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sur 406 notes
« L'Eté de cristal » se déroule en 1936, sur fond de montée du nazisme et des Jeux Olympiques à Berlin où les Nazis essayent de faire bonne figure sur la scène internationale. Il retrace une enquête sur un double meurtre et un vol dans la famille d'un important industriel allemand, Hermann Six… Il se termine sur l'essor du nazisme, et notre enquêteur favori se retrouve dans une position peu enviable.

>> Dans ce 1r roman, j'ai adoré découvrir Berlin en 1936, suivre Bernie, personnage attachant et loufoque dans ses enquêtes et redécouvrir les rouages de l'Allemagne Nazie en plein essor. J'ai moins aimé l'enquête en elle-même et la multitude de noms Allemands qui m'ont perdue.
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Il s'agit d'une enquête policière très originale menée par un détective privé dont la qualité principale est l'humour. Il lui en faut beaucoup pour vivre en cette période sombre de l'Allemagne, en 1936, à la veille des jeux olympiques de Berlin. Tout semble inédit : la demande d'enquête par une femme anti-conformiste, les situations incroyables dues en partie au contexte. Philip Kerr dépeint cette société de gens qui ont peur ou qui sont plus opportunistes que jamais.

Ce livre, très simple, très agréable à lire, est plein de rebondissements.
L'auteur a certainement fait de nombreuses recherches pour nous mener aussi loin dans les détails de la vie quotidienne du berlinois en 1936.
Les Violettes de mars – nom original du livre – sont ces gens convertis à la cause nazie sur le tard. Les personnages sont nombreux, les lecteurs ayant des difficultés avec les noms allemands devront dévorer rapidement ce livre, sous peine de se perdre.

Kerr éclaire en divertissant le lecteur et c'est un régal. C'est le premier livre de la Trilogie Berlinoise.
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Bernie Gunther, je l'imagine comme Dick Tracy. Homme à femme, chapeau mou et gabardine couleur sable sauf que Bernie vit en Allemagne en 1936 et donc ça change un peu l'histoire.
Détective privé, l'histoire va être le prétexte pour nous faire toucher du doigt l'ambiance de ce pays avant que l'Europe ne bascule dans la guerre et c'est cette description qui rend le livre intéressant.
Bernie est lucide, cynique, comme s'il sentait que le pire reste à venir. le climat est à la délation et à la suspicion et l'auteur sait nous faire sentir l'ambiance délétère de cette période si particulière.


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Nullissime.
C'est le type même de polar "marketing" où on sent que l'auteur a cherché un cadre inhabituel pour se démarquer. Mais il n'est pas le premier. On a déjà eu droit aux polar en Chine, au moyen age, en Scandinavie ... ce gimmick est assez usé.
Par ailleurs, c'est un travail de tâcheron où on sent que les éléments historiques ont été intégrés au forceps. Rien de vraiment naturel et spontané dans l'écriture.
Quand au personnage principal. C'est bien de lui donner le beau rôle mais à ce point ! le héros parfait, seul contre l'Allemagne nazie. Que c'est manichéen.
Du coup je reste avec les 2 autres tomes sur les bras car je ne perdrai pas mon temps à les lire.
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Premier livre de la "trilogie berlinoise". Première rencontre pour ce qui me concerne avec Philip Kerr et avec Bernie Gunther. Un grand plaisir

Dans l'Allemagne tout juste nazie, Bernard Gunther a quitté la police et est devenu détective privé. Il doit mener une enquête suite à un double meurtre et à un cambriolage. Il va devoir dénouer les fils et remonter les indices et les pistes.

Tout ceci se passe en 1933 et un chouïa, la montée du nazisme, la terreur qui prend sa place.

C'est très intéressant pour le côté historique. Etonnant aussi d'avoir de tels livres écrits par un écossais, mais c'est sans doute mon côté trop cartésien.

Côté policier et intrigue, c'est également très réussi. le côté détective solitaire et maudit, qui a perdu sa femme à cause de la grippe espagnole, a quelque chose de déjà vu, mais dans ce contexte, c'est très original.

Très réussi, et je continue avec cet auteur.
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Premier tome de la trilogie berlinoise, elle-même introduction à la série ayant Bernie Gunther comme personnage récurrent, L'été de cristal m'a procurée les mêmes excellentes sensations que la première fois où je l'ai lu, il y a des années. Une relecture pour une série d'articles sur le blog mais aussi pour partager avec ceux qui ne connaîtraient pas encore, le talent livresque de Philip Kerr!

