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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est difficile d'aborder Gunnm sans prendre en compte l'histoire du manga avec la France. le titre n'étant pas construit selon les codes spécifiques japonais pour l'époque (même encore aujourd'hui, il existe des cases bien spécifiques et des codes à respecter pour certains magazines de prépublications), le titre est sorti en France avec un engouement plus important suite à la sortie de Akira dans l'hexagone.

Alors que le titre a plus de 30 ans aujourd'hui, il s'en dégage malgré tout une étincelle que je ne retrouve que rarement dans mes lectures actuelles.
On ne fait pas que suivre Gally, on suit un robot à la recherche d'une identité, à la recherche d'une humanité qui va constamment se dérober à elle et dont chaque coup qu'elle va se prendre va lui rappeler sa condition de cyborg.
Malgré tout, Gunnm représente un ode à la vie et à la recherche de soi pour exister dans un monde qui peut étouffer.

Le scénario est en dent de scie et alterne entre séquences qui ne semblent pas rattachées les unes aux autres (on passe notamment de Makaku au motorball), mais le réel fil conducteur est la quête de Gally à exister et à ressentir ce qu'un humain peut vivre.
C'est pourquoi les faiblesses scénaristiques que je peux trouver dans le titre ne me dérange pas tant que cela, lorsque je lis Gunnm je lis un personnage, une personnalité à laquelle je m'attache et les péripéties ne sont pas ma priorité pour ce titre.
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Ido, savant spécialisé dans la réparation de robots plus ou moins évolués, trouve la tête parfaitement conservée d'un cyborg. Il décide de lui reconstruire un corps et lui donne le nom de Gally. On découvre alors le lieu où ils vivent : la décharge au-dessus de laquelle plane la ville de Zalem – déjà là, on sent qu‘il y a un truc pas clair entre les deux mondes. Tout au long de ce premier tome, l'auteur distille des indices qui annoncent la trame des prochains tomes : les hunters, les conduits d'évacuation de la cité volante, le motorball.

Étonnamment, j'aime toujours autant ce premier tome. Bon, les dessins ne sont plus aussi magnifiques que la première fois, les premières planches m'ont fait grincer des dents et même les dialogues entre Ido et l'héroïne ne s'articulent pas aussi bien que dans mon souvenir, et ce, jusqu'au moment où Gally obtient son nouveau corps de Berserker.
Par contre, les scènes de combat sont toujours aussi géniales. le mangaka possède une maîtrise du dessin des corps qui est hallucinante : que ce soit dans le mouvement ou dans les détails (je pense notamment aux dessins sur les premiers bras de Gally). Et j'ai pris énormément de plaisir à m'attarder sur chaque page.

Malgré un début qui m'a laissé perplexe, une fois plongée dans l'histoire, impossible de m'arrêter. Même 25 ans après, c'est un coup de coeur pour ce premier tome.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Batailles 1 à 6
L'ange rouillé : Récupération / le sens du combat : L'éveil / La déchirure : Valeurs / Berserker : Résurrection / Descente aux enfer : Responsabilité / L'ange conquérant : Conflit
Daisuke est un réparateur de robots, androïdes et autres cyborgs, en parcourant Kuzutetsu, la "décharge" de Zalem, cité perchée dans les nuages, il trouve par hasard une cyborg au cerveau encore intact, elle n'a ni bras ni jambes, elle est amnésique ; il la nomme Gally. Si le début fait penser à Pinocchio, l'histoire sombre vite dans une noirceur inquiétante. Daisuke, personnage lumineux et souriant le jour, se comportant comme un père avec sa nouvelle trouvaille, devient à la tombée du jour un chasseur impitoyable, un soir Gally va le suivre et découvrir la vérité. D'abord sur elle-même, elle utilise instinctivement une technique de combat qui ne correspond pas à son modèle cybernétique, de plus elle découvre que Daisuke pourchasse en fait des criminels en échange de primes, c'est un hunter warrior. Ainsi la première trame est plantée, Gally va vouloir suivre le chemin de son mentor, et croise sur sa route Makaku, un cyborg psychopathe. le look de Gally, corps de jeune
femme, ses grands yeux très glamour, sa chevelure brune opulente, sa tenue en cuir noir plutôt moulante dans les derniers chapitres, tout ces éléments contrastent fortement avec ses capacités de combat. La violence est extrême, gore et sanglante, le danger est partout, et les talents réparateur de Daisuke vont être essentiels. Gally évolue et devient une véritable guerrière. le trait de l'auteur est précis, très dynamique, faisant des combats des moments vraiment incroyable. (à suivre)
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Quelle superbe découverte !

