Après la ronde infernale que fut
Pacifico, le premier roman du
Comte Kerkadek, celui-ci en donne la suite avec un texte dont le titre, lui aussi, apporte son hommage aux océans qui ont bercé la jeunesse du Comte :
Atlantido.
On se souvient de la danse macabre aux allures de maelström qui clôt le premier volume de la Saga de l'apoyotl, menaçant d'engloutir, dans un tourbillon de volaille abattue et de haine inter-ethnique, Gaspard et Léo, duo dont la prétention à la gloire ne se fonde pas uniquement sur leur passé de rôtisseurs de poulet mais encore et surtout sur le statut de protagonistes du récit dont ils sont en même temps respectivement le narrateur et l'auteur.
Le nouveau volume s'ouvre sur une scène digne des meilleurs polars avec la fuite du couple improbable à travers la Nouvelle-Angleterre jusqu'à New York où ils espèrent se faire oublier par les flics. Pas de bol, après les poulets (ceux qui portent du bleu), ils auront très bientôt de nouveaux potes sur le dos, à savoir une bande de dealers porto-ricains, soucieux de venger leur bizness coulé sous les coups du fusil à pompe d'un nouveau personnage propulsé à l'improviste dans le récit, Anibale Pontequadrato. le lecteur l'aura bientôt deviné, celui-ci ne se borne pas à sauver la vie de nos deux gaillards, il les remets en contact avec d'autres personnages qui sauront donner un coup de paluche dans la quête de l'apoyotl, cette plante qui, dans la meilleure tradition celtique, dont le comte peut se réclamer, ouvre les portes de l'autre monde.
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