Les Gouttes de Dieu, tome 28

C'est Shizuku qui est à l'honneur dans les trois historiettes qui composent la plus grande partie de ce vingt-huitième tome, mais aussi ses amis, Miyabi et Chozuke, puisqu'ils vont tous venir en aide à des couples d'amoureux victimes soit d'environnement familial, soit de non-dits, voire même de handicaps. Ces derniers sont sans doute les plus émouvants, une pianiste aveugle et un muet, amoureux transi. Comment pourraient-ils communiquer, hormis par le vin?

Ces trois petites fables apportent une détente aux lecteurs avant le coup de tonnerre qui va accompagner l'énigme du neuvième apôtre divulguée à la fin, avec l'arrivée d'une personnalité inattendue qui pourrait bien jouer un rôle dans le duel pour l'héritage de Yutaka Kanzaki...

Les dialogues sont toujours savoureux, les dessins ne sont pas en reste et, si ce tome est qualifié de transition, il la réussit parfaitement avec l'événement imprévu qui vient le conclure.

On ne peut donc qu'avoir envie de poursuivre aventure et lecture avec tous ces proganistes devenus, au fil des tomes, des compagnons très appréciés.

L'impression que les auteurs, dans ce n°29, ont mis les idées qui restaient dans leurs têtes, puisque ce sont trois petites histoires, en passant par le foot et la musique, en autre. Avec du vin italien pour régler tout cela. Mais la fin est inattendue et surprenante avec une grosse surprise lors de l'ouverture du 9ème apôtre. Une pointe d'humour que j'ai apprécié comme : Habituel regard vers le lecteur.

Vingt-huitième album des Gouttes de Dieu, manga seinen sur le monde du vin de Tadashi Agi (scénario) et Shu Okimoto (dessin). Trois courtes histoires autour du vin et de l'amour avant la divulgation du neuvième apôtre et l'apparition d'un nouveau personnage. Une intrigue toujours aussi intéressante bien servie par des dessins efficaces qui donnent envie de déguster.

Ah l'amour.... Tel est le thème des 2/3 de ce volume. Il s'agit d'abord d'encourager un jeune homme à faire enfin sa demande, puis d'aider une jeune femme à retrouver un mystérieux inconnu et enfin d'épauler Kido pour qu'il impressionne sa sempaï pour laquelle il a le béguin.
De gentilles petites histoires, rapides, qui n'ennuient pas.
Mais c'est le dernier 1/3 le plus passionnant finalement : un nouveau concurrent arrive dans la course aux gouttes de Dieu ! Un américain, présomptueux, sûr de lui, agaçant, et terriblement talentueux. Moi, il m'énerve déjà !

Il y a deux histoires d'amour à résoudre grâce au vin dans ce volume mais surtout l'arrivée d'un "outsider" invité dans son testament par Kanzaki pour introduire un peu plus de concurrence dans le défi.

Un peu trop de dispersion dans ce tome avec des historiettes qui semblent davantage présentes pour combler des pages que pour faire progresser l'intrigue ou les personnages comme d'habitude. Heureusement, l'arrivée d'un nouveau protagoniste vient relancer l'histoire, mais il faudra attendre le tome 29 pour qu'il révèle tout son potentiel comique et attachant.

Après un tome qui m'a fait, retrouvé la passion du début pour ce manga, celui-ci, je le trouve, un brin en deçà, comme souvent avec cette saga, le tome 28 sert de transition, et n'est là que pour faire patienter la future épreuve.

Mais, car oui, il y a un, mais, l'intrigue du dernier quart fausse toute la donne. Alors que Shizuku et Issei Tomine, se rendent à la convocation du 9e apôtre, ils apprennent qu'un étrange jeune homme, à été désigné à partir du 9e apôtre comme troisième adversaire.
Je ne veux pas spoiler ceux qui lisent ce manga, aussi, je n'en dirai pas plus, sinon qu'il est incroyable, et s'il ne triche pas, il bat largement Issei.

J'ai également trouvé qu'il y avait d'avantage d'aparté. Ces petites phrases et sous-entendus que les mangakas glissent pour interagir avec le lecteur. Ce qui lui confère un ton léger.

Trois histoires d'amour vont être résolues grâce au vin, j'ai beaucoup aimé, celle de la jeune aveugle. Et celle de Kido, m'a fait bien rire, d'autant plus, que tous les 28 e tome est consacré au vin italien, et qui dit vin italien dit Chosuké (le pitre par excellence).

J'ai oublié de vous parler de la couverture, avec ces couleurs gaies, et qui met en évidence le petit nouveau, cet américain prétentieux de Christopher. Heureusement, lui n'a pas l'air d'être un fils à Yutaka, et je n'espère pas que l'intrigue ira dans ce sens.

Les dessins sont toujours aussi agréables, et savent être drôle lorsque le besoin s'en fait sentir.

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