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3,73

sur 405 notes
Philip Kerr réussit, avec L'été de cristal, un pari audacieux: mettre en scène le Berlin des années '30, en respectant la trame de l'Histoire, la géographie des lieu, et les querelles intestines du régime du IIIe Reich, le tout à travers les yeux de l'hilarant - parfois cynique - Bernie Gunther.

J'ai particulièrement apprécié ce cocktail d'humour et d'Histoire! Là où l'on pourrait penser, à bon droit, que "tout a été écrit", il reste encore aux auteurs la possibilité de déployer leur créativité. Kerr n'est pas en reste et il ne faut pas être grand clerc pour supposer que son oeuvre marquera assurément le genre.

Un bémol toutefois, si vous n'y connaissez rien en histoire du IIIe Reich, il se pourrait que bien des éléments et sous-entendus vous échappent. Non qu'il faille une culture hors norme pour lire Kerr, mais j'ai le sentiment que pour goûter pleinement à des romans de ce type, il faut soit en connaître suffisamment sur les relations entre Hitler, Göring et Himmler (notamment), soit être assez curieux pour fouiner quelques sources en parallèle de la lecture. J'ai personnellement combiné un peu les deux démarches, ce qui ne m'a nullement empêcher de savourer cette amusante enquête.

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L'originalité de ce polar repose sur le contexte historique dans lequel se déroule l'enquête. L'intérêt principal est d'observer les mentalités allemandes connaître les prémices d'une mutation et la dictature prendre déjà le pas sur cette Allemagne d'avant guerre. Dans une atmosphère de film noir hollywoodien, Bernie Gunther fait preuve d'une grande habileté pour se frayer un chemin et trouver le fin mot de l'histoire. Tout ceci est rendu compliqué, au milieu des manipulations et des décisions totalitaires d'un pouvoir nazi quasiment en place.
J'ai pris un vrai plaisir à suivre la première aventure de Bernie, qui représente presque une caricature de détective privé, avec son chapeau, son charme et son cynisme. Il m'a enthousiasmé par sa verve, sa répartie détonnante, son humour désinvolte...malgré une utilisation outrancière des métaphores dans le récit afin de préciser ses dires.
Ambiance et personnage à suivre...
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Bernie Gunther est un privé qui sévit dans le Berlin des années 30.
C'est le premier volume de la trilogie berlinoise qui nous amènera jusqu'en 1947.
On croise tous les hauts dignitaires du régime nazi dans cette enquête que j'ai trouvée un peu confuse malgré de bons passages, comme l'épisode de l'internement à Dachau.
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L'Été de Cristal marque la première apparition du détective Bernard Gunther, ex-flic et ex-détective à l'hôtel Adlon à Berlin, crée par Philip Kerr.
Berlin 1936, un industriel fortuné, déçu par le peu de résultats de la police berlinoise, contacte Bernie Gunther pour faire la lumière sur le cambriolage avec vol d'un collier de diamant et l'incendie qui a suivi, provoquant apparemment la mort de sa fille et de son gendre. L'enquête va vite se mêler à la situation politique oppressante où la Gestapo va également enquêter sur des documents dérobés.
Ce premier opus est une vraie réussite tant au niveau de l'intrigue policière qu'au niveau historique, Philip Kerr a dû passer des heures à étudier la géographie, la physionomie de la ville à l'aide de photos d’époque j'imagine, tant ses descriptions sont fouillées et précises, en ajoutant à cela beaucoup d'humour distancié et souvent sarcastique, on apprend beaucoup sur la Gestapo et les liaisons dangereuses avec les SS et les pressions subies par les allemands à cette époque charnière.
A suivre sans hésitation.
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Ach Bernie Günther !!!... Son cynisme... Son bon sens... Son refus de l'inacceptable...