Je connaissais de nom cette oeuvre emblématique mais je ne m'y étais jamais vraiment intéressée
J'en ai à nouveau entendu parler grâce à une connaissance de Twitch et je m'étais donc enfin décidée à acheter le premier tome pour pouvoir me faire un avis

Le peu de fois où j'ai été un peu perplexe par rapport aux dialogues, hop, petit retournement de situation et la phrase qui me dérangeait devient justement un support de réflexion du personnage !
Très très malin comme procédé !

A noter que les dessins sont tout simplement sublimes, sans fioritures inutiles tout en étant très efficaces
J'ai beaucoup aimé l'alternance des pages en fond noir ou blanc et les passages en couleurs, imprimés sur une autre qualité de papier (je n'y connais rien alors dur dur d'y mettre les termes techniques : un papier de type un peu glacé, avec effet brillant et lisse au toucher)

J'ai hâte de lire les prochains tomes et d'en apprendre un peu plus sur Gally et les autres personnages déjà croisés =)
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Mon avis lecture : Avant de commencer mon ressenti, je tiens à préciser que j'ai vu le film « Alita battle Angel » avant de me lancer dans la lecture de la série manga. Ayant vraiment beaucoup aimé ce film, j'ai eu très envie de lire les livres pour connaître l'histoire originelle de cette créature incroyable ! Après la lecture du premier volet, que j'ai dévoré en seulement quelques heures, j'en ressors totalement conquise. C'était fabuleux et extrêmement prenant du début à la fin, Gally est carrément stupéfiante et éblouissante. Je trouve que l'illustration de son personnage la rend encore plus charismatique et belle que dans le film. Encore un manga qui me fait passer un moment très agréable ! J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains afin de connaître ce qui l'attend…
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Gunnm est un titre à part pour moi. C'est le premier manga qu'on m'a acheté alors que je n'avais même pas 10 ans. Oui, mes parents n'étaient pas trop regardant sur mes lectures ^^! A l'époque, j'avais été complètement envoutée par cette histoire ultra violente qui me donnait l'impression de me trouver dans un "film de grands". C'était futuriste, vif, incisif et je n'avais jamais lu ça. Qu'en reste-il 20 ans plus tard ?

Gunnm est toujours aussi culte. C'est un manga qui me fait toujours autant rêver. Il a beau être très dur, violent, cru et même dérangeant. Je suis ébahie dès ce premier tome par la qualité de conteur et de dessinateur de Kishiro dont Gunnm fut le premier titre. Pour une première oeuvre, c'est assez bluffant. Dès les premières pages, la mise en place est faite et il déroule ensuite son univers avec une grande facilité.

Celui-ci est un mélange de steampunk et de cyberpunk avec des influences marquées à Frankenstein, Mad Max, Orange Mécanique, Metropolis ou encore Blade Runner. C'est sombre, c'est sale, c'est violent. Nous sommes dans la décharge d'une cité volante où les humains survivent comme ils peuvent, beaucoup en se faisant transformer en cyborg. L'un des derniers humains purs jus de la zone, le Dr Ido, tombe par hasard sur la tête d'une superbe cyborg. Il tombe direct sous son charme et décide de lui redonner un corps sans savoir dans quoi il s'embarque.

Gunnm, c'est l'histoire de cette cyborg, Gally, qui a perdu la mémoire et s'est de suite attachée à son "créateur". On va donc la suivre dans ses aventures. Des aventures d'emblée très violentes, puisqu'on part dans les entrailles de Zalem, à chercher un serial killer. Gally va devenir une hunter warrior et se livrer aux combats les plus fous pour protéger ceux qu'elle aime, tout en perfectionnant son art du combat qui semble lui venir de ses souvenirs oubliés.

