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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En fait, ce deuxième tome m'a fait changer d'avis sur ce que j'avais dit dans ma critique du premier volet, à savoir que je n'irai pas voir l'adaptation cinématographique qui vient de sortir dans les salles obscures. Je crois en effet que je vais revoir mon jugement, un peu trop hâtif, à ce sujet et ce, grâce à l'apparition de Yugo, un jeune garçon on ne peut plus attachant qui vit seul suite à la trahison de sa belle-soeur et par conséquent, la mort de son frère. Yugo est un garçon débrouillard (plutôt obligé si l'on veut survivre) bien que ne faisant pas toujours des choses très recommandables en ayant accepté de travaillé pour le compte de Mr Vector. Ce dernier, bonimenteur , lui a promis de l'emmener sur Zalem, la fameuse ville flottante qui a toujours fait rêver Yugo et son frère lorsque ce dernier était encore en vie, si il lui ramenait un sacré une certaine somme d'argent, convertie ici en crédits. Seul détail, il n'a pas précisé si il l'enverrait là-bas entier...Bref, je ne veux pas trop en dévoiler mais ce qui m'a fait fondre, c'est non seulement l'amour naissant entre notre jeune héroïne, Gally, et cet orphelin (comme elle, certes même si cette dernière a la chance d'avoir encore quelqu'un sur qui compter) mais aussi le passé troublant et on ne peut plus triste de Yugo. Aussi, le lecteur ne peut que s'attacher à ce personnage et admirer qu'il y ait un peu plus de romance dans ce second tome !
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Gally s'éprend de Yugo, un jeune garçon qui rêve de rejoindre Zalem. Moins de combats dans ce deuxième volume qui fait la part belle à cette relation particulière. Les dessins sont toujours efficaces et Yukito Kishiro développe peu à peu son univers.
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Un peu moins de baston, un peu plus de romance dans ce tome. Sans doute pour poser quelques pensées philosophico/cyboresque : le cyborg n'ayant pas de coeur à proprement parler, peut-il éprouver des sentiments (amoureux) comme les humains ? Un humain peut-il aimer une cyborg ? Et surtout...

Et non, je ne poserai pas la question suivante ! Je vous vois venir petits pervers !

Par contre, Yukito Kishiro élargit tout doucement la vision de son monde, le passé de ses persos. Trop doucement à mon goût si vous voulez tout savoir ^^

Bref, pour apprécier pleinement ce manga au graphisme toujours superbe, il vaut mieux ne pas trop se poser de questions et simplement se contenter de le lire.
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Ce deuxième tome est riche en émotions, Gally n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer. Elle se bat peut-être un peu moins que dans le précédent tome, trop occupée à calmer les battements de son coeur. Ne serait-ce pas l'amour qui vient pointer le bout de son nez ? Mais une cyborg peut-elle vraiment se permettre ce type de sentiment ?

C'est l'occasion de rencontrer un nouveau personnage. Il semble très gentil et a un visage d'ange, mais personne n'est tout noir ou tout blanc dans "Gunnm" ! Même Makaku avait une part d'humanité... On en apprend plus sur un certain type de business dans la Décharge et on se rapproche un tout petit peu de Zalem.

La fin est encore plus fracassante que dans le premier tome !
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Un deuxième tome bien meilleur que le premier. Alors que dans le premier tome Gally se contentait surtout d'explorer les capacités de combat de son corps en affrontant une grosse brute sans pitié à coups de gadgets surpuissants, dans ce deuxième tome elle va surtout devoir explorer les limites de son coeur. Si elle a le corps parfait pour tuer, a-t-elle également le corps pour aimer ?

Alors que l'adversaire à tuer était une brute sanguinaire dans le tome précédent, l'adversaire dans ce tome est également l'être qu'elle aime. Cela donne un tome moins violent avec moins de combats débiles. Il y a encore des combats évidemment dans le cadre du métier que Gally effectue, mais le vrai combat est plus psychologique et rondement mené.

L'univers est également un peu plus développé car on en apprend un peu plus sur la ville flottante de Zalem et sur le commerce entre la décharge et Zalem. Un univers toujours si hostile, où même le peu d'amour que l'on trouve fait souffrir.
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