Naruto, tome 34 : Les retrouvailles

J'ai beaucoup plus apprécié ce tome trente-quatre, et c'est un soulagement. C'est peut-être le fait que l'on se trouve plus dans l'intrigue principal et que Masashi Kishimoto ait décidé de plus développer Saï. Allez savoir… le principal étant le résultat.

Si la couverture ne laisse rien présager de ce que ce tome nous réserve, le titre en revanche… Je ne lis que très rarement les résumés des mangas d'ailleurs pour cela. Je trouve qu'ils en dévoilent un peu trop régulièrement. Bon, en même temps, ces retrouvailles étaient assez inévitables, surtout que nos héros poursuivent Orochimaru. Donc je râle un peu mais je suis plus que satisfaite de revoir Sasuke, même dans les conditions actuelles, je l'avoue.

Deux choses pour moi dans ce tome ont été au-dessus des autres. La première est Saï. Surprenant si vous avez lu mes précédentes critiques… Oui, je sais. Mais comme je l'ai annoncé au début, il y a un développement du personnage plus en profondeur. Certes, ses changements sont assez abruptes pour moi, comme pour Sasori il y a peu, mais en même temps, je ne voyais pas le personnage rester tel qu'il est. Sous l'emprise de son maître, peut-être, mais à l'extérieur et au contact de Naruto et Sakura, difficile de faire autrement. Je le répète, c'est trop rapide en soi, mais faire durer cette ambivalence n'aurait conduit à rien. Maintenant reste à savoir si Saï sera l'un de ses personnages qui dure ou bien de ceux que l'on sacrifie rapidement après les avoir rendu meilleurs.

Deuxième point : Sasuke, sans aucune surprise. Je ne m'attendais pas à une autre attitude, ni à un changement au contact de ses meilleurs amis. Soyons réalistes, c'est tout de même, pour moi, le coeur même de la saga. Et puis, je trouve qu'explorer un personnage comme Sasuke qui est fondamentalement bon mais qui se laisse ronger par sa haine est très intéressant. Sa chute comme, je l'espère, son sauvetage seront probablement plus riche que de voir Naruto évoluer. J'adore notre héros, et je vais l'accompagner avec grand plaisir, mais Naruto est une personne bonne qui ne changera jamais. le faire basculer du côté obscur ne serait absolument pas crédible. du coup, voir ses deux frères ennemis en une sorte de miroir déformant a plus de matière du côté de Sasuke mais ne serait pas possible sans Naruto. Je ne sais pas si je suis très claire…

Enfin bref, un tome qui m'a beaucoup plus intéressé. Ouf. Mais maintenant que va-t-il se passer ? Avec la fin de ce volume, j'ai une impression de retour à la case départ, bien que le cas Danzo soit préoccupant.

"Naruto" c'est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s'identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…

Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d'Hokkaido qui bien que haï par les siens s'était fait le défenseur de le veuve et de l'orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n'ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m'ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l'attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d'Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s'étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s'étend sur 15 ans… 5 ans de différence c'est beaucoup quand on a 18 ans). D'autant plus qu'on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l'apparition de chaque méchant est un petit événement…

Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j'ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l'histoire du manga et le pire boss à tiroir de l'histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m'empêcher qu'avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d'armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c'est un cliché. Il n'est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l'idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d'ennemi puis allié), mais force est de constater que c'est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d'avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J'ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu'il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu'elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu'il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu'ils lui disent qu'elle douée et indispensable. C'est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s'il vous plait). le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d'élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l'univers développé tient sur un post-it. Ce n'est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d'évolution d'un manga de 72 tomes !

Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n'aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).


