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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai vu il y a longtemps le film, que j'avais adoré d'ailleurs, sans savoir qu'il s 'agissait d'une histoire du king (que j'adore au passage).
Bien des années plus tard, je me plonge dans ce premier épisode et j'en suis ravie. Quelle plume ! Pas d'horreur ni de fantastique (pas encore) mais cette vision du quotidien, cette façon de conter, m'épatent toujours autant.

Canicule 1932. Deux petites filles, les jumelles Detterick dorment sous la veranda pour avoir un peu de fraîcheur. le lendemain matin , les petites filles ont disparu. Des traces de sang guident leur père et leur frère à plusieurs kilomètres. Un géant, John Coffey tient les deux enfants dans ses bras en murmurant je n'ai rien pu faire.

Octobre 1932
Paul Hedgecombe, gardien chez de prison dans le pénitencier d'Etat de Cold Mountain en Louisiane se débat avec une terrible infection urinaire. Il fait chaud encore. Dans le bloc E, celui des condamnés à mort, il voit débarquer Un homme de 2m05, John Coffey, docile et doux comme un agneau.

Il voit aussi arriver une drôle de souris, Mister Jingles, qui va être adoptée par un des codétenus, Edouard Delacroix.

Ce que je retiens et ce qui m'a touchée c'est l'immense humanité des personnages. Il y a bien sûr une brebis galeuse, Percy Wetmore, un gardien qui ne pense qu'à matraquer les prisonniers. Mais les autres restent humains et touchants.

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En 1996, un événement sans précédent s'est produit... Stephen King a écrit La ligne verte. Je sais, j'en fais peut-être trop, mais ce livre écrit sous forme de feuilleton est vraiment un monument, et je pèse mes mots.
Ce premier tome est lent, mais l'auteur nous a habitués à prendre le temps d'installer son histoire, la description de chaque protagoniste est particulièrement soignée... encore une fois, rien de surprenant, et on suit avec plaisir Coffey, le violeur et meurtrier des deux fillettes, ainsi qu'Edgecombe, gardien du quartier des condamnés à mort.
Stephen King nous fait voyager du passé au présent avec brio et on n'est absolument pas perdu. J'ai douté très vite de la culpabilité de l'accusé, loin d'être idiot, contrairement aux apparences, doute partagé par Paul, l'un des gardiens de la prison.
Ce premier tome ne souffre d'aucune longueur, l'auteur s'est surpassé et nous offre un récit dont on a hâte de connaître la suite.
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Paul Hedgecombe est gardien de prison. Sous sa responsabilité, plusieurs hommes "finissent leurs peines", mais rien qui le prédisposait à ce qu'il vécut en 1932. C'est à cette époque qu'il rencontra John Caffey. Cette montagne de muscles était la proie des plus faibles. Un tempérament digne d'un agneau alors qu'il avait tué deux petites filles…

Si La Ligne Verte est célèbre c'est autant pour son adaptation filmique que le livre original. Stephen King décide de se remettre à écrire "à l'ancienne". Chaque mois, il doit livrer un chapitre et les lecteurs, comme lui, ne savent rien de la destinée des personnages. Lecteur assidu de Stephen King, j'ai participé à l'opération et j'avais été totalement séduit. 18 ans après, le charme agit encore. Deux Petites Filles Mortes plante le décor du récit. Un univers carcéral en 1932, une chaleur étouffante pour la saison, un gardien-chef (le narrateur) irritable… Vous pensez que l'on va dans les clichés ? Pas tout à fait. Si le méchant est détestable de bêtise, les prisonniers restent humains et les gardiens… des anges. le récit entre présent et passé reste énigmatique, les personnages sont brossés, la veuve courant est présente… Et c'est tout. En moins de 100 pages, Stephen King (et son traducteur Philippe Rouard) donnent envie d'en savoir plus sur cet établissement pénitentiaire qu'est celui de Cold Moutain en Louisiane. l'auteur ne se contente pas d'aligner les mots. Avec des phrases simples, il séduit le lecteur et l'emmène dans ce récit, qui n'a pour l'instant, rien d'effrayant.

Premier tome d'une série de six, Deux Petites Filles Mortes est le morceau le plus lent de la série. King hésite, tâtonne, mais malgré tout, le lecteur est emporté par la magie des mots. Une véritable séduction auteur-lecteur et ce, presque en temps réel !
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Je me rappelle vaguement avoir vu le film il y a plusieurs années.

Je retrouve donc l'un des personnages dont je me souvenait, John Caffey. Par contre, pour les autres c'est un peu un renouveau.

Je le lis dans sa version "initiale" en feuilleton. Je laisserai passer un petit moment avant de lire la suite. Mais pour le moment, c'est un peu celui qui me plait le plus de Stephen King. J'espère que ce sera comme ça pour la suite.
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Acheté en 1996, pour 10 francs, dans mon supermarché ! Je lis enfin le premier épisode. J'ai vu le film qui a été adapté et j'avais beaucoup aimé. J'ai découvert Stephen King avec 22/11/63 et j'ai adoré ! Ce premier épisode met en place les personnages, déjà attachants. C'est addictif mais je vais jouer le jeu de l'idée de l'attente des épisodes, peut être pas un mois, peut être seulement une semaine !
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Roman publié aux éditions Librio en six parties, et, curieuse, j'avais acheté le premier volet, celui qui met en place les personnages de ce couloir de la mort, ce bloc E, cette antichambre de l'enfer, située dans le pénitentier de Cold Mountain. Miss Cent-Mille-Volt se trouve être votre dernière étape avant de passer de l'autre côté.

Fervente adepte de cette méthode barbare, le livre m'a fait changer de mentalité. Nous sommes en 1932 (dans le livre) et c'était déjà barbare, la peine de mort. Et en 2012, "non, non, rien n'a changé, tout à continué".

