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Qu'il fait bon d'avoir sa dose de Walking Dead de temps en temps. L'accro que je suis remercie mon porte-monnaie d'avoir fait l'effort nécessaire pour cela !

Avec « Un Vaste Monde », il était sûrement important pour Robert Kirkman de faire changer la destinée de notre cher groupe de survivants pour viser une perspective plus large, une échelle plus complexe. En effet, on peut légitimement se dire qu'ils commencent à avoir tout affronté en termes de tensions individuelles, de relations personnelles, il va falloir à un moment donné changer d'échelle. Et c'est ce que nous avons dans ce tome-ci, car la petite communauté d'Alexandria reçoit un énième visiteur qui fait de belles promesses et lance de beaux espoirs dans la tête de nos chers personnages. Je ne dévoile pas davantage l'intrigue ici, car, je le rappelle si besoin, les gros spoilers dans les critiques, voire même les résumés complets, c'est vraiment honteux !
D'un point de vue plus technique, Charlie Adlard se fait bien plaisir dans sa mise en scène en multipliant les points de vue variables et surtout en s'appuyant toujours plus sur des grandes planches individuelles mettant en valeur l'expression d'un seul personnage. Cela sert la volonté de Robert Kirkman de toujours plus s'appuyer sur les relations interpersonnelles et les choix faits par chacun. Même s'il est le narrateur par excellence et que sans lui il n'y a pas de série, le personnage de Rick commence malgré tout à avoir du plomb dans l'aile, car ses réactions commencent à devenir caricaturales… à voir si cela se perpétue par la suite ou sera pleinement justifié par les auteurs.

Une très bonne montée en tension, donc, tout au long de ce tome et on devine que le dix-septième, s'il est bien mené, pourrait s'avérer plus que passionnant vu les promesses des dernières pages !

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On attendait ce moment depuis quelques tomes, une évolution dans la narration. L'alternance entre les tomes d'attaque zombie et les tomes de construction de la nouvelle communauté rendaient trop prévisible et monotone le déroulé de l'histoire. Voici donc venu le temps de la confrontation avec d'autres organisation humaines élaborées.

La dernière fois que le groupe, plus restreint à l'époque, avait dû rencontrer un autre groupe d'humain, c'était celui du Gouverneur et cela avait fini de façon sanglante et dramatique. Kirkman a donc forcément choisi ici de prendre un autre biais, afin d'explorer les possibilités que lui offrent son contexte. Les zombies ne font qu'une courte apparition dans le tome, pour ne pas qu'on oublie leur existence. C'est le comment de la construction d'un nouveau monde dans un contexte particulier, après l'Apocalypse en quelque sorte, qui nous est narré ici. Retrouver des raisons de collaborer, Faire presque Nation, en petit groupes, à l'image des fiefs d'antan, avec des intérêts communs et des divergences.

La question de la "gouvernance", de la manière de diriger est également particulièrement interrogée dans ce tome. Rick se questionne tout au long des différents tomes sur le pourquoi il a été amené à être le chef, sur comment il prend ses décisions, sur ses emportements, ses renoncements, ses doutes. La confrontation avec un "alter ego" forcément différent par le passé et les épreuves qu'il a traversé est intéressant, et le final annonce de futurs tomes bien mouvementés et des confrontations qui, au -delà de l'aspect action, vont venir finalement interroger des conceptions philosophiques et morales très profondes.

Mention particulière au dessin d'Adlard que j'oublie parfois de commenter, avec les ambiances météorologiques que j'ai toujours apprécié (la scène face aux zombies sous la pluie), et un joli grand angle sur la nouvelle communauté découverte.
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Déjà le tome 16 ! le temps passe vite quand on s'amuse. Enfin, là je parle des lecteurs, parce que les survivants, eux, s'amusent beaucoup moins.

Ici, Rick doit réorganiser la vie à Alexandria mais le scénariste décide d'ouvrir les horizons en introduisant tout un tas d'autres groupes semblables à celui de Rick, qui ont su s'organiser.
Et quoi de mieux pour amener cela qu'un nouveau personnage, très charismatique, répondant au nom de Jésus ?

Le monde s'ouvre et devient vaste et le scénariste parvient ainsi à renouveler son environnement. Voilà quelques tomes maintenant que l'on avait fait le tour d'Alexandria et la communauté de la Colline permet d'apporter un peu de nouveauté.

Une fois de plus, Kirkman montre qu'il ne tourne pas en rond en insufflant à chaque tome un nouveau souffle, une nouvelle direction à suivre, c'est un peu ce qui fait le succès de cette série.

