels mais sincères.
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Et un nouveau looser magnifique créé de la plume du célèbre Douglas Kennedy. C'est Ben, cette fois, dont le destin est conté. Ben, cet avocat brillant mais frustré, dont la petite vie familiale bien rangée dans un pavillon de banlieue l'oppresse. Entre les obligations professionnelles, abjectes et fades, et les contretemps familiaux, il se noie dans la joyeuse médiocrité américaine. Mari trompé, il se révoltera et tuera l'amant honni, bouc émissaire de sa propre rébellion sociale.

De prime abord, cette oeuvre révolte, elle révolte de subir la critique d'une vie ordonnée et équilibrée, elle horripile par la portée aux nues de la fuite, celle qui transcende, celle de l'homme qui veut vivre sa vie. Quel malaise d'observer le dédain de Douglas Kennedy pour l'esprit casanier et confortable d'une existence bien rangée ! Mais ça, c'est au début, oui, c'est avant l'exil forcé de Ben, après avoir assassiné l'amant de son épouse, après avoir repris son identité et après avoir fui à l'autre bout du pays.

Dès lors, chaque mouvement, chaque initiative sont risquées, surtout quand son nouveau personnage croise les relations de son ancienne existence, mais avec le même visage ! L'auteur n'a pas son pareil pour vous tordre l'estomac, et vous empêcher de refermer le livre avant la fin d'un chapitre, ou du prochain, ou même de celui d'après. L'intrigue est menée de main de maitre et savamment calculée, de la première à la dernière page, avec un malaise omniprésent. Et la chute finale, qui laissera une trace dans le coeur du lecteur, quel que soit la situation, on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on gagne ! Une réussite !
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Un bon roman dans lequel nous sommes pris dans le jeu de l'auteur et nous ne voulons pas que Ben-Gary soit pris en porte à faux. Mais bon, est-ce une bonne chose. le héros devient un autre homme, mène une autre vie et la comédie se réitère... Un peu tiré par les cheveux quand on réfléchit bien mais c'est un bon moment de lecture.
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Un roman magistral, qui m'a fait découvrir Douglas Kennedy.
Ben Bradford change d'identité et devient avec une incroyable facilité Gary. D'avocat brillant mais malheureux, il devient un photographe talentueux au fin fond du Montana.

J'ai adoré tout d'abord comment Ben met en scène sa propre mort en camouflant celle de Gary : d'un pragmatisme glacial et parfaitement orchestré. Mais j'ai aussi aimé la manière dont Ben se réalise : certes, très brutalement, mais il arrive tout de même à vivre une deuxième vie, quel chanceux !

Ainsi, c'est peut-être ça que nous transmet L'homme qui voulait vivre sa vie : pourquoi attendre d'en venir à telles extrémités pour faire ce que l'on veut vraiment faire de notre vie ? Au lieu de continuer d'avoir une vie de famille morne dans une banlieue grise et de faire un travail insipide, pourquoi ne pas changer de vie, aller à contre-courant des idées véhiculées par la société ?
Contrairement à Ben-devenu-Gary, nous n'avons qu'une vie, il faut saisir les opportunités ou les provoquer…

Une grande partie de ce roman s'intéresse aussi à la photographie. Ça m'a tout bonnement passionnée. Les photos ne sont pas montrées dans le livre, mais on les voit. On voit la luminosité, le sujet, le grain du papier. C'est extraordinaire cette force qu'a Douglas Kennedy de nous transmettre des images avec une telle précision.

Ce n'est pas avec ce livre-ci que Douglas Kennedy fait partie de mes auteurs préférés, mais il fait tout de même partie de mes livres fétiches, ceux que je conseille absolument et à n'importe qui !
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Un couple arrive à un point de non retour : leur quotidien devient de plus en plus pesant alors que pour autant, comme il est de bon ton de le dire "ils ont tout pour être heureux : famille, pro, argent".
Finalement, le couple bascule, et s'engage alors une course contre la montre pour Ben Bradford. La suite de l'histoire est menée tambour battant, sans tomber dans les clichés habituels
Même si a priori une suite de l'ouvrage n'était pas prévue, je pense que le potentiel est là, et moi aussi aussi pour la lire ;-)
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