Tout Juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d’Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif, dit Amine. À ce que le vieillard palestinien lui répond : Tout à fait d’accord avec toi. Alors, pourquoi tant de haine dans une même consanguinité ?
L'existence m'a appris qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche, de miettes et de promesses, mais qu'on ne survit jamais tout à fait aux affronts.
Qui rêve trop oublie de vivre.
Je n’avais pas le temps de m’intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire de la terre bénie de Dieu un champ d’horreur et de colère
Je suis qu’un énorme chagrin recroquevillé sous une chape de plomb.
Incapable de dire si j’ai conscience du malheur qui me frappe ou bien s’il m’a déjà anéanti.
il est clair, nous n'empruntons pas le même chemin. Nous passerions des mois et des années à essayer de nous entendre qu'aucun de nous deux ne voudrait écouter l'autre. Inutile donc d'en rajouter. Rentre chez toi. Nous n'avons plus rien à nous dire.
Celui qui te raconte qu'il existe symphonie plus grande que le souffle qui t'anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n'auras qu'à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n'y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie... Et ta vie n'est pas au-dessus de celle des autres.
Si elle avait gémi quelquefois, je l'aurais crue chanter car je ne pouvais la soupçonner à la périphérie de mon bonheur alors qu'elle l'incarnait en entier.
Il n'y a que deux extrêmes dans la folie des hommes. L'instant où l'on prend conscience de son impuissance, et celui où l'on prend conscience de la vulnérabilité des autres. Il s'agit d'assumer sa folie, docteur, ou de la subir.
Une exaction de plus à la télé, un abus dans la rue, une insulte perdue; un rien déclenche l’irréparable lorsque la haine est en soi…