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sur 806 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Découverte de cette auteure, par hasard. La photo de couverture (Edition Gallimard - Folio) d'une jeune femme assise au sol et peignant un tableau m'a attirée ?
Après quelques pages, je découvre un univers pour jeune adulte. le monde de la jeune Paula, partie pour ses études d'art et de la peinture décorative à Bruxelles. Un sujet qui m'intéresse. Les premiers pas en dehors du cocon familiale, la coloc, l'école d'art avec ses particularités et exigences, ça passe bien. Mais je commence à avoir le sentiment que ce livre a plutôt sa place dans une collection Jeunesse. Initiation à la formation, l'indépendance, l'amitié, éventuellement à un amour hésitant. Apprentissage de la vie, tout simplement.

Je découvre également un style fleuve rarement lu : suis-je entrain de feuilleter un catalogue professionnel des couleurs ? Une phrase peut courir sur plus d'une page, habilement entrecoupée toutefois… C'est aussi un art, avec le risque de lasser. Un riche vocabulaire, mais… énumération, catégorisation, description détaillée, tout ce qui se passe est nommé « comme de l'extérieur » mais pas vraiment vécu. Un écran étrange semble se dresser entre Paula, le lecteur et le narrateur qui est anonyme, invisible, parfois même « on ». Au point que je me demande si Paula serait une personne avec des traits légèrement autistes…car on n'arrive pas très bien non plus à la saisir. Son monde imaginaire est riche, mais sa façon d'être très retenue et distante.

Tout en se demandant où Maylis de Kerangal veut amener sa Paula et nous les lecteurs, on finit par se laisser bercer par ce style de narration, une sorte de large panorama visuel et tactile très fort. Les sens y jouent un grand rôle. Ne cherchez pas de vrais dialogues, les quelques échanges verbaux entre les personnes sont d'avantage rapportés que cités.

Son diplôme en main, Paula accumule les premières expériences professionnelles ; la partie Rome avec les studios de Cinecittà est vivante, on apprend des choses intéressantes, ainsi que sur le marbre. Paula finit par accepter un mandat pour le projet Lascaux IV, et là, on arrive à mon sens dans la meilleure partie du livre ! Un vrai voyage souterrain, onirique, historique, coloré et mystérieux nous attend. (Dommage que l'auteur y a mêlé l'attentat de Charlie Hebdo, rien à voir).

Une fois « Un monde à portée de main » fermé, je me dis : c'est bien d'avoir 20 ans et avoir la vie devant soi… . Et j'irai bien voir les grottes de Lascaux IV !

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De Maylis de Kerangal, je n'avais lu que Réparer les vivants, et celui-ci m'avait touchée au coeur.
Mais cette fois, ça n'aura pas été le cas et ma lecture a été d'un ennui abyssal malgré un style plutôt affûté.
L'omniprésence des termes techniques, l'énumération des matériaux, m'ont empêchée d'entrer dans le roman et m'ont laissée totalement froide.
J'ai lu la passion qui anime Paula, Kate et Jonas, ces jeunes artistes spécialisés dans le fac-similé, le trompe-l'oeil, mais je ne l'ai absolument pas ressentie...
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J'ai lu tout Mayliss de Kerangal mais "Un monde à portée de main" est un ramassis de lieux communs pour qui connaît un peu la peinture. On ne perçoit aucune émotion dans ce long descriptif du travail des peintres de décor. Comme d'habitude MdK a mené son enquête, elle sait comment on fabrique une couleur ou une autre, sait nommer les pinceaux etc. Un travail d'enquête que toute personne sérieuse peut faire. Cependant ses personnages sont totalement désincarnés, ils vivent tous de la copie, en différents pays d'Europe, n'ont pas pas de passé, un présent et un avenir prévisibles. Ce roman soit disant réaliste s'anime un peu dans le dernier passage où Paula va participer au chantier de la fausse grotte de Lascaux où artisans et scientifiques vont travailler ensemble pour copier aux mieux l'originale. On a eu le monde de la transplantation d'organes avec le remarquable "Réparer les vivants", celui des bâtisseurs d'ouvrages gigantesques avec "Naissance d'un pont" nous voilà avec les peintres décorateurs qui vont de chantier en chantier créer l'illusion du vrai. Bref le dernier livre de MdK est une pâle copie des deux précédents, une caricature qui ne sent pas la peinture, un livre vide d'émotions et de trouvailles romanesques.Il est fort possible que MdK s'attaque un jour à évoquer le monde de la marine marchande, ses origines pourraient l'y pousser. Là je dis stop, halte au procédé générique.Elle pourrait se lancer dans un roman d'amour qui brise toutes les frontières du réalisme. A moins qu'elle ne se mette un jour au dessin et à la peinture...
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Ce roman présente la vie de Paula, une jeune parisienne en quête d'art. Un peu par hasard, elle se retrouve en formation à Bruxelles, en peinture de faussaire. Et après les études, commence la carrière de peintre en décor, à travers le monde et le temps ...

