Sous la porte qui chuchote

J'ai commencé ce livre début janvier et c'est seulement aujourd'hui, fin février, que je le referme. Oui, j'ai mis beaucoup de temps à le lire. La raison ? Sous la porte qui chuchote est un livre qui doit se lire au bon moment.

Traitant de la thématique de la mort avec un personnage principal peu sympathique qui a du mal a encaissé la nouvelle, j'ai eu un mal fou à rentrer dedans. D'autres livres me parlaient plus, à chaque fois.

Jusqu'au jour où j'ai eu envie d'avancer et, passer les 50 premières pages, je n'ai plus su le lâcher.

Les personnages qu'on y rencontre sont attachants et j'ai éprouvé un réel plaisir à retrouver ce salon de thé cozy aux dessous tellement plus mélancoliques.

Une petite pepite de fantasy qui m'a arraché quelques larmes.

Je n'ai eu qu'une seule expérience de lecture en 2022 avec cet auteur (La maison au milieu de la mer céruléenne), je savais donc a peu près ce que j'allais trouver comme style d'histoire et c'est exactement ce que je cherchais en décembre quand tout se précipite, que je suis surchargée et que je n'ai pas le temps de me lancer dans des livres qui demandent de la concentration.

Cette lecture a été vraiment agréable et, bien que le début traîne un peu en longueur et que l'histoire s'installe lentement, je vais en garder un bon souvenir.
Wallace est une personne exécrable. Un personnage à qui on ne souhaite pas du bien et pour lequel son sort nous est un peu égal. On se dit dans les premières pages qu'il y a une justice, finalement. Comme on part de très loin, on sait que le travail sera long et devra être profond pour qu'un changement s'opère : mon avis a évolué en même temps que lui et ce fut une expérience enrichissante.

Outre le côté fantastique et la fin, à laquelle on adhère ou pas, c'est surtout le sujet de la mort et de ce qu'on fait de notre vivant qui est le centre de cette histoire : loin d'être glauque ou larmoyant, les fils lancés pour la réflexion sont plutôt philosophique et nous invitent à voir les choses différemment, à comprendre aussi qu'une situation peut avoir des multitudes de conséquences selon les personnes. Il y a les faits qu'on nous raconte et la manière dont la personne qui subit ou qui fait subir le vit. Peut-on dépasser les moments difficiles ? Pourquoi certain.es y arrivent et d'autres pas ?
Le livre ne cherche pas a être moralisateur mais bienveillant, une nuance importante.
J'y ai découvert des personnages tous plus attachants les un que les autres : Mei, Hugo, Apollon et Nelson avec lesquels on déambule dans la Traversée de Charon. Une majorité des évènements est attendu mais on prend tout de même énormément plaisir à tourner les pages et découvrir que l'on avait vu juste sur la suite des évènements, avec des petites surprises tout de même.

Une lecture doudou parfaite pour se détendre.
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Un huis clos cosy avec un concept étonnant. On n'est plus du tout comme son autre roman. Ici, on découvre une vision de la vie après la mort originale. Tout ne se finit pas après la mort finalement. Il y a quelque chose après.
On découvre un récit familial et inclusif rempli de tendresse et de sentiments. L'univers est magique, développé et quelque peu apaisant. L'auteur véhicule un message sublime avec pour thème le deuil, le suicide, la mort, le nouveau départ. La présence du thé, centrale dans ce roman, apporte une touche de douceur et de cosy. le côté paranormal du récit est bien développé et s'introduit parfaitement au monde de l'auteur. Sa plume est poétique et immersive. Une fin épique, belle et poétique 😊
Les personnages sont complexes, touchants et attachants. Wallace évolue lentement mais apprend à se remettre en cause et apprend de ses erreurs. Il est solitaire, antipathique et hautain. Un vrai anti-héros. Il est obsédé par son travail, aigri et sans coeur. Au contact de Hugo, il s'adapte à sa nouvelle vie et apprend à évoluer pour le mieux. Nelson est drôle. Hugo, un homme dès plus attachant et chou. Apollon, un chien incroyable 😄

À un cheveu d'avoir le maximum de la note, vraiment ! Ce qui m'en empêche ? La mise en place est beaucoup trop longue. Il m'a fallu vraiment m'accrocher au début de l'histoire pour la continuer. Au fur et à mesure, les choses se déroulent et on entre vraiment dans le récit.
La thématique m'est nouvelle, et ça a été une belle découverte que je ne regrette pas. On a un véritable changement dans le comportement et la pensée de Wallace qui invite à réfléchir sur la vie que nous menons, et ce qui advient ensuite, la mort. le personnage de Hugo est d'un altruisme et d'une gentillesse pure, un modèle d'humanité au service de la mort. Sans compter Mei et son énergie ! J'ai apprécié chacun des personnages, principaux ou secondaires.
On a envie de boire une tasse de thé avec eux !