À l'aube de la quarantaine, Bernie Gunther, a déjà connu la guerre sur le front de l'est, s'est frotté aux pressions professionnelles dans la kripo (Kriminalpolizei, police criminelle, pour les non germanophones), est devenu détective privé car il faut bien gagner son croûton de pain et est spécialisé dans la recherche des personnes disparues.
Une fois n'est pas coutume, il est appelé par un riche industriel, Herr Six, pour retrouver le contenu d'un coffre fort, vidé la nuit de l'assassinat de sa fille et de son gendre et de l'incendie de leur maison.
Est-ce réellement un collier de grande valeur qui est l'objet de la sollicitation de ce client? Quel est l'identité du tueur? Quel est son mobile?
L'affaire se complique quand Gestapo ou anciens collègues de la Kripo trouvent tout intérêt à soudainement s'intéresser de très, trop près à Bernie…

Le contexte historique est passionnant! L'Allemagne de 1936 est déjà sous la coupe des nazis depuis 1933 et se prépare logiquement à une guerre. Laquelle? Nous, nous connaissons leur futur bien sûr mais nous ne le savons pas encore en 1936 et les dirigeants se doivent de garder une vitrine propre car les jeux olympiques d'été ont été confiés à Berlin en 1931 et toute la scène internationale, en ces temps de tensions européennes, aura les yeux braqués sur le pays.
Changements de décorum, façades de pacotille occupent les berlinois mais le fond ne change pas: antisémitisme, xénophobie, propagande de l'idéologie nazie, promotion de la supériorité de la race aryenne sont bien présents.
Bernie en est témoin chaque jour quand nombre de juifs, ou tout opposant au régime, disparaissent plus rapidement que n'apparaissent les bocks de bière sur un comptoir de bar.

La plume de Philip Kerr est addictive. Outre un contexte historique riche et fortement documenté, c'est le ton ironique, un humour caustique, voire parfois cynique, qui vous attrape par la main et ne vous lâche plus!
Les descriptions précises des lieux nous immergent totalement dans le Berlin de l'époque et son atmosphère oppressante.
Et le choix d'un personnage comme Bernie est capital. C'est un homme comme les autres, coureur de jupons, appréciant un bon petit remontant de temps en temps ou même souvent, aux sarcasmes lapidaires, un détective un brin caricatural, cherchant à survivre dans une société à l'ambiance délétère et dont les valeurs évoluent dans un sens auquel il n'adhère pas, ayant conscience qu'il vaut mieux faire profil bas en certaines circonstances, juste ce qui est nécessaire pour ne pas chuter, se noyer dans le flot des purges arbitraires et s'échouer dans un camp.
Car oui, rappelons-le, les camps ne sont pas apparus avec la Seconde Guerre Mondiale mais ont commencé à fleurir et s'épanouir sous le joug de la SA, la SS, la police ou tout autre autorité civile dès 1933!

Bernie doit naviguer dans ces eaux troubles sans vexer personne quand déjà les guerres intestines agitent la SA (Sections d'assaut) et la SS (Garde d'élite du parti nazi), que les rivalités secouent les gros pontes tels Goering ou Goebbels, qu'on ignore si son interlocuteur est un adhérent fanatique de la politique d'Hitler ou une Violette de Mars (opportunistes ayant adhéré tardivement au parti) ou si ses anciens collègues de la kripo (Police Criminelle, je le rappelle) fricotent avec la Gestapo (Geheime Staatspolizei ou police politique) ou reste sous l'égide de la Sipo (Sicherheitspolizei ou police de sûreté chargée de la sécurité intérieure).
La tâche n'est point aisée, de toutes manières, quand, comme Bernie, l'homme a du mal à garder sa langue dans sa poche!

L'intrigue est riche, captivante, rebondit au fil des fausses pistes et avancées de Bernie qui se retrouve parfois, souvent, dans des situations rocambolesques et dangereuses. Aux prises avec une enquête à suspens et délicate, Bernie n'en passera pas moins du bon temps avec certaines rencontres affriolantes…

Cette saga repose donc sur un personnage haut en couleurs, témoin de son temps, un brin charmeur, narquois à l'humour mordant et corrosif… et si vous tombez sous son charme, de très nombreuses heures d'angoisse livresque vous attendent avec cette série.
L'été de cristal est une mise en bouche fine et délicate dans l'horreur de l'Histoire. Incontournable pour tous les passionnés de cette époque… dont je suis!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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L'Été de Cristal est le premier volume de la trilogie berlinoise et la première rencontre avec le détective Bernhard (Bernie) Gunther, personnage phare de l'auteur écossais Philip Kerr que l'on peut suivre aujourd'hui pendant dix romans, le dernier paru étant La dame de Zagreb, sortie l'année dernière.