Le texte est relativement simple à lire, même s'il présente des images très crues et un peu téléphonées. Aussi, des allers retours temporels incessant entre le passé et l'avenir flouent le cours du récit, et la chute mériterait d'être évitée. Un frêle aperçu de ce métier d'art, avec un langage parfois riche parfois creux - une curiosité qui ne vaut pas le détour.
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Je me suis ennuyée : un catalogue de connaissances -le mot juste puisque que ça parle de peintures- c'est long, verbeux, les personnages ne sont pas attachants, nombrilistes, certes une documentation efficace et précise sur le sujet, un livre qui se veut sans doute intelligent mais c'est trop ! Un peu de simplicité ferait gagner en émotions et pourtant que j'aime cette auteure et, rien à voir avec « Réparer les vivants ». Donc déception.
Seule la seule partie sur l'histoire de la grotte de Lascaux IV m'a interpellé parce qu'elle est fascinante.
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L'auteur Maylis de Kerangal a écrit plusieurs livres dont Réparer les vivants qui semblent avoir beaucoup plu dans le monde de la blogosphère et ailleurs. C'est donc, afin de faire connaissance avec cette auteure, que j'ai décidé de commander ce livre qui figurait dans la liste des matchs de la rentrée littéraire organisés par Rakuten.


L'auteure s'est livrée à un véritable travail de recherche dans ce domaine, à n'en pas douter. On apprend ainsi beaucoup sur ce métier d'art qui exige tant de savoir-faire et savoir-être. On ne peut qu'être admirative du chemin emprunté par notre jeune héroïne, Paula, qui ne semblait pas destinée à une telle voie. En effet, Paula s'est beaucoup cherchée, ne s'investissait que rarement dans des projets faisant preuve d'une telle désinvolture qu'un métier d'art aussi exigeant semblait hors de portée. D'autant plus lorsque l'on sait qu'elle était novice en dessin. Et pourtant, il y a des destins qui frappe et ce fut le cas.

Un livre quasi documentaire :

L'histoire s'apparente presque à un livre documentaire. On apprend ainsi les différentes techniques utilisées, les recherches auxquelles sont obligés de se livrer les artistes, la façon dont ils parviennent à vivre leur art. Maylis de Kerangal ne s'en est pas tenu seulement à des recherches sur ce métier mais elle retrace pour nous l'historique de la découverte des grottes de Lascaux et des studios de cinéma Cinecittà.

La partie romanesque délaissée :

C'est pour moi son principal défaut avec en prime une écriture faite de moultes répétitions qui lassent très vite. A aucun moment, je n'ai pu entrer dans l'histoire car la partie romanesque qui aurait pu être développée a été totalement délaissée. Je me suis ennuyée. J'ai pourtant tenu jusqu'au bout. Un livre dont je ne garderai pas de souvenirs !
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Le livre préféré des libraires, pas le mien... j'arrête en cours de route !
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Je suis déçu par ce roman de l'auteure de Réparer les vivants (que j'ai adoré). La première partie Imbriccata, je l'ai appréciée, mais puis c'est la dégringolade. Je ne comprends pas pourquoi de Kérangal n'a pas développé un peu plus la relation entre Paula, Kate et Jonas lors de leur séjour à Bruxelles, rue du Métal, à l'école van der Kelen. J'étais fort curieux de découvrir ce monde très particulier. J'ai aimé la poésie des noms de marbre, des couleurs. Bref, j'étais fort enthousiaste. Malheureusement, la suite n'a plus de rythme, n'a plus de contenu, n'a plus de poésie. C'est un livre qui n'est pas terminé. Qui a été trop rapidement édité. Dommage!
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j'ai pas aimé ce livre j'ai senti en le lisant que j'etais dans un desert y'a pas eu de connesion entre moi et ce livre parfois j'essaye un peu d'entrer dans l'histoire y'a les beaux lexiques d'art qui attire mais ups deconnexion c'est comme si l'auteur voulais etiré les lignes desolé c'est un flop pour moi j'ai rien tiré de ce livre
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