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4,02

sur 3245 notes
Je n'ai pas hésité longtemps à sortir ce livre de ma bibliothèque.
Pour cause, j'ai envie de le lire depuis très longtemps et je n'ai pas été déçu.

L'écriture de l'auteur nous plonge si rapidement dans ce décor sinistre qu'on s'y croirait. J'ai parfois eu des crampes d'estomac en imaginant les scènes et l'injustice si bien narrée.
C'est clairement un livre qui fait mal, car on imagine bien que c'est ce que vivent des milliers de personnes. Mais c'est aussi bien de se rappeler combien nous avons de la chance de pouvoir nous exprimer et vivre, surtout nous les femmes.

➡️ En bref, un roman fort et parfois difficile tellement qu'on y croit. Je le recommande 1000 fois 👏.
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🖤 Résumé
🕊 Ce roman se déroule à Kaboul en Afghanistan. Nous croisons la route d'Atiq, un moudjahid reconverti en geôlier qui traîne sa peine ; et celle de Mohsen et de sa femme Zunaira. Ce couple rêve de modernité, de changement. Zunaira qui était avocate a dû abandonner sa carrière et est maintenant obligée de vivre dans l'ombre.
🕊 La peur, la terreur et la mort règnent à chaque coin de rue. Atiq, Mohsen et Zunaira vont en faire les frais ...

🖤 Mon avis
🕊 Il s'agit d'un roman très fort. Je l'ai lu parce que l'on me l'a donné. Je ne l'aurais pas acheté de moi-même. Il a tout de même éveillé ma curiosité.
🕊 L'histoire est tragique, extrêmement forte mais ce n'est pas du tout mon style de lecture. J'ai été choquée par certains passages comme les scènes de lapidation.
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Qu ecrire de plus de ce qui c est déjà dit et écrit au sujet de ce livre
je l ai relu à l occasion d un challenge
Et pur hasard ou pas pour ceux qui me liront peut-être dans les années à venir nous sommes en septembre 2021 l Afghanistan les Talibans Kaboul vous ne pouvez ignorer ces noms
C est l occasion de découvrir ce petit livre qui dépeint les atrocités de cette rébellion
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Couronné de prix et adapté au théâtre dans de nombreux pays, « Les hirondelles de Kaboul » est un livre courageux et engagé au sens le plus noble du terme.
Le sujet choisi est pour beaucoup dans son rayonnement international, avec une description puis une révolte contre le régime hyper totalitaire, rivalisant sans doute dans son absurdité avec les pires délires nazis ou soviétiques.
La folie, le dégout et l'horreur ne peuvent en effet que submerger le lecteur moyen à la découverte de ce quotidien régenté par la violence et l'obscurantisme.
Mais une fois ce constat dépassé, Khadra montre les soubresauts invincibles de la vie qui subsistent encore par delà les coups et les menaces de ce monde artificiellement crée par la folie humaine.
Malgré cela l'écrivain ne peut se permettre le luxe de verser dans un optimisme béat et opte pour un livre foncièrement pessimiste, assez en accord je pense avec la réalité assez décourageante de ce pays.
Bien entendu, il semble difficile de ne pas aimer « Les hirondelles de Kaboul » mais je reproche un certain manque d'ampleur à cette oeuvre qui ne se centre que sur la vie à Kaboul de quelques personnages assez esseulés alors que ce vaste pays contient de nombreuses particularités qu'il aurait été intéressant d'explorer.
Khadra peine donc ici à égaler la puissance et la profondeur des ses romans algériens, ce qui n'empêche pas « Les hirondelles de Kaboul » de demeurer un livre intéressant.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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La destinée de 2 couples afghans vivant à Kaboul, sous le régime des talibans. D'un côté, un geôlier usé et amer, marié à une épouse malade, qu'il ne veut pas répudier. De l'autre, une ancienne avocate qui refuse de porter le tchadri, mariée à un homme qui perd pied. Avec pour toile de fond : la mort, la peur et la folie qui rôdent partout dans la ville en ruines.

Une lecture éprouvante... Un livre que je me donne le droit de relire ultérieurement afin de mieux l'apprécier. J'ai pleinement conscience de la beauté de l'écriture, qui vient transcender la tragédie des faits, relatés sans manichéisme aucun. Mais à ce jour, je n'arrive pas à dépasser la barbarie quotidienne à laquelle le texte me renvoie.