Un roman que je trouve vraiment très bien ecrit, avec des messages vraiment très forts. Cependant j'ai trouvé des longueurs et j'en ressors assez mitigée en me disant que je n'en garde rien.
Une sensation assez étrange.
Malgré tout une réflexion sur la mort vraiment intéressante

Dans Under the Whispering Door, nous suivons le personnage de Wallace Price, un infame avocat dont le seul objectif est d'assurer la prospérité de sa compagnie, au détriment de ses employés, afin de soigner son image et afficher sa réussite aux yeux de tous. Son immense succès est interrompu brusquement par sa mort. Mais ce n'est que le commencement. Afin que son âme passe de l'autre côté, une faucheuse le guide jusqu'à Charon's Crossing, un salon de thé pas comme les autres détenu par Hugo. C'est lui qui aura la mission de faire passer Walace de l'autre côté.

J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire. Ce n'est pas dû à la thématique qui pourrait paraître morbide (mais ne l'ai pas !) et tourne autour du passage de la vie à la mort. Elle nous interroge sur notre vie : Sommes-nous en train de la vivre à 100% ? En sommes-nous les acteurs ou de simples spectateurs ? Réalisons-nous les objectifs que nous nous sommes fixés ? En somme, sommes-nous satisfaits de notre passage sur Terre ?
Cela ne vient pas non plus du style d'écriture, agréable, simple et plaisant à lire.
Cela est dû au personnage de Walter Price, auquel j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher dans la premier partie du roman. Il est égoïste, sans-coeur et a tendance à tourner en boucle, mais cette dernière partie est compréhensible, le pauvre vient tout juste de mourir. C'est un personnage auquel je suis restée hermétique tout le début du livre. le fait qu'il ne se passe pas grand chose et que l'histoire avance très lentement n'a pas aidé non plus.

Heureusement, un déclic se produit qui permet l'évolution du personnage de Walter Price. L'histoire en devient plus intéressante et l'arc de rédemption de Walter m'a émue.
J'ai beaucoup aimé les personnages gravitant autour de Walter et leurs interactions : Hugo dans sa tendresse et sa bonté, Nelson et son humour, Mei totalement déjantée et même le Manager, un personnage... intrigant.

Malgré les difficultés que j'ai eu à entrer dans l'histoire, cela valait la peine que je m'accroche. La fin m'a laissé les larmes aux yeux.

Ce roman aborde le sujet de la mort, du deuil, de ses étapes....chaque personne réagit différemment à la mort. le personnage de Hugo, le passeur d'âme, est celui qui est là pour les guider et les aider dans ce voyage. Il y a également d'autres événements dans le roman, mais toujours liés à ce thème.
Mais aussi ce qu'il nous attend après la mort...sans tomber dans le religieux. il transmet le message qu'il faut vivre la vie telle qu'on le veut, de savourer chaque instant, car on ne sait jamais quand tout s'arrêtera. Il faut vivre à 100%, être soi même ! C'est un trope found Family très bien mené.

c'était une très belle lecture, touchante. A un moment, j'avais la boule au ventre. Mais la fin m'a plu ! C'était parfait !

Doux, réconfortant, avec des personnages attachants.
Une approche « fantasy queer » que je ne connaissais et qui était nouveau pour moi. Pourquoi pas, la relation amoureuse se fait avec beaucoup de pudeur et de délicatesse.
Néanmoins, cela reste assez « leger » en tout cas à mon sens. Les personnages ont des attitudes et des profils simplifiés, voir « caricaturés » (Wallace, le méchant pingre avocat qui devient gentil, Hugo, le beau mec afro américain à chemise à carreaux…) bref, j'ai passé une lecture réconfortante et positive, mais ça manquait à mon sens d'énergie et profondeurs. Idéal a lire pendant l'été en détente ou avec un état d'esprit morose en somme :)

Ce roman a eu pas mal de hype ici, un peu moins que La maison au milieu de la mer céruléenne, mais tout de même on peut dire qu'il est plutôt connu. Une note presque à 4,5/5 sur Babelio... à raison ?

Dimanche dernier, alors que j'étais à la moitié je vous en parlais en story. J'étais à fond, le trouvant splendide, magnifique, différent. Je n'ai pas changé d'avis sur chaque points qui me faisait l'apprécier... Mais c'est tout de même une petite déception.

le début est plein de poésie, de philosophie et même de magie. J'ai été soufflée par la plume de l'auteur. Grisée par les thèmes abordés et la façon dont tout se mettait en place. Un roman de YA qui parle de deuil, de vie après la mort. Qui prend partie dans un éternel débat avec douceur et passion.

Mais quelle fin décevante, je ne vais pas en dire trop afin de ne pas spoiler... Mais je m'attendais à une fin qui claque. Je commençais à peine à pleurer quand la déception a pris le pas... '' ah ok 🫥 ''. Dommage. Je pense que j'attendais tellement une autre fin que je me suis fait soufflée mais pas dans le bon sens.

Avez-vous déjà lu ce roman ? Un autre de l'auteur ?

C'est l'histoire d'un mec un peu antipathique (un peu un Sheldon Cooper) qui meurt et dont l'esprit se retrouve dans un salon de thé un peu spécial. Cet endroit est une sorte de lieu de transition entre la fin de sa vie et l'acceptation de sa mort. Ce livre parle notre rapport à la mort, que ce soit la notre ou celle de nos proches mais sans être plombant et glauque. Tout y est abordé de façon très douce et lumineuse. Les personnages sont attachants et j'ai beaucoup aimé cette lecture ❤️ Je vous la recommande si vous cherchez une lecture doudou.