J'ai bien aimé ce vaste monde qui s'ouvre à nous même si, du coup, les zombies disparaissent de cet album. Les relations sociales sont mises en avant et il est assez amusant de constater que la première chose que vont faire les survivants d'un carnage, c'est de réorganiser une sorte de commerce entre différentes communautés.

Kirkman continue ce qui semble être maintenant le but final de nos héros : reconstruire une mini société, avec divers camps, favorisant les échange commerciaux.

Du coté des dessins, Aldard nous offre des pages pleines, centré sur un personnage, ce qui offre une multitude de détails. J'ai l'impression qu'avec ce système, il est plus à l'aise, car le rendu est bien plus joli !

Bref, vous l'aurez compris, je ne me lasse pas de cette série !
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Seizième volume de la série à succès « Walking dead », « Un vaste monde » se révèle sans réelle surprise aussi réussi et addictif que les précédents volumes. Comme depuis un moment déjà les scènes d'action ou d'horreur ont tendance à se faire un peu plus rares, sans pour autant que l'intérêt des lecteurs pour les comics ne décroisse. Il faut bien l'avouer, si vous êtes vous aussi rendus à ce stade de l'histoire, c'est que vous êtes devenus, comme moi, complètement accro aux aventures de Rick, Andréa, Glenn et les autres. On retrouve sans grande surprise ici tous les éléments qui ont fait le succès de la série : du suspens, des personnages complexes et attachants, des morts-vivants... Comme souvent, Kirkman nous fait miroiter l'espoir de jours meilleurs, ici avec l'existence d'une vaste communauté ayant parvenu à recréer davantage qu'un semblant de civilisation, tout en mettant nos nerfs à rude épreuve. S'agirait-il d'un mirage? le pari vaut-il la peine d'être prit? Et surtout, en ces temps troublés, peut-on faire confiance si aisément à des étrangers dont on ne sait rien?

L'action se fait ici assez limitée et on constate au final peu d'évolution dans les relations entre les personnages. Ce seizième volume nous offre essentiellement des scènes de la vie « quotidienne »: réunion au sommet organisée par Rick, moment d'intimité entre Carl et Sophia ou encore Rick et Andrea, défrichage de zombies dans les environs... La routine, donc. Cela dit, au bout de maintenant seize tomes en version française, on commence un peu à connaître Robert Kirkman qui nous a prouvé plus d'une fois par le passé qu'il adorait par dessus tout surprendre ses lecteurs. Cette faible lueur d'espoir qui brille au loin depuis maintenant deux ou trois tomes serait-elle encore un leurre? Ce « Vaste monde » serait-il le calme qui précède la tempête? Les indices disséminés par-ci par là par l'auteur ne sont en tout cas guère rassurants et font craindre aux lecteurs pour la vie de certains membres du groupe qui n'ont plus subi de véritable grosse perte depuis maintenant un moment.

Ne reste plus qu'à se plonger dans le dix-septième volume de la série pour le découvrir (volume contenant le centième numéro de la version américaine originale), et son titre, « Terrifiant », n'augure rien de particulièrement bon pour nos survivants.
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Après l'apaisement ressenti dans le tome 15, j'attendais que quelque chose ou quelqu'un relance la machine de l'intrigue dans celui-là.
La relance est bien au rendez-vous en la personne de Jésus.



Ce que Jésus ne sait pas, c'est qu'il y a eu 15 tomes avant lui et que Rick n'est plus du genre à serrer la main à un de ses congénères si facilement.
Pour sûr ! Depuis qu'on lui en a coupé une, Rick se méfie.

Un tome qui ouvre de nouvelles perspectives.
On le pressentait déjà dans le tome 15, il est loin le temps pour l'équipe où ils abîmaient leurs chausses sur les chemins.
Ils sont bien décidés à déposer leurs valises et souhaitent maintenant s'installer définitivement.
Et pour que cela fonctionne, c'est tout un système qu'il faut re-créer.

On sent un tournant dans l'histoire et, pour l'instant, il me semble bien engagé.
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Carl va de mieux en mieux mais la nourriture va commencer à manquer malgré les sorties de groupes. Lors d'une sorties pour éloigner les rôdeurs, Michonne et Abraham font face à un homme d'une autre communauté.
Quel est cet homme ?
Que recherche-t-il exactement ?

Rick qui voit d'un mauvais oeil la pénurie d'aliments commence à s'organiser; L'arrivée par surprise d'un membre d'une autre communauté beaucoup plus grande met les nerfs à vif à Rick.