« Les hirondelles de Kaboul » ou un livre majeur sur la perte : de l'autre, de soi-même, des idéaux, du bonheur, de l'amour, de la féminité et de l'humanité.
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Dans l'Afghanistan des Talibans (avant leur chute en septembre 2001), deux hommes et deux femmes tentent de trouver leur place dans un pays gangréné par l'Islam rigoriste et fou des Talibans. Un roman poignant qui décrit le martyr d'un pays et de ses habitants jusqu'à une fin poignante.
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À Kaboul, les Taliban font la loi. Les rues sont tristes, les rires n'ont plus leur place. Les femmes non plus, cachées derrière des tchadris, elles sont comme invisibles.
On suit le quotidien d'une poignée de personnes, Atiq, ancien moudjahidine devenu geôlier, sa femme Mussarat, Mohsen et son épouse Zunaira qui ont tout perdu.
L'auteur nous plonge directement dans les rues de Kaboul à l'heure des Taliban, un poids dans le coeur. Car oui, il est difficile de s'y attarder, difficile de se dire qu'il s'agit réellement du quotidien de nombreuses personnes. J'ai suivi les personnages comme s'il s'agissait d'une histoire vraie, j'ai voulu les comprendre.
J'aurai aimé qu'on trouve plus de résistance, plus de gens qui se battent pour retrouver leur liberté. Mais peut-être car l'auteur veut se rapprocher au plus près de la réalité. Comment se révolter face à des gens qui ont tous les pouvoirs ? Comment résister ?
Ce roman n'a rien de joyeux, en refermant le livre, j'ai su qu'il allait laisser une trace dans ma mémoire. Il m'a touchée, attristée.
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Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: pascalebookine.eklablog.com

«Les terres afghanes ne sont que champs de bataille, arènes et cimetières. Les prières s'émiettent dans la furie des mitrailles, les loups hurlent chaque soir à la mort, et le vent, lorsqu'il se lève, livre la complainte des mendiants au croassement des corbeaux. La ruine des remparts a atteint les âmes.» *****

«Les hirondelles de Kaboul» est un roman court –je l'ai lu en une soirée– mais d'une intensité terrifiante. Servi par une écriture riche, magnifique et poétique, Yasmina Khadra nous plonge dans l'enfer de Kaboul au quotidien et dans la réalité brute de vies qui n'en sont plus.

Le lecteur partage quelques jours de l'existence de quatre personnages: le geôlier Atiq et sa femme Mussarat, gravement malade, Mohsen et sa jolie épouse, Zunaira, ancienne avocate féministe désormais grillagée. Leurs destins se croisent dans une ville qui a perdu toute joie de vivre, dans laquelle le sourire est interdit et où les hommes ont même oublié à quoi ressemble un visage de femme.

L'atmosphère étouffante et poussiéreuse de Kaboul est merveilleusement bien rendue («on dirait qu'un soupirail de l'enfer s'est entrebâillé dans le ciel»), écrasant aux sens propre et figuré les êtres qui tentent d'y (sur)vivre : exécutions publiques et répression violente sont le lot quotidien d'une «nation bafouée au point que la cravache est devenue une langue officielle». Au milieu de cette noirceur, une touche d'espoir cependant, un fragment de cette humanité que l'on croyait perdue…

Un roman grave et lourd, d'autant plus émouvant qu'il prend racine dans une réalité tangible, et un style littéraire d'une grande beauté : une lecture difficile mais qui vaut le détour.
Lien : http://pascalebookine.eklabl..
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Afghanistan, Kaboul sous les Taliban. Un récit et des personnages bouleversants et complexes : Atiq et son épouse malade Mussarat, Moshen et la belle Zunaira, ancienne avocate, militante de la cause féminine.
Le rire, la joie, la liberté ont disparu. Les Taliban imposent leur loi et n'admettent aucune déviance. L'atmosphère est oppressante, la chaleur accablante. Les femmes sont condamnées à être enfermées sous leur tchadri grillagé, les hommes font la guerre, sont geoliers, les femmes lapidées, les hommes eux meurent à la guerre ou sous les bombes. Les seuls spectacles autorisés sont de exécutions publiques. Cette folie imprègne les individus qui se laissent parfois aller, deviennent des bêtes dans ce chaos. Les femmes, avilies, méprisées, se montrent peut-être plus fortes, résistent intérieurement alors que leur humanité est niée. Les hirondelles, ce sont elles, à la fois parce qu'elles sont toutes identiques, interchangeables, recouvertes de tissu mais aussi parce qu'elles pourraient annoncer un printemps.
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Comment survivre dans un Kaboul aux mains des talibans: tel est le propos de Yasmina Khadra dans Les Hirondelles de Kaboul. Pour les femmes, considérées comme des moins que rien, c'est intolérable. Pour les hommes, la vie n'est pas libre: il faut aller prier et écouter les prêches du mollah, on ne peut rire ou s'amuser en rue sans recevoir des coups de cravaches et on ne peut certainement pas montrer de l'amour pour sa femme. J'ai adoré ce livre qui nous fait connaître le destin croisé de deux couples vivant à Kaboul. Magnifique évocation de la vie dans un pays où la charia est appliquée avec rigueur.
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