Nous faisons donc la connaissance de Bernie, ancien policier reconverti en détective privé. En plein Berlin de 1936 où le nazisme a déjà étendu son pouvoir sur l'Allemagne, notre très cher Bernie ne manque pas de travail. Spécialisé dans les recherches de personnes disparues, Bernie enquêtera régulièrement sur des disparitions qui ont lieu dans des familles juives (déportés ou tout simplement cachés ?). Un jour, un certain Germann Six, puissant industriel, engage le détective pour comprendre le double meurtre de sa fille et de son gendre et surtout retrouver des bijoux disparus ce soir-là. Enquête qui sera beaucoup plus complexe qu'elle n'en a l'air au premier abord et qui concernera très rapidement un certain Goering...

Le point fort de ce roman, comme on peut facilement s'en douter, c'est incontestablement son contexte historique. A la veille des fameux Jeux Olympiques de Berlin, les S.S. ont pour lourde tâche de rendre la ville plus attrayante pour le monde entier : on remet des livres en libraire, on contrôle beaucoup plus fermement la publication de certaines revues clandestines, etc... Bernhard est un allemand qui ne comprend pas du tout l'idéologie nazi et l'ascension de ce parti au pouvoir. Il constatera les changements opérés au pays avec beaucoup d'effarement mais reste tout à fait conscient du danger s'il cherche à s'opposer, mais cela ne l'empêchera pas, quand il aura la possibilité, de laisser entrevoir son opinion grâce une touche d'ironie très acerbe. Plus on avancera dans le roman, plus on découvrira, avec notre héros, l'horreur de l'Allemagne de cette époque-là ( ). L'été de cristal est donc un roman très oppressant et très émouvant par sa réalité. Malgré que le récit soit fictif (ainsi que la majorité de ses personnages), les drames et les faits eux sont purement réels et c'est monstrueux.

En plus d'être vraiment instructif et très bien écrit, Philip Kerr nous propose des personnages très passionnants à découvrir. Bernie est un protagoniste que l'on a vraiment plaisir à suivre, plein d'ironie et de caractère, il n'en restera pas moins plein d'empathique et très sensible. Personnage coureur de jupons et chaud lapin, j'ai cependant beaucoup aimé sa relation et sa complémentarité avec Inge, femme indépendante et très courageuse.

L'enquête (oui, c'est un roman policier quand même) est très prenante et intrigante. On suit les pistes avec beaucoup d'entrain et on se prend au jeu du détective en épluchant et en découvrant les indices avec lui. La fin est très sombre et saura surprendre.

L'Été de Cristal fut une très belle découverte pour moi. Roman de grande qualité, il nous immergera en plein dans l'Allemagne de la fin des années 1930. le détective Bernhard Gunther est un personnage très passionnant à suivre qui apporte une touche d'humour non déplaisante dans ce roman très sombre. Cela sera donc avec plaisir, et très prochainement je pense, que je découvrirai la suite de son histoire.
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Roman policier du genre Sam Spade ou Philip Marlowe, mais dans ce livre, c'est Bernie le privé, ancien flic dans les années 1930 avec l'ascendance des nazis, SA et autres polices du Reich de Hitler. C'est l'un des attraits du roman, de cotoyer les personnages de Goering, Himler et à la fin de nous décrire un peu un camp KZ, rendant ce roman policier bien spécial en le plaçant dans le Berlin opprimé de l'époque.
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plaisir à retrouver Philippe Kerr et son héros , tres british dans son humour et son flegme....Environnement et contexte nazi finement ciselé au service de personnages qui entrent et sortent de l'histoire au rythme des méfaits, rebondissements et meurtres.....Tout cela serait parfait si l'intrigue n'était pas un poil trop complexe...je m'y suis un peu perdu....mais j'y retournerai ( dans d'autres livres) ,c'est sur!
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Berlin 1936. Bernie Gunther, détective privé, ancien flic, est appelé pour une affaire de meurtre. Un puissant industriel lui demande d'enquêter sur le meurtre de sa fille et de son gendre, mais surtout sur la disparition de ce qui était dans leur coffre-fort ! Quand on sait que l'Allemagne en 36 va accueillir les Jeux olympiques et que le nazisme met une chape de plomb sur la ville et ses habitants, toute enquête devient dangereuse !

C'est le premier volume d'une série qui met en scène Bernie et surtout l'Allemagne sous le nazisme. le ton est léger, le personnage de Bernie désabusé et même cynique, mais l'arrière-plan est dramatique et cette série rend bien compte de la vie berlinoise pendant ces années de plomb. Un début de série prometteur qui donne envie de lire la suite.
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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