Ce seizième tome est bien calme contenu de ce qu'il se passe. Une effusion de sang et c'est tout. Rick et le groupe ont du mal à faire confiance aux personnes qui viennent en paix à Alexandria. C'est Jessus qui va en faire les frais. Ce nouvel arrivant va montrer une nouvelle facette du Monde à Rick. Bien entendu, après avoir vu la communauté de 200 personnes, Rick est bien décidé à refaire le Monde mais à sa façon.

J'ai trouvé ce rebondissement plutôt lassant et du déjà vu même si c'est plus grand. On tombe dans un piège bien rôdé et Rick par la même occasion veut montrer de quoi il est capable comme Chef. J'ai l'impression que l'histoire se répète et je trouve ça un peu nul.

"Un vaste monde" met le groupe dans une nouvelle phase même si Rick reste sur ses gardes. Un tome un peu surfait et déjà vu.
Lien : http://madness-story.blogspo..
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Après l'épisode de calme, voici le tome "nouvel espoir".
On boucle toujours un peu sur les thèmes, mais ils sont à chaque fois aborder de façon légèrement différente ce qui rend la série d'autant plus addictive.
J'ai beaucoup aimé ces quelques dessins de pleine page... je ne me souviens pas d'en avoir vu dans les tomes lus il y a quelques mois. Ça donne tout de suite une autre dimension au monde dans lequel évolue le groupe de survivants. C'est très cinématographique.
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Alors que l'on pourrait redouter qu'à l'approche du numéro 100, Walking Dead tourne en rond, ce tome redistribue, encore une fois, les cartes. Pourtant, très peu de morts cette fois-ci, juste la rencontre de nouveaux personnages, et encore une fois le développement de la psychologie de ceux que l'on connaît déjà. Rick plus paranoïaque que jamais, Carl qui fait plus froid dans le dos qu'autre chose, Andrea qui s'affirme, Abraham qui commence à laisser s'exprimer ses talents de leader...
Le dessin de Adlard s'affine, et même s'il n'est toujours pas du niveau de Moore, le fossé se réduit de tome en tome.
En bref, il me fallait une raison capitale pour avoir envie de rempiler après ce tome. Les arcs se faisant de plus en plus longs, j'avais peur de me lasser. Mais non. Encore une fois, Kirkman surprend, et ne se repose pas sur ses lauriers. Une grande série!
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La série Walking Dead s'est imposée comme un "must" de la bande-dessinée américaine du genre zombie.
Le tome 16 vient juste de sortir en France et il est clair que la série n'est pas prête de s'arrêter.

Le scénario est simple. Un groupe de survivants dans l'Amérique d'aujourd'hui en proie à une épidémie de zombies. Les morts se relèvent pour croquer les vivants. Les vivants se défendent, se regroupent et tentent de survivre vaille que vaille dans ce monde de cadavres ambulants.
Alors oui Walking Dead c'est du gore, des scènes de massacres de zombies et de vivants souvent très crues.
Mais Walking Dead, à mon sens du moins, c'est surtout une étonnante réflexion sur le genre humain. L'accent est mis sur l'état d'esprit des protagonistes. Malgrès "l'absurdité" du contexte, la menace des zombies, l'évolution de l'état psychologique des survivants interpelle. Face à la fin du monde comment réagir?

Et surtout je trouve que le scénariste aime jouer avec le lecteur. Bien sûr qu'on peut aimer lire Walking Dead rien que pour les batailles entre vivants et zombies. Mais là Kirkman retourne la situation. Dans les derniers tomes il y a moins de scènes de carnages. L'espoir apparait pour les personnages. J'ai lu que l'évolution de cette série laissait perplexe certains lecteurs.

Justement, on peut être amené à se poser la question de ce qu'on recherche dans Walking Dead. Toujours de la tuerie, une violence sans fin? Est-ce la souffrance intolérable des protagonistes qui nous attire? Est-on frustrés de voir que; oui, les héros de cette série peuvent effleurer un nouveau bonheur, en particulier dans le tome 16?
Kirkman joue avec l'horreur d'un monde déshumanisé et avec la passion morbide que beaucoup d'entre nous ont pour les histoires qui tournent mal. de nombreux rebondissements sont donc à venir.
Il est comique de voir qu'une simple histoire de zombies puisse susciter autant de questionnements.


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À la suite de l'attaque de zombies à Alexandria, les survivants font face à des défis physiques et émotionnels, y compris des tensions relationnelles et des conflits internes. Malgré les efforts pour restaurer l'ordre, de nouveaux problèmes surgissent avec l'arrivée d'un homme mystérieux.

Un album qui nous rapproche de Negan!
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