j'ai laissé tomber au milieu du livre, rien ne m'a retenu : ni la structure , ni le style, ni l'intrigue, ni l'idéologie sous-jacente. Pour décrire la décadence des hôpitaux en Angleterre, l'auteur s'appuie sur deux archétypes sociaux : l'infirmière issue du peuple et le technocrate fils de bourgeois. la première est évidemment en prise avec la réalité sociale, pleine d'empathie pour tous les laissés pour compte alors que l'autre est une sorte de robot, imbu de sa personne, pervers sexuel et persuadé de faire du bien à ce peuple décidément minable. Le style est sensuel, ressemble à un déluge d'images, souvenirs, de sensations dans les chapitres consacrés à l'infirmière et froid et rigoureux pour le directeur d'hôpital. Je ne connaitrai pas la fin de ce tissu de clichés, le sujet aurait mérité un meilleur traitement, plus de nuances et un auteur qui ne se regarde pas écrire.
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