Gunnm, tome 1

Poursuite de ma découverte des mangas, avec ce premier tome d'une série des années 1990. Cette dystopie SF nous plonge dans l'univers impitoyable de la décharge de Kuzutetsu où cohabitent humains et cyborgs, à l'ombre de la cité flottante et inaccessible de Zalem. Un manga sombre et violent, nous faisant assister à la résurrection de Gally, une cyborg amnésique à l'âme de combattante, par le réparateur Daisuke, le “Doc” expert en cybernétique. Voilà pour le contexte général. Pour le scénario de l'histoire, on retrouve des ingrédients assez classiques du genre avec des combats à répétition opposant nos héros à un affreux super-méchant. J'ai apprécié l'univers, le graphisme et les personnages, et me laisserai donc tenter par la suite… d'autant que cette série ne fait que 9 tomes !

Il y a fort longtemps, dans ma jeunesse lointaine, j'avais lu ce manga. J'en gardais un très bon souvenir général mais j'aurai bien été incapable de vous dire quoi que ce soit sur le scénario. du coup, j'ai profité d'une réédition pour acheter les deux premiers tomes et je me suis replongée dans ma lecture.

Gunnm, c'est du manga à l'ancienne, avec un dessin assez caractéristique, pas forcément beau mais qui permet d'identifier facilement les personnages.
Daisuke Ido est un cyber-mécanicien qui ramasse un jour la tête d'une androïde dans une décharge avant de la réparer et de lui donner le plus d'améliorations possible. Une étrange relation s'installe entre eux, avec du respect mais aussi beaucoup d'affection, Daisuke ayant tendance à traiter Gally comme sa propre fille.
Tous les deux vivent à Jeru, une cité dans laquelle les chasseurs de primes font la loi bien que le cruel Makaku réussisse pour l'instant à leur tenir tête. Jusqu'à ce qu'il croise la route de Gally, dont les bribes de mémoire commencent à refaire surface et qui se découvrent de grands talents pour le combat.

Manga culte donc, Gunnm n'a absolument pas vieilli malgré son trait assez old school en réussissant à s'appuyer sur des personnages très caractérisés et surtout très attachants.
C'est un univers mécanique, avec de beaux combats, mais malgré, (ou sans doute grâce à) l'environnement dans lequel ils évoluent, Daisuke et Gally sont des personnages vivants et très humains (ce qui est sans doute un comble pour un androïde), qui évoluent dans un monde décharge sur lequel la ville qui les surplombe lâche tous ses détritus.
C'est toujours aussi iconique et son faible nombre de tomes en fait un incontournable pour tous les adeptes de mangas à tendance cyberpunk.
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Sans doute le premier manga que j'ai lu alors que j'étais étudiante.
J'avais adoré cette série qui imaginait une revanche des robots esclaves des bidonvilles sur les plus riches humains dans leur cité suspendue.