Dans l'Allemagne nazie où le fascisme a tout pris en main, il n'y a pas de place pour l'ex commissaire Bernie Günther. Reconverti comme détective privé, il enquête sur fond de Jeux Olympiques de 1936 dans une cité qui continue de resceller des clubs privés, un peu de jazz, des pratiques non autorisées par le parti unique et des intérêts privés. Bernie avance dans ce cloaque avec ses pointes d'humour, rarement appréciées de ses interlocuteurs. Surtout quand il s'agit de dignitaires nazis.

La lecture de ce premier tome de la Trilogie Berlinoise de Kerr aux éditions du masque dans les années 90 a été la révélation d'un auteur, Philip Kerr, capable de recréer minutieusement une période historique des plus sombres et néanmoins de balader le lecteur sans le lasser.
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Beaucoup de plaisir à lire ce roman. Fallait avoir l'idée, dans le Berlin 1935 de créer un héros, ancien flic et détective privé qui ose ridiculiser les Nazis et la Gestapo.
J'ai un peu décroché dans les noms et le rôle des innombrables victimes, mais c'est peut-être ma faute.
Un style agréable, un humour anglais que j'adore et je me réjouis de lire les deux autres!
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on me l'avait conseillé un milliard de fois, me promettant monts et merveilles et du coup, je suis un peu déçue.
Bon, bon, je crois qu'objectivement, il est pas mal du tout. le style d'écriture est plutôt bon. Des phrases rapides et percutantes, un scénario qui se déroule bien... Il y a deux ou trois trucs qu'on devine aisément. ( moi, ça me fait plaisir de deviner avant, je me trouve super forte après). Une trame historique pour se donner bonne conscience.
Non, en fait, ce qui me pose vraiment problème, c'est son personnage principal Bernie, j'ai pas réussi à l'encadrer. Pour moi, il ressemble trop à une caricature de détective privé : il est bourru, il se prend plein de gnons -mais n'est toujours pas dans le coma au bout du 108e ; il couche avec toutes les bonasses -soit parce qu'elles sont des salopes, soit parce qu'il a un sex-appeal de dingue! ; les balles font demi tour quand elles le voient (j'ai pas compris comment une nana évanouie et donc allongée dans le fond d'un bateau pouvait se prendre une balle en plein milieu du front et pas lui qui gesticule debout avec son arme)...
Voilà, voilà,
en tout cas, bonne lecture à tous.
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L'été de cristal est de lecture plaisante : le détective privé/héros est sympathique, anti-héros flegmatique (très britannique, on sent plus l'influence de l'humour écossais qu'allemand !) mais peu probable face aux SS. A lire pour le cadre historique dont le polar permet une nouvelle approche. Mais il faut garder en mémoire qu'on est plus près de Belmondo dans "l'As des As" que de "la Liste de Schindler"... L'histoire n'est donc pas très vraisemblable. Par contre, vraiment dommage, on devine assez vite ce qui est sensé être un retournement de situation. Je vais quand-même lire le suivant pour affiner mon opinion. En plus, il est plutôt "sympatoche" Bernie !
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Un bon polar à base historique. Un privé sarcastique qui ne lâche rien. Parfois, j'ai été un peu perdu avec tout ces personnages. Un peu trop classique dans sa construction.
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Berlin, 1936.
Bernhard Gunther est détective privé. Ancien de la police judiciaire berlinoise, reconnu pour sa compétence, il a quitté les forces de police de plus en plus cloisonnées par les Nazis.
En cette période « un peu troublée », il s'est spécialisé dans la recherche des personnes disparues…ce qui lui apporte beaucoup de travail. Entre les juifs enlevés, emprisonnés ou assassinés, la clientèle des parents inquiets ne manque pas.
Un riche sidérurgiste l'engage pour rechercher les assassins de sa fille (et accessoirement de son beau-fils qu'il n'apprécie guère) morte avec son mari dans l'incendie de leur maison.
Bernie découvre que l'une des victimes était Nazi notoire et que le coffre-fort de la maison a été vidé de son contenu (entre autre un collier de diamants d'une valeur importante).
Bernie va de découverte en découverte …. Surveillé par la Gestapo.
Roman policier captivant et historiquement intéressant.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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