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Citations sur La lumière qui s'éteint (9)

A quoi bon avoir un ami, s'il faut lui faire signe pour qu'il regarde, et tout lui dire pour qu'il comprenne ? (p.141)
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La vie est une guerre où il n'y a pas de remplaçants. (p.81)
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Chacun de nous a sa peur particulière, la peur invincible, insurmontable, qui peut l'entraîner jusqu'à l'abdiction de toute dignité. (p.103)

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Il représentait le Syndicat central de la Presse, dans la campagne actuelle, comme il l'avait représenté dans les guerres précédentes. Le Syndicat ne tenait pas à des comptes rendus scrupuleusement exacts des opérations militaires: comme il s'adressait à la masse du public, tout ce qu'il demandait, c'était de la couleur locale et une grande abondance de détails, car il y a plus de joie en Angleterre pour un soldat qui, au mépris de la discipline, sort des rangs afin de secourir un camarade que pour vingt-cinq généraux devenus chauves de fatigue à surveiller les détails des services techniques et de l'intendance.
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Chacun de nous a sa peur particulière, la peur invincible, insurmontable, qui peut l'entraîner jusqu'à l’abdication de toute dignité.
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Il ne put rien faire jusqu’à la fin de la semaine. Puis, vint un nouveau dimanche. C’était à la fois son désir et sa crainte que le retour de cette journée-là ; mais, depuis que les « cheveux rouges » avaient fait son portrait, la crainte l’emportait, décidément.

Maisie, une fois de plus, avait absolument dédaigné ses conseils. Moins que jamais, elle s’était condamnée à dessiner. Revenant à sa marotte, elle avait résolu de s’attaquer à une « tête de genre ». Dick eut peine à se contenir :

— C’était bien la peine de me demander mon avis !...

— Oh ! cette fois, vous verrez ! Ce sera un tableau ! un vrai tableau ! Je suis sûre que Kami me permettra de l’envoyer au Salon. Serez-vous content, alors ?

— Sans doute ! Mais vous n’aurez jamais le temps d’avoir terminé pour le Salon.

Maisie eut un instant d’hésitation. Elle semblait mal à l’aise.

— Nous partirons pour la France, un mois plus tôt, dit-elle enfin. J’ébaucherai ma toile ici, et je l’achèverai chez Kami.

Il sembla tout à coup à Dick que son cœur cessait de battre, et pour ne point perdre tout sang-froid, il dut se répéter mentalement que « la reine ne pouvait mal faire ». Mais son irritation ne cédait pas : « juste au moment où je croyais avoir fait quelques progrès dans son cœur, se disait-il, la voilà qui s’en retourne à la chasse aux papillons ! C’est à devenir fou ! »

Impossible, cependant, de discuter en présence des « cheveux rouges » ; Dick se borna pour le moment à jeter à Maisie un regard d’éloquent reproche.

— Je crois que vous avez tort, dit-il tout haut. Peut-on savoir quel sera votre sujet !

— Je l’ai pris dans un livre.

— Voilà déjà qui ne vaut rien ! Ce n’est pas dans les livres qu’on trouve ces choses-là.

— Je vais vous dire, fit tout à coup derrière lui l’impressionniste. L’autre jour, je lisais à Maisie un passage de la Cité de l’Épouvantable Nuit. Connaissez-vous ce poème ?

— Oui, un peu. Je retire ce que j’ai dit. Il y a des tableaux là-dedans !... Et, qu’est-ce qui a séduit sa fantaisie ?

— La description de la Mélancolie :

Les ailes repliées, comme celles d’un aigle puissant,
Mais trop faibles encore pour soulever le poids
De son orgueil et de sa force, nés de la terre...

« Et un peu plus loin... Maisie, voulez-vous préparer le thé, ma chère ?

Son front chargé de rêves et de pensées funestes,
Le trousseau de clés qu’elle porte, sa robe aux plis droits,

Nombreux, pressés et qui la font rigide,
Comme une cuirasse inflexible de métal bruni,
Ses pieds rudement chaussés pour fouler toutes les faiblesses...
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Les gens qui ne s'émeuvent pas facilement pleurent sans contrainte.
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Mais à partir du moment où nous nous mettons à penser aux applaudissements attendus, et à jouer notre rôle en regardant la galerie du coin de l’œil, nous perdons toute valeur, toute force et toute habileté. Au lieu de vous appliquer tranquillement à votre tâche, vous vous préoccupez sans cesse des impressions d'autrui, impressions qu'il n'est en votre pouvoir ni de créer, ni de modifier.
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Vous vous imaginez que le monde entier va continuer à se pâmer devant vos œuvres ? Comme s'il n'avait pas autre chose à faire, le monde ! Comme s'il ne fallait pas sans cesse travailler et se renouveler pour mériter ses applaudissements, la gloire et la fortune !...
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