The Elder Scrolls, tome 1 : La cité infernale

Un roman plutôt plaisant et intriguant, qui donne envie d'en savoir plus sur ses personnages et sur… son univers. Oui, parce que je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui faisait le sel des Elder Scrolls dans ce récit. L'atmosphère est différente, je ne me suis pas sentie dans l'univers que je connaissais. Cela peut apporter une belle ouverture ou faire un bon roman autonome, mais difficile de l'estampiller clairement Elder Scrolls.

Bon bah honnêtement, que dire à part que c'est décevant, réellement décevant. Je suis un vrai admirateur de la série de jeu des Elder Scrolls, et j'étais assez enthousiaste pour un roman de ce type, permettant de se servir de l'univers riche de la série de jeux et du lore dans son ensemble. Je ne renouvellerai pas l'expérience, le livre est long, lent à la détente, les personnages survolés, l'intrigue franchement incompréhensible, et vraiment c'est ce qui me reste de ce livre, une constante perte de repères et des problématiques survolées.

Franchement désagréable à lire, j'ai eu un espoir sur les 100 dernières pages, mais les dix dernières sont un tel bordel d'incompréhension et non-résolution de problématiques du livre. On passe vraiment à côté d'un gros potentiel.

Je ne recommande pas, ne perdez pas votre temps pour ça, ne dépensez pas un euro dans ce livre.

Je me méfie naturellement des romans issus de jeux-vidéo, mais associer le talent de Greg Keyes (dont j'avais adoré Les Royaumes d'épines et d'os) à l'univers foisonnant de Tamriel pouvait conduire à une belle surprise. Hélas, si l'écriture est à la hauteur de mes espérances, l'ensemble est plutôt décevant. L'intrigue est conventionnelle, la plupart des personnages tournent à la caricature et les références à l'imaginaire de The Elder Scrolls sont davantage plaquées que réellement exploitées.
Le roman n'est cependant pas dénué de quelques bonnes idées. Certains personnages échappent à leur rôle convenu, comme Annaïg qui passe son temps à inventer d'étranges recettes magiques, et Keyes semble s'amuser à décrire Umbriel, une cité dénuée de tout sens commun. Mais, en dépit de ces aspects sympathiques, la récolte est plutôt pauvre et le roman reste trop peu impersonnel.
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