Décidément le rythme et l'intensité sont vraiment en dents-de-scie dans cette saison 2, où face aux échéances hebdomadaire et aux pressions éditoriales Masashi Kishimoto semble plein d'hésitation sur la marche à suivre, et ce tome 34 illustre bien cela…
Alors oui le double-jeu de Saï qui semble changer de camp à chaque chapitre est assez plaisant à décortiquer avec son lot de fausses pistes, et l'auteur essaye de lui donner de l'épaisseur malgré son statut de personnage miroir de Sasuke, mais en fait tous les personnages semblent changer d'avis comme de chemise :
- je te laisse passer / je ne te laisse pas passer
- je t'informe / je ne t'informe pas
- on combat / on ne combat pas
- je te tue / je te tue pas
… j'ai régulièrement eu l'impression qu'il manquait des pages (et ce n'est pas la première fois que cela arrive avec cette série) et au final la grand confrontation est reportée à plus tard ! (car il faut que le manga se termine tard, le plus tard possible... VDM)

Super tome sur presque tous les niveaux, à part l'humour, tout est super génial dans cette magnifique attaque de la base d'Orochimaru.


Sai change de camp toutes les dix pages (façon de parler), je me demande vraiment de quel côté il est vraiment, on sera fixé prochainement .

Pour la première fois depuis le début de la next-gen (volume 28), on voit Sasuke qui a bien évolué, notamment au niveau du look. Il a bien progressé dans son arrogance et sa vantardise également. (on aime ou on aime pas)

Hormis ça, pas grand chose de plus à se mettre sous la dent. J'ai le sentiment que depuis quelques tomes on est sur un faux rythme. L'auteur as du mal a se départir de son coté humour, essaie de rajouter un peu de sérieux mais la tache semble difficile. En attendant on as le droit à quelques tomes un peu abâtardis qui ne sont pas déplaisants, mais auxquels il manque ce petit quelque chose.

Sai a trahit Naruto et son équipe pour aller du côté de Orochimaru.
Yamato qui avait des doutes sur le personnage depuis le début, avait fait en sorte de pouvoir le suivre à la trace.
C'est ainsi que la filature va nous amener au repaire d'Orochimaru.

On assistera aux retrouvailles entre Naruto, Sakura et Sasuke, qui ne se passeront peut-être pas comme certains l'auraient espéré.

Incroyable ffvgegtedhtfgtyt eebeiekeer

Sai n'a pas d'émotion

J'ai lu le tome 34 de « Naruto » de Masashi Kishimoto :

“Nos compagnons atteignent enfin le repaire d'Orochimaru ! Ils y retrouvent Saï, qui entre-temps a réfléchi à ses conversations avec Naruto et a choisi de réintégrer l'unité Kakashi.
Voilà maintenant Naruto et Sakura sur le point de revoir Sasuke après deux années de traque intense”

J'ai un peu plus apprécié ce tome qu'aux précédents concernant Saï , on a pu le connaître plus en profondeur, reste à voir si il reste dans l'équipe.
( le pouvoir de Naruto a encore frappé ^^ )
Pour Sasuke je me doutais bien qu'il n'allait pas sauté de joie, ce n'est pas une surprise, je trouve vraiment intéressant le fait de suivre une personne avec un bon fond mais rongé par la haine… j'espère que nos héros parviendront à le sauver !

J'ai hâte de découvrir la suite et de voir leurs évolutions.

Nos compagnons atteignent enfin le repaire d'Orochimaru ! Ils y retrouvent Saï, qui entre-temps a réfléchi à ses conversations avec Naruto et a choisi deréintégrer l'unité Kakashi. Voilà maintenant Naruto et Sakura sur le point de revoir Sasuke après deux années de traque intense !!

Tome 34 à 38
L'histoire gagne en intensité et l'on voit de plus en plus de personnages tous plus intriguant que l'autre.
Même si c'est les codes assez classiques des shonen, le tout continue de se suivre très facilement et c'est de la lecture très facile ou l'on enchaine les tomes.

Sai toujours aussi touchant, il a eu un passé compliqué, Sasuke que fais tu? Quand reviendra tu? Ahhhh j'ai peur pour lui