Les personnages de King, que ce soit les gardiens ou les prisonniers, étaient fouillés, travaillés et certains m'ont ému au-delà de tout.

Ce premier livre nous raconte le meurtre atroce de deux petites filles et l'arrivée du meurtrier : un grand homme noir, qui tenait les petits cadavres dans ses bras. John Caffey, comme le café, mais ça s'écrit pas pareil. Montagne de muscle, mais montagne de douceur.

C'est là aussi que l'on croise l'assassin prénommé Delacroix, son étrange souris et du gardien Percy Wetmore, une sale teigne qui se repait de la souffrance des autres.

A la fin de ce premier tome, j'étais accro et je râlais de ne pas avoir acheté les cinq autres.

En un tome, j'étais déjà passé par beaucoup d'émotions : tristesse et colère pour la mort des deux enfants, empathie envers Caffey, haine de Percy,...


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Il y a un nouveau pensionnaire au bloc E du pénitencier de Cold Mountain. Un pensionnaire pas comme les autres puisqu'il peut aller où il veut. C'est une souris. Lorsqu'elle mange, elle s'assoie comme si elle prenait le thé. Elle exécute des tours avec son nouveau "maître" Edouard Delacroix, récemment condamné.

Pour ce deuxième tome, Stephen King n'hésite plus, mais il se permet un flash-back étonnant. Comme la canicule ou l'infection urinaire décrites dans le livre, Mister Jingles est le calme avant la tempête. Sous tension, on assiste aux semaines précédant l'arrivée de John Caffey. de tous les évènements qui sont racontés, on retiendra les trois personnages de cet "épisode" : Mister Jingles, une souris qui a trouvé refuge dans la cellule de contention, qui connaît des tours de cirque; Edouard Delacroix, assassin cajun et Percy Wetmore, gardien du bloc E. Entre eux trois va se nouer une tension, à cause de la méchante stupidité du gardien. Celui-ci ne veut qu'une chose : se servir de sa matraque, mais dans le bloc des condamnés, les règles sont autres. L'équipe régulière ne voit pas d'un bon oeil les manigances de Percy Wetmore. ils vont tout faire pour le calmer et l'éloigner des prisonniers. Ceux-ci, en attendant le jugement et la peine de mort ont droit au calme, selon le gardien-chef (narrateur de la Ligne Verte). Edouard Delacroix est un assassin, mais qui semble inoffensif. Malmené par un Percy Wetmore qui trouve un défouloir, le prisonnier cherchera réconfort auprès d'une souris ! Celle-ci, prénommée Mister Jingles, échappe aussi à la folie du gardien Wetmore. Ce dernier veut la tuer à tout prix !
Si ce tome se trouve être un peu plus lent dans sa narration, l'ambiance est quasi-insoutenable. La tension ne fait que monter et quand les évènements sont plus calmes, elle est présente, insidieuse. A part la souris et son comportement inexplicable, il n'y a pas trace de fantastique. Ce n'est pas la première fois que Stephen King n'use pas de surnaturel. C'était déjà le cas dans le recueil Différentes Saisons ainsi que Dolores Clairborne, Jessie et Misery. D'ailleurs dans les années 1990, l'auteur s'essaie à différentes expérimentations littéraires, dont La Ligne Verte.

On ne le répétera jamais assez, il est surtout question de routine et c'est là, le grand art de Stephen King. Transformer le quotidien. Pour ce deuxième épisode, les deux derniers chapitres (10 et 11) sont un modèle de roman-feuilleton. On ne révélera rien, mais c'est à partir de l'épisode 3 que tout est en place et peut (enfin) dégénérer. Sorti le 25 avril 1996, le deuxième épisode de la Ligne Verte prépare la suite sans qu'on s'en rende compte. Et pourtant, à la relecture, près de 20 ans après… Tout est là, en place… Un bijou de lecture.
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J'ai lu ce livre dans son édition originale c'est-à-dire écrit sous forme de roman-feuilleton en 6 épisodes. J'ai cru comprendre que l'auteur attendait à chaque fois la réaction des lecteurs pour improviser la suite. Je suis donc ravie de posséder cette édition car le texte a certainement dû être remanié dans les éditions suivantes.
N'ayant jamais vu le film, j'ai tout de suite été prise dans cette histoire dont l'écriture est addictive.
Les personnages sont attachants, surtout Paul et John, chacun à leur manière.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions tout au long de ma lecture et particulièrement à la fin, où j'ai fini en larmes.
Moi qui ne suis pas spécialement fan du fantastique, ici cet aspect s'intègre parfaitement à l'histoire et en est même un élément essentiel.
Maintenant, je n'ai qu'une hâte, c'est voir le film ! Et je suis sûre que pour une fois, je ne serai pas déçue par l'adaptation 😉
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1932. John Caffey, le tueur des deux petites Jumelles Detterick rentre sur "la ligne verte", un couloir au sol « vert pisseux ». Il arrive au « Bloc E », le Bloc des condamnés à passer sur Miss 100 mille volts. Paul Edgcombe, gardien au Bloc E, troublé par Caffey, décide d'en savoir plus sur l'affaire. Ce dernier a l'air si calme comme s'il était innocent. Peut-il être le coupable ? Que s'est-il vraiment passé avec les deux petites filles ? Lucile R. 4A 2015/2016
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Quel plaisir découvert en 1996... Je n'étais pas alors fan de Stephen King. Je me suis prise au jeu en découvrant mois après mois ce roman à épisode... Les mangeant, puis les dévorant. six tomes à découvrir dans la collection librio, suivez les aventures de John Caffey et de Delacroix vilipendez Percy et vous ... n'oublierez jamais mister Jingles
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