Ce deuxième tome est vraiment très bon.
Le réveil est brutal pour Roland. Pris en chasse par quelques créatures plutôt hostiles, c'est avec difficultés qu'il va réussir à s'en rechaper. Il a besoin de soins mais les conditions de vie dans son monde sont ardues. Il arrive péniblement devant une porte assez mystérieuse qui représente la première carte tirée par l'homme en noir lors du tome précèdent.
Chaque carte (le prisonnier, la dame d'ombre et la mort) va s'avérée être une entrée vers un monde inconnu de notre pistolero.
A partir de ce moment-là, le récit prend une tournure bigrement intéressante. On rencontre des personnages atypiques, attachants, avec chacun leurs faiblesses et leurs forces. Roland est drôle ! Il devient plus humain aussi. J'ai beaucoup aimé le vocabulaire employé par le pistolero afin d'expliquer son environnement.
Cet épisode va permettre à notre héros de monter son petit groupe afin de rejoindre la tour sombre. A la fin, on se retrouve donc avec une fine équipe de bras cassés mais le voyage était tellement dantesque que ça en valait la peine.
Ce tome est une vrai bouffée d'air frais
après un premier tome plus lourd à assimiler. L'action est constante et inattendue.
Stephen King arrive à accrocher son lecteur et à maintenir le rythme sur l'ensemble du roman. Il prend un tel plaisir à malmener ses protagonistes que certains auront des membres en moins !
Je n'en dévoilerais pas plus pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs mais c'est rassurée et avec un enthousiasme certains que je vais continuer ma quête vers la tour sombre en espérant que la suite soit aussi bonne.