Gunnm est donc une oeuvre à mi-chemin entre la philosophie et le combat à outrance. Les réflexions sur le corps, l'esprit, l'âme sont très intéressantes et font vraiment réfléchir. Elles nous permettent également de s'attacher vite et irrémédiablement à l'héroïne au coeur de ce voyage. Les combats, eux, sont orchestrés de main de mettre. La mise en scène est saisissante. C'est fluide, vif et incisif. J'en ai rarement vu des mieux dessinés et des plus intenses. C'est un vrai régal visuel et c'est bluffant pour un si jeune auteur à l'époque. Aujourd'hui encore, ils n'ont pas pris une ride.

Ce premier tome est une excellente mise en bouche. On rentre rapidement dans l'univers et on en saisit vite les enjeux. On sait qu'on est dans une histoire futuriste crade où il y aura des combats et du mystère mais aussi beaucoup d'émotion et de la réflexion. Gunnm est pour moi un titre très complet qui a très bien vieilli et qui mérite sa place d'incontournable.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Véritable oeuvre culte du manga japonais, la série Gunnm de Yukito Kishiro, composée de neuf tomes, débute en 1991 avant d'être traduit en français à partir d'une version américaine dès 1995 et mettant en scène les pérégrinations de Gally, un mélange d'essence féminine et de technologie guerrière absolue dans le monde désaxé d'une décharge futuriste géante. ...
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Gunnm, c'est l'oeuvre référence cyberpunk pour tous les fans de manga. C'est une série culte, et cette étiquette n'est pas usurpée.

L'histoire débute dans une décharge et situe rapidement cet univers de déchéance où la misère et le crime sont monnaie courante.
Les gens n'ont qu'une seule idée en tête : survivre. Alors ils sont peu nombreux ceux qui sont là pour aider quelqu'un qui se retrouve pourchassé, lésé ou blessé. Chacun pour soi, telle est la dure réalité de ce monde en pleine décadence.

Dans ce milieu hostile, Daisuke Ido tente au contraire de donner la vie avec ses modestes moyens. Il répare les robots et les cyborgs. Alors quand il trouve ce buste dans la décharge de Zalem, il s'active à lui retrouver un corps et à le remettre en état. Il lui donne le nom de Gally.
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Une claque ! GUNNM m'a fait découvrir toute la richesse du manga. La lecture peut paraître déconcertante au premier abord, car l'histoire se déroule dans un univers cyberpunk « original » mais pas vraiment rassurant. Et c'est ce qui fait tout le charme de cette série. C'est à la fois très beau et très sale ! Rempli de contraste. Artificiel mais étonnamment humain. GUNNM se dévore. C'est captivant et émouvant. C'est riche de questionnements, qui restent souvent sans réponse. Qui est Gally ? Héroïne très attachante qui cherche sa place dans ce monde. Qui est Nova ? Ce « savant-fou » qui semble tirer les ficelles. Et bien sûr, qu'est-ce que Zalem ? Cette ville suspendue réservée à l'élite. Enfin, GUNNM c'est aussi l'évolution d'une adolescente naïve vers la sagesse d'une femme accomplit. Même si l'épilogue est hâtif, presque bâclé, ce manga n'a pas de quoi rougir de son statut de chef d'oeuvre !
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[...]Il semble que Kishiro ait assez largement puisé chez William Gibson, notamment son goût du cuir et des lunettes noires. Mais il a également été voir du côté de Dick et de ses androïdes. Il fait aussi explicitement référence au 1984 d'Orwell. D'un autre côté, on retrouve aussi dans Gunnm pas mal d'éléments tribaux, comme les tatouages, les peintures guerrières. de plus, à l'instar du manga Bastard !, on retrouve dans Gunnm de nombreuses références à des groupes de rock ou de hard rock américains et anglais ( le côté punk du cyberpunk ). Kishiro s'amuse également à faire de petits clin d'oeil à des films référence du genre, comme Planète Hurlante ou bien Alien. le Motorball, sport comparable aux jeux du cirque est lui-même une version réactualisée du Rollerball, sport violent s'il en est, qui est le centre du film éponyme.[...]

La suite ici :
Lien : http://diojen.wordpress.com/..
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