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Cette histoire semble très simple, mais il ne faut pas toujours se fier aux apparences : deux tortues trouvent un chapeau et, comme il n'y en a qu'un seul pour deux, elles conviennent de le laisser là où il est. Mais sont-elles vraiment toutes les deux du même avis ?

J'aime quand l'image contredit le texte, et là c'est tout à fait le cas ! Jon Klassen a un style très graphique et plutôt moderne, j'ai vraiment apprécié ces illustrations dans les tons gris. On a également droit à un beau coucher de soleil dans la deuxième partie.

Par contre, l'histoire me touche moins, malgré son originalité. En fait, la chute me laisse un peu perplexe. Elle est comique mais pas assez explicite. Je suis curieuse de voir la réaction des petits quand on leur lit cet album.

Même si ce livre en trois parties est loin d'être un coup de coeur, ça valait la peine de découvrir le travail de Jon Klassen.
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Jon Klassen est ici un maître d'écriture proclamé qui nous offre de jolies leçons d'atelier avec quelques uns de ces albums.
On apprend qu'il est possible de tricoter une histoire, de l'inventer différente à chaque coup d'imagination et de points de vue exploité, à partir d"un élément commun, il n'y a pas plus banal qu'un chapeau.
Les histoires semblent se suivre avec un jeu de titres amusants, "Ce n'est pas mon chapeau", "On a trouvé un chapeau", "Je veux mon chapeau". Mais bonus de l'amusement, ils peuvent se lire dans un (dés)ordre choisi autant que leurs "péripéties" qui ne suivent pas vraiment malgré notre désir qu'elles le fassent pour satisfaire le comble de l'ironie.
Le ton est le même, irrésistible dans son rythme tranquille et très pince sans rire.
Il ne semble pas s'y passer grand chose et c'est là que l'auteur puise une partie de son humour, des moments de silence qui laisserait place à un jeu de perplexité des lecteurs, impulsés par Klassen, leur impatience devant la mollesse comique des personnages et leur manque de réactivité offrent un excellent jeu comique de situation qui pourrait avoir la même puissance humoristique joué sur une scène.
Imaginez, constatez l'entourloupe de ce coquin d'auteur qui nous bluffe par de douces illustrations paisibles pour petits, ceci cachant malicieusement la boîte à rire tapie invisiblement entre les pages et la narration. Ces albums s'adressent à un petit public capable de saisir cette belle ironie et sa présentation.

On a trouvé un chapeau?

L'album se découpe en parties, comme des actes de théâtre.
"La découverte du chapeau", "Le coucher du soleil", "L'heure du rêve".
Deux amies tortues trouvent un chapeau. Mais qui va le porter?
"Comment il me va?
Il te va bien.
Comment il me va?
Il te va bien aussi."
Pas très juste, qu'une des deux est un chapeau et pas l'autre, ainsi une des tortues décident qu'elles doivent le laisser là, juste derrière elles.
Ensemble, elles contemplent le coucher du soleil et aussitôt l'amitié se voile de demi-vérités à faire sourire, elles ne regardent plus complètement dans la même direction.
" A quoi tu penses?
A rien."
La nuit est tombée et l'une s'assure que l'autre dort, revenant sur ses petits pas lents.
"Tu dors complètement?
Je dors complètement. Je fais un rêve."
A quoi rêve t-elle?
Et la chute inattendue aura le don de nous achever et de nous faire exploser de rires.
Pas dupe la tortue.

Une toute petite comédie illustrée à se lire et se relire pour le plaisir.
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Deux tortues ont trouvé un chapeau qui va aussi bien à l'une qu'à l'autre.
Mais il y a deux tortues. Et un seul chapeau.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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On retrouve Jon Klassen et son chapeau fétiche dans une nouvelle aventure qui pousse encore plus loin la lecture de l'image chez les enfants.
En effet, le décalage entre texte et image permet de comprendre les intentions des personnages et la chute (même si j'ai trouvé celle-ci beaucoup moins lisible que d'habitude).
Les illustrations aux tons dégradés et surannés renforcent le trait singulier de Klassen et lui donnent ce côté ludique inimitable.
Lien : http://boumabib.fr
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Jon Klassen, l'auteur-illustrateur, semble obsédé par les chapeaux. Après « Je veux mon chapeau » et « Ce n'est pas mon chapeau » , que je n'ai pas encore lus mais que, du coup, je compte bien me procurer un jour ou l'autre, il revient avec une troisième histoire de couvre chef.

Dans « On a trouvé un chapeau » nous rencontrons deux tortues au moment où elles découvrent un chapeau abandonné. Toutes deux aiment bien ce chapeau, en plus il leur va à merveille. Seulement il n'y a qu'un chapeau et elles sont deux tortues. Pleines de bon sens elles vont décider de le laisser là où elles l'ont trouvé et de l'oublier. Parce que ce ne serait pas juste si seulement l'une des deux pouvait avoir le chapeau. Mais pensent-elles vraiment toutes les deux que c'est la meilleure chose à faire ? C'est quand même un beau chapeau et il leur va si bien

Je ne vais pas te faire languir plus longtemps : J'ai adoré cet album !

Les dessins sont extrêmement simples et me donnent l'impression d'être fait aux tampons (genre découpé dans une patate), il y a peu de couleurs, peu de décors et seulement deux personnages. Pourtant il ne manque absolument rien. le désert (de l'Arizona ?) est palpable, les tortues, grâce à leur yeux, sont très expressives et le texte bref va à l'essentiel sans donner l'impression qu'il manque quelque chose, contrairement à ce qu'on voit un peu trop souvent dans les albums.
(Lire la suite sur le blog)
Lien : http://kobaitchi.com/on-